Même si l'intrigue et le tempo mettent du temps à se mettre en place,les scènes d'action sont ensuite très rythmées. Les effets spéciaux sont plutôt moyen pour ce qui est du "monstre" (à la même époque on avait Gollum même si les moyens sont assez différents).A part le personnage joué par Milla Jovovvich,les autres sont clichés et fades à mon gout. Bref le film est tout de même assez prenant.
Voici une nouvelle ère de films d'horreur, mêlant science-fiction, espionnage et action... Non en fait ce n'est même pas la digne succession de sympathiques nanars, c'est juste l'adaptation bateau d'un jeu vidéo, qui à part les inconditionnels du jeu vidéo, ne viendra satisfaire absolument personne. Car passée la scène (marrante cela dit), où l'ensemble de la super-équipe, super-entraînée à l'infiltration de base secrète et au dégommage de monstre qui ne ressemblent à rien, se fait dessouder au sens propre, on se fait lamentablement chier.
Passé un salmigondis d'incohérences, "Resident Evil" ne consiste qu'en une suite de combat et de fusillades pseudo-branchés s'enchaînant avec très peu de logique. Le style du film est quant à lui irritant, faisant bien trop penser à un jeu vidéo ; d'accord c'est sensé en être une adaptation, mais le jardinier spécialiste en navet Paul Anderson ne semble pas avoir compris que faire du cinéma, ce n'est pas réaliser une longue cinématique de jeu PC.
Une franchise aussi populaire que Resident evil se devait d'avoir son adaptation au grand écran. Le plus difficile est de se détacher de l'original, je parle du tout premier jeu, sortit sur PS1 en 1996. Toute une atmosphère à retranscrire, mais également des personnages emblématiques à réincarner avec des acteurs de choix. La proposition de Paul W.S. Anderson est plus qu'honorable, même si cela n'a rien à voir avec un bon gameplay en RPG. L'ambiance ainsi que les décors et l'angle atypique des plans caméra y sont parfaitement retranscrits. En revanche, où sont passés Chris Redfield et Jill Valentine? L’héroïne créée par Anderson se prénomme Alice. une icône de guerrière sexy, campée par une Milla Jovovich au cœur de pierre, amnésique et déshumanisée. Choix judicieux pour un personnage qui colle au contexte. Mais cela reste une adaptation d'un inégalable concentré horrifique, ici davantage orienté vers l'action movie survitaminé et très hollywoodien. On retrouve bien évidemment le manoir dissimulant l'entrée secrete des laboratoires d'Umbrella Corporation, mais aussi le fameux virus T, souche bactériologique d'une terrible contagion. En quelques heures, une légion de scientifiques se transforme en zombies assoiffés de sang. Mais si le fait de désactiver la reine rouge (terminale cybernétique du complexe) s'avérait aussi enfantin, à quoi serviraient tous ces pièges, je vous le demande! Ce n'est plus un jeu, mais il serait de mauvaise augure de jeter la pierre à cette première tentative cinématographique. L'enthousiasme y est, et c'est tout ce qui compte. La suite au prochain épisode. 4/5
Un film assez fade dans l'ensemble. Que se soit les personnages ou le scénario, tout est trop transparent et pas assez développé. Cela donne un film de série B classique, ni bon ni mauvais.
Comment un film aussi nul à t-il pu sortir ? Certes il y a de l'action et l'on passe un bon moment mais quand on est un admirateur du jeu-vidéo et de Roméro, on ne peut que le détester ce film. Rythme lent, zombies ridicules, pas de gore, effets spéciaux moisis, quasiment aucune ressemblance avec le jeu... Non mais franchement, ce film est vraiment nul. Paul Anderson, si vous aimez adapter des jeux-vidéo, respectez les un minimum...
Tiens, une adaptation de jeu vidéo. Supergénialmégatoptropdelaballe. Allons-nous dépasser le 0 pointé habituel attribué généralement à ce type de films? Euh... Non. Le seul fait d'imaginer à quoi aurait pu servir le budget utilisé (que dis-je, gaspillé) ici suffit à me filer une allure de zombie plus crédible. Ho! J'ai un virus tiens, j'arrive pas à afficher autre chose que 0 dans le menu déroulant!
Je crois bien que c'est l'un des plus mauvais films que je n'ai jamais vu. Un scénario porté disparu, un "film jeu vidéo" pour ceux qui seront capables de s'extasier devant les cabrioles de Milla Jovovich. Craignos !
Ridicule , tout simplement ridicule , une adaptation rater tout comme beaucoup d'adaptations de jeux vidéos cultes , mais là il pousse beaucoup dans la bêtises avec une affiche digne d'un film érotique , une équipes de militaires dont les notions se résument à un manque flagrant de logiques , des femmes fatale , des zombies avec des sentiments , un laboratoire styler façon futarama et une fin bien trop proche des films de zombie classiques . Décidément le titre est à but uniquement commerciale mais ils ont payer combien pour l'emprunt ?
Bon film, 2.6 ? Je comprends pas pourquoi l'ambiance y est, le scenario a quelques incoherence mais reste bien monter, les acteurs sont bon, et rare sont les films addaptés de jeux videos aussi bien reussi. Bref merite 3.5 voir 4.
L'origine du carnage... Ce premier volume se laisse regarder (et non pas apprécier) pour sa "nouveauté" uniquement, et se hissera même sur la première marche du podium de la saga (imaginez les suites). Les adaptations cinématographiques de jeux vidéo se sont (pour la quasi-généralité) fixées une règle d'or : faire de la merde. Les fans du jeu vidéo feront la gueule, qu'ils se rassurent, les autres aussi.
Pas terrible, je suis déçu. Ce film aux airs de téléfilm se laisse regarder, certes, mais beaucoup d'éléments deviennent vite agaçant (la bande son, les acteurs, le scénario). Ce qui débouche, pour ma part, à l'ennui. 8/20
Le jeu vidéo est un art ascendant que le cinéma utilise lorsqu'il est en manque de petits succès obscurs ou de recyclage de classiques. Mais rares sont les films qui auront su se réapproprier un matériel vidéo-ludique pour aboutir sur du vrai cinéma tout en gardant la fibre de l’œuvre originale. Et malheureusement, Resident Evil n'est pas de ceux-là. Paul W.S Anderson n'a apparemment pas tout compris à l’univers du jeu vidéo, ni même à celui du film d’infectés, et même s'il peut se montrer efficace à de très rares occasions, son film fait tâche. Le réalisateur avait déjà prouvé une certaine incompétence quand il s'était frotté au très crétin Mortal Kombat, autre adaptation de jeu vidéo. Et dans Resident Evil, pendant 1h40, Anderson va tenter de pondre un film surexcité et bruyant pour ne livrer au final qu’un produit très calibré, sans aucune idée propre, un truc franchement anodin qui contient toutefois suffisamment de petites scènes à efficacité inattaquable pour survivre. Mais l’esprit du jeu vidéo initial est totalement absent. Pourtant, la bonne idée du film est d’établir un récit situé avant les évènement de Racoon City et d’ainsi ne pas se frotter directement à l’imagerie post-apocalyptique, Paul W.S Anderson peut ainsi tranquillement se concentrer sur sa relecture. Malheureusement c’est à peu près tout car de son concept il ne fait pas grand chose, se contente de clins d’œils vulgaires au jeu vidéo - les dobermans, le manoir, des angles en 3/4 et contre-plongéé - qui ressemblent tous à des pièces rapportées à un film qui aurait très bien pu porter un autre titre. Il ne reste alors rien du survival-horror, si ce n’est une poignée de jump scares ridicules qui ne surprendront pas grand monde mais permettent toutefois de réanimer l’esprit du spectateur à la dérive devant un scénario cousu de fil blanc qui souffre d’une gestion du rythme assez catastrophique. On éviter de parler du casting avec une Milla Jokovich certes qui arrive à tenir son rôle, mais reste très très fade. Sans oublier Michelle Rodriguez qui en fait vraiment trop avec son jeu du regard ridicule. Sans oublier aussi les effets spéciaux bidons qui nous font sortir complètement de Resident Evil. Ce premier film ne semble donc exister que pour engendrer une suite, il n'y a pas vraiment d’enjeux dramatiques globaux - ils ne sont révélés que dans l’épilogue -, pas vraiment de tension ni de moments de cinéma un tant soit peu intenses, rien de mémorable et la vilaine sensation de voir un potentiel gâché. Une perte de temps.