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Michaël
6 abonnés
349 critiques
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3,5
Publiée le 23 juin 2024
Fifi cherche à quitter l'ambiance pesante de son HLM familial. Quand elle rencontre Jade, une ancienne copine de classe, et qu'elle apprend qu'elle part en vacances avec ses parents, Fifi décide d'aller squatter la maison coquette durant l'été.
Ce n'est pas une comédie et c'est même difficilement classable. C'est un film français, dans tout ce que j'adore. C'est un film qui prend son temps, avec des personnages normaux et des situations souvent banales mais toujours authentiques.
La relation entre Fifi et Stéphane, le frère ainé de Jade, bien qu'ambigüe n'est pourtant jamais malsaine. Tout le monde joue bien, on a envie de sauver Fifi de sa triste vie et on prend plaisir à la voir offrir une journée à la mer à ses deux plus jeunes frère et sœur.
Comédie dramatique française, on s'attache facilement à Fifi avec un petit côté touchant. Un film sans prise de tête sur une adolescente qui essaye de se construire. De très bonnes interprétation des acteurs.
Un film simple comme un amour de vacances d’été porté par un charmant duo de jeunes acteurs, dont on ne sortira pas grandi certes, mais qui fait du bien tant c’est rafraîchissant cette petite histoire entre une adolescente essayant de fuir sa famille atypique et un jeune homme qui se cherche. Leur rencontre leur ouvrira de nouvelles perspectives et ils en apprendront plus sur eux-mêmes. Métrage sympathique qui se déguste comme une glace à l’eau.
Joli film qui oscille comme le disait un autre critique entre social et film d’été. Mais contrairement à un autre film sur l’éveil adolescent, ici on reste sur la subtile cloison entre amitié et amour. C’est joliment filmé et c’est surtout pour cette actrice qui jouait formidablement bien la jeune nageuse dans « En thérapie » que je l’ai regardé.
Coréalisée par Jeanne Aslan et Paul Saintillan, cette gentille comédie sortie en 2022 évoque l’émancipation d’une jeune adolescente fuyant son environnement familial défavorisé. Sans être originale, l’histoire traite du lien affectif que tisse cette gamine avec un garçon plus âgé (Quentin Dolmaire). La sincérité des deux acteurs principaux permet de croire à la tournure ambiguë de leur attirance mutuelle. Même si la prestation de Céleste Brunnquell reste de qualité, le fait de savoir que l’actrice a 20 ans au moment du tournage, enlève une part du trouble que le film prétend développer. Tout en prenant le temps d’exposer cette relation complexe, le récit aborde également la situation chaotique d’une famille vivant dans la précarité. Bref, une douce fable sociale et sentimentale.
Mince, me voilà à faire la critique d'un film quelque temps après l'avoir visionné, et bien figurez-vous que je ne sais plus de quoi ça parle. Pourtant après une petite remise en mémoire, l'histoire est plutôt pas mal. Cette adolescente qui veut prendre des distances avec l'appartement et la famille foutraques qui lui servent de cadre de vie donne lieu à une chronique douce-amère sympathique. La colorimétrie est étonnamment "crue" , ce qui donne de la gaieté au vêtements, au mobilier, à l'environnement et à ce milieu urbain pas déplaisant car très arboré. Nancy semble une ville très calme en été tan la circulation... y est absente. Le scénario tient la route avec des dialogues intelligents qui posent souvent des bases quasi-philosophiques sur le sens de la vie humaine, notamment entre Stéphane et Fifi. Il est juste fort dommage que tant de plans ne puissent se passer de bière ou de cigarette. Les acteurs sont tous très convaincants, avec une mention spéciale pour le jeu de Quentin Dolmaire qui m'a rappelé l'un des protagonistes mémorables du cultissime "Hôtel de la plage" (Bernard Soufflet dans le rôle de Bertrand). Avis aux amateurs de vaudevilles estivaux des 70's, celui-ci en est un jalon immanquable. Pour en revenir à Fifi, il lui manque ce petit quelque chose qui le rendrait sinon attachant, du moins mémorable, mais il pourrait suffire en fait de le regarder une seconde fois.
Film sensible au parfum Rhomerien. On y trouve le regard sur les jeunes filles de l'auteur du "genou de Claire", avec cette gourmandise si reconnaissable. Une fois passé ce doux parfum de nostalgie qui aurait pu en faire un film poussiéreux, parce que n'est pas Rhomer qui veut, on savoure un film bien construit qui n'épargne personne. Une belle performance des acteurs soutient un discours du "presque rien" , du " je ne sais quoi" façon Vladimir Jankélévitch.
Lorsque Boucle d'or trouva refuge chez les trois ours, elle se trouvait déjà en état de vacances, perdue dans la forêt. Plus trop chez elle, pas tout à fait chez les autres, dans une sorte de nous man s'land. Fifi, l'héroïne de ce film est l'illustration moderne du conte. C'est un film initiatique. Comment une adolescente tend à devenir adulte avec le secours d'un adulescent? Cet entre-deux, entre l'enfance et la maturité est ici filmé avec brio. Fifi, enfant parentifiee, rencontre un jeune adulte bourgeois sommé de prendre son envol du si douillet cocon familial. Rien ne l'y oblige. Pour qui hésiterait à grandir, ce film apporte une réflexion tout en délicatesse.
Ce papillonage estival se traine péniblement dans un faux rythme constant qui peine à convaincre. Les situations, les dialogues, les enjeux, sonnent creux et sont portés par des acteurs pourtant de qualité, mais qui n'insufflent aucune âme à cette histoire.
De la niaiserie à revendre, une inébranlable solidarité entre jeunes, et comment se faire beaucoup d’argent avec un job d’été d’une haute technicité : la mise sous plis des brochures d’une obscure association. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le tout est situé dans la ville des Ducs de Lorraine. Voici résumé Fifi et courage à tous les infortunés spectateurs.
Le temps d'un été nancéien caniculaire une adolescente s'échappe de son HLM et de sa famille dysfonctionnelle pour connaître la quiétude d'un pavillon de banlieue. Pendant ses vacances extra-ordinaires elle apprend à coller des enveloppes et bien d'autres choses encore. Le film se déroule d'une manière solaire et languide, presque anodine, et si l'on sent bien qu'à l'intérieur du corps et de la tête de la jeune fille éclosent mille choses pour le spectateur il ne se passe quasiment rien.
Sophie, alias Fifi, vit dans un contexte familial pour le moins étrange. Il faut d'ailleurs un petit moment pour savoir qui est qui dans cet appartement peuplé où tout le monde semble faire sa propre vie quand il ne se gueule pas dessus. Fifi, qui est du genre à rendre service à tout le monde, profite d'une occasion pour avoir un moment de tranquillité en volant les clés d'une copine qui part en vacances avec sa famille. Un petit havre de paix interrompu par Stéphane, le frère de sa copine, avec qui elle va passer l'été... "Fifi" est un conte estival et social sur une adolescente qui va se découvrir loin de sa famille dysfonctionnelle. La rencontre entre deux mondes avec d'un côté l'insouciance d'une fille et de l'autre, l'incertitude d'un garçon qui est à un moment charnière de sa vie. Un film simple aux airs de parenthèse enchantée avec beaucoup de dialogues bateaux. Un peu tout ce qu'on attend d'un film d'été et ça ne va jamais plus loin. Il n'y a pas de sensations fortes ou de montagnes russes d'émotions, c'est un petit film tranquille qui est sympathique, mais qui sera vite oublié comme une amourette de vacances, et ce malgré la convaincante Céleste Brunnquell.