Jean vit avec Sara, qui lui avait été présentée des années plus tôt par François, le grand amour inachevé de Sara. Quand François débarque des années plus tard dans la vie de ce couple, toutes les certitudes de chacun vont alors voler en éclats... Malgré un casting cohérent (Juliette Binoche, Vincent Lindon), ce triangle amoureux ne décolle jamais vraiment, passant son temps à montrer des comédiens en plans serrés (pour traquer une émotion qui finalement ne passe pas), ou à nous proposer de long bavardages inutiles et inintéressants sur les méandres de la jalousie et de la passion. Un drame sentimental qui passe à côté de l'essentiel : toucher et faire vibrer le spectateur. Dommage. Site CINEMADOURG.free.fr
Drame vaudeville "les 2 amants et la paumée" du XIXème siècle avec les caméras du XXIème. Les 2 acteurs principaux sont magistraux de sincérité. La musique enveloppante nous guide, souligne tous les sentiments : passion, angoisse, joie, jalousie, névrose, duplicité... La réalisation permet habilement de progresser pas à pas dans la découverte des personnages et de leurs passés tumultueux. Certaines scènes sont très réussies : baignade amoureuse sur la plage, dialogue père-fils sur sa carrière future, disputes avec hurlements avec LINDON et BINOCHE,... Point très négatif expliquant l'absence de 5ème étoile : en digression totale, Claire Denis obsédée par l'Afrique, place le concept de "pensée blanche" de Lilian Thuram, le prétexte du fils métis le justifiant artificiellement.
Film très étrange, désagréable, je pense que la mésentente des acteurs durant le tournage transparaît à l'image. Rien n'est fluide, ni le jeu des acteurs, ni l'histoire. Dommage d'avoir 2 grands noms du box office pour ce piètre résultat. C'est chaotique.
Le scénario n'a aucun sens. On passe d'une scène à l'autre sans aucune cohérence. Rien n'est amené. Ce n'est pas un thriller. Les acteurs sont très très bon malgré ce scénario très TRÈS nul !
Claire Denis se fait remarquer avec une double réalisation cette année. Mais avant de passer par la Croisette avec son nouveau film anglophone « Stars At Noon », petite escale à la Berlinale. La réalisatrice retrouve ainsi Christine Angot et Juliette Binoche depuis « Un beau soleil intérieur ». Elle adapte cette fois-ci un récit de couple, à l’opposé du ton de leur dernière collaboration. On ne va pas en rire, car l’approche se veut plus démonstrative qu’incisive. Elles proposent ainsi de raconter « un tournant de la vie » à travers des personnages malades de leur amour, car ils ne prennent pas encore conscience des subtilités qui blessent. Malheureusement, nous sommes loin des débuts prometteurs, car le survol risque de continuer encore un peu, après « 35 Rhums ».
C’est dans la grâce et un geste fort que la cinéaste démarre le film, en toute sensualité et dans un non-dit, qui prouve qu’elle a encore un style notable sous le drapeau tricolore. Sarah (Juliette Binoche) et Jean (Vincent Lindon) profitent de leurs derniers instants de vacances, en suspension, que ce soir en mer ou dans le métro parisien qui les ramène à leur quotidien. Un temps d’acclimatation est encore nécessaire et leur relation ne fait que prolonger les délices de leurs sentiments incontestables. Un troisième parti viendra alors bouleverser l’ordre des choses, mais pas comme dans un mélodrame qui se revendique par un aspect bourgeois, qui peut en déranger plus d’un. Denis continue de laisse son cadre parler, via la furtivité des gros plans qu’elle capture et qui laisse cet amant du passé dans un coin brouillé de l’esprit et de la vue de Sarah, encore éprise un désir qu’elle ne peut contrôler.
C’est là que l’intrigue abandonnera une conversation intelligente avec le spectateur, par la mise en scène. Les dialogues finissent par supplanter une mélodie romantique, qui nous revient comme un refrain musical qui nous lasse et nous assomme. Le ridicule n’est donc jamais loin de la vie des héros, imparfaits, dont la présence pour leur entourage est discutable. Mais c’est dans cette même démarche que l’on perd pied. Le manque de justesse y est pour beaucoup et le ressenti n’est qu’une récompense amère, dont on se serait bien passé. Tandis que Jean cherche à reconstruire sa carrière dans le milieu sportif, il devra jongler entre plusieurs fronts, où le collègue et ancien amour de sa dulcinée, François (Grégoire Colin), finit par remplacer sa présence jusqu’à son foyer ou son lit. Sinon, on se surprend à voir un père cabotiner en expliquant l’impasse sociale et professionnelle à son fils (Issa Perica).
L’axe de Sarah est également ne demeure pas moins gratifiante, car son poste à la RFI ne justifie pas toute l’ambiguïté qui la possède. Elle recueille les témoignages d’un monde corrompu, notamment au Liban, qui implose littéralement, aux conditions ethniques dans une hiérarchie sociale établie sur le territoire français, discours qui passe furtivement dans quelques rushs de rues et des transports en communs. Tout cela sert moyennement la révolte discrète d’une femme, qui catalyse un désir de se renouveler, de même que ses sentiments, qui vont et viennent d’un coup de fil à l’autre. « Avec amour et acharnement » aurait pu prétendre à son récit illusoire et terne de la réalité, mais il ne convainc jamais assez. Il laisse le doute s’enraciner dans la peur et ne dialogue plus avec la raison, jusqu’à ce que l’on démasque les protagonistes, corps et âmes, dans une seconde partie plus nettement confuse et bouillonnante.
Quel annuité ! Lent et parfaitement inintéressant, on a hâte que cela se termine. Mal dirigé et mal interprété, scénario plus que bancal. Un trio amoureux qui n'a aucun intérêt. Fuyez !!
Véritable daube ! Incompréhensible que Juliette Binoche et Vincent Lindon est accepté de jouer dans ce film, avec un tel scénario où les répliques manquent cruellement, sans parler de la musique déprimante qui alourdie le déroulé du film. Il ne s'y passe pas grand chose, tout au moins, l'histoire est à tirer par les cheveux. On a quitté la salle au bout d'1h !
Je n'appelle pas ça un film. Comment peut-on pondre une nullité pareille ?
Je suis tout d'abord choqué de voir des personnages avec des masques, et d'entendre parmi les dialogues : "n'oublie pas ton masque" ou "je ne t'embrasse pas , je n'ai pas de masque". Je suis aussi très choqué d'une scène qui n'apporte absolument rien au film - mais ce n'est pas la seule - où on voit la femme (binoche) interviewer lilian thuram qui récite ces litanies anti-blanc. Je ne comprends pas ce que vient faire là cette scène sortie de nulle part, vraiment, sans aucun rapport avec le sujet du film, aussi creux et inconsistant soit son traitement par ailleurs.
J'ai aussi été très dérangé de tous le bruits de circulation, de klaxons, dans de nombreuses scènes, y compris des scènes en intérieur. Tous ces bruits qui n'apportent rien et ne sont pas même plus réalistes. Pareil avec la scène du chien qui n'apporte décidément rien.
C'est très désagréable à regarder : lindon et binoche qui se hurlent dessus.
Les dialogues sont totalement inintéressants, inconsistants et lourds. Les personnages sont mal construits, ne sont pas du tout émouvants, même quand celui de Lindon pleure, il reste exécrable et pas du tout touchant. On ne s'attache pas du tout. La temporalité est très mal construite aussi : on passe de la nuit à "y a quelques jours" sans transition, à côté de ça, y a plein de longueurs.
Ce film est difficilement regardable tant il est insupportable, bruyant, vide, avec une histoire d'un grand ennui. Quand Quand on voit ça, tout le monde peut faire des films, c'est une honte de pondre un truc pareil parsemé d'idéologie et d'aussi mal construit et peu élaboré.
Après "High Life", c'est une nouvelle catastrophe à mettre au (dis)crédit de Claire Denis, pourtant réalisatrice de quelques grands films. Un triangle amoureux plat et insignifiant, aux dialogues et situations convenues, qui permet de faire hurler Vincent Lindon, qui - à force de se cantonner dans ce genre de rôles de Français moyen bourrin - va finir par avoir de sérieux problèmes de cordes vocales, et plus rare, Juliette Binoche. Pour une fois, elle est aussi peu convancainte en animatrice de radio que femme dévorée par une passion amoureuse à laquelle on ne croit pas une seconde, tirée il est vrai d'un roman de Christine Angot. Pourtant le trio Denis-Angot Binoche avait fonctionné à merveille (sur un scénario original et pas une adaptation) pour "Un beau soleil intérieur". Et même la musique des Tinderstick, cette fois-ci, ne fonctionne pas avec les images. Il n'y a que Bulle Ogier, en mère de Jean, et une mise en scène très travaillée qui sauvent le film du naufrage total.
On a tout dit sur Claire Denis....Parfois j'ai aimé Beau Travail, Chocolat et séries noires et ce sera encore tout...Ce dernier film malgré le jeu de Binoche et Lindon est chiant...Rien d'autre à ajouter
acteur mal dirigé. grosses incohérences dans le scénario. il y a du mystère mystérieux qui nous empêche de comprendre.moralisation. sujets intéressants à peine abordés. j'ai entendu des dialogues plus élaborés dans des épisodes de oui-oui. personne à l'ar de croire à ce qu'il joue et on s'ennuie très vite. ah oui. faut aussi coupez le son quand il y a de la musique.elle es horrible. on dirait une BO de film d'horreur de série z.
On devrait se foutre totalement des atermoiements sentimentaux de ces quinquas, mais il y a une limpidité envoûtante qui nous accroche au récit. Même les tirades convenues passent toutes seules (merci aux acteurs.) J'ai traversé le film comme sur un hovercraft. Contre toute attente : c'est vraiment bien.
Alors comment dire,je me suis tellement ennuyée à regarder ce film que j'ai sorti mon téléphone pour jouer aux dés ,(chose que je ne fais jamais au ciné ) malgré les très bons acteurs ce film est à mourrir d'ennui.Le scénario est nul et les dialogues n'en parlons pas ,à la limite du ridicule parfois, notamment la scène de François sur les toilettes et Sarah dans le lit .Nullissime.Dommage,très déçue .Je ne recommande pas ce film .
Bonjour je viens d aller voir ce film, j y suis allée avant tout pour les acteurs. Malheureusement j ai été très déçue. Le scénario est incohérent et l atmosphère malsain. Une fois de plus les scènes d amour sont impudiques, je ne viens pour voir un film porno ! C était tellement invraisemblable qu à la fin je riais du ridicule des dialogues car je ne pouvais plus les prendre au sérieux ! Je ne sais pas pourquoi de si bons acteurs vont se fourvoyer dans un truc comme ça. J ai vu à la fin que le film s inspire d un roman de Christine Angot et qu elle a co-écrit le scénario, ça ne m étonne pas...Seul point positif : la musique, la bande-son...