Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan - En Piqué de Style et d'Épée
Écoutez-moi bien, mes petits loups, Martin Bourboulon a réuni une dream team de comédiens qui envoie Astérix et sa bande à la retraite plus vite que vous pouvez dire "César a fumé la moquette". Vincent Cassel en vieux briscard, François Civil en jeunot fougueux, et Romain Duris en aristocrate du geste qui te donnerait presque envie d'aller à la chasse aux mousquetaires avec une baguette à la main. C'est pas Astérix, c'est une symphonie de talents qui te fait dire que même si tu ne peux pas placer tes potes dans des rôles de film, au moins, eux, ils savent le faire.
Martin Bourboulon a sorti l'artillerie lourde ici. Les nuits sont aussi noires que mon âme après avoir fini une série en une nuit, l'eau mouille, la boue salit, et les combats ont l'air plus vrais que ma promesse de ne manger qu'une seule part de pizza. Ça tranche, ça cogne, et même si tu n'as jamais manié une épée de ta vie, tu te retrouves à faire des moulinets avec le manche à balai de ta cuisine devant l'écran. Un réalisme tellement brutal que même George R.R. Martin dirait "Hé, c'est pas mal, ça!"
Astérix a coûté 65 millions, mais Les Trois Mousquetaires ont claqué 74 millions. Si seulement mon compte en banque pouvait avoir un équivalent cinématographique, ce serait probablement un film sur la misère financière intitulé "Le Dernier RIB". Ici, chaque costume a l'air plus vieux que les memes sur internet, les décors sont aussi somptueux que le dernier DLC de mon jeu préféré, et les scènes importantes sont filmées avec plus de style que le dernier cosplayer que j'ai croisé à la Comic-Con.
Si Astérix avait l'air de se traîner entre deux chaises, Les Trois Mousquetaires jonglent avec deux draps. Portos se réveille entre un homme et une femme après une nuit d'amour, et je ne sais pas si c'est du fan service ou une version historique de "Love Island", mais ça fonctionne. C'est comme si Dumas avait écrit une fanfiction dans laquelle ses personnages préférés prennent un peu de bon temps entre deux batailles. C'est moderne, c'est audacieux, et ça te fait dire "Merde, même au XVIIe siècle, ils avaient des plans à trois!"
À la fin du film, tu te retrouves à trépigner d'impatience pour la suite. C'est comme attendre la saison suivante de ta série préférée, sauf que là, tu n'as pas à te demander si ton personnage préféré va crever dans le prochain épisode. On veut plus de complicité entre nos quatre héros, plus d'exploration dans la face sombre de Milady, et surtout, on veut plus de dialogues aussi percutants que les punchlines d'un stand-up de Deadpool. Les Trois Mousquetaires sont la définition même du divertissement sophistiqué à la française, et si tu ne les aimes pas, alors tu dois être aussi perdu qu'un Gremlin dans un magasin de piscines.
En somme, c'est du pur plaisir cinématographique. Les Trois Mousquetaires ont réussi là où Astérix a trébuché, avec un casting au top, une esthétique qui claque plus fort qu'une claque de Thanos, et des scènes d'action tellement bien réalisées que tu te demandes si tu n'as pas accidentellement cliqué sur une vidéo de parkour sur YouTube. C'est du bon, du très bon, du si bon que tu te demandes si tu ne devrais pas monter ta propre équipe de mousquetaires. Allez, tous pour un et un pour tous, jusqu'à la prochaine séance!
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