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    L'Echiquier du vent
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    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2021
    Exhumation d'un film iranien de 45 ans ... quelle drôle d'idée, quel drôle de film ! Un thriller familial dans une ambiance de fin de règne que la lenteur du rythme rend étouffante. La description de la décadence d'une bourgeoisie iranienne corrompue, avide, fait froid dans le dos, tout ceci servi par un cadrage rectiligne dans des escaliers, des coursives et des couloirs très inquiétants. On comprend que lors de sa sortie, les allusions homosexuelles, anticléricales ou anti-machistes aient fortement déplu aux mollahs nouvellement en place !
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2021
    Un OVNI découvert par hasard dans la programmation estivale, qui a failli disparaitre du patrimoine iranien. Un témoignage critique de la bourgeoisie pré révolution islamique. Un huis-clos oppressant, dans une maison qui fait penser de loin à Parasites, des airs de Diaboliques, des éclairages à la bougie style Barry Lindon, un parfum de décadence à la Visconti, bref sans être un chef d'ouvre, voilà une création riche qui évoque aussi Busnuel. Peu de dialogues, l'esprit littéraire et poétique du Moyen-Orient, et des scènes répétitives de lavage de linge, quand les cancans se lâchent… Un film que l'on ne risque pas oublier de sitôt. Cinema aout 21
    Loïck G.
    Loïck G.

    341 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2021
    Il manquait une page à l’Histoire du cinéma iranien pour écrire les mémoires de ce film mal aimé à l’origine ( 1976 ) puis censuré par la révolution de 1979 avant de se perdre dans les limbes du septième art khomeinien. Aujourd’hui réhabilité et bénéficiant d’une copie ad-hoc « L’échiquier du vent » figure tel un témoignage d’une époque où le cinéma iranien s’offrait une liberté créatrice sans contrainte. Filmé le plus souvent à la bougie, le récit aux nombreux rebondissements évoque la fin de règne d’une société bourgeoise représentée par une famille totalement désunie, et qui va se déchirer pour un héritage fabuleux. Mohammad Reza Aslani signe une mise en scène labyrinthique et austère dans un décor propice aux changements de pouvoir où tous les coups sont permis. L’humeur gothique ambiante aux références picturales insistantes plombe ce qui apparait aujourd’hui comme un style en décomposition.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pascal
    Pascal

    165 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    "L'échiquier du vent" est un film réalisé en 1976, trois ans avant la révolution Iranienne et qui fut interdit par le régime des Pahlavi et puis ensuite par la république des Mollahs. Pourquoi ? Parcequ'il est une métaphore du pouvoir corrupteur de l'argent , une critique des tenants du pouvoir, de l'illustration qu'un monde peut prendre fin, de pratique sexuelle pas admise ( relation intime entre la maîtresse et sa servante) .Il s'agit de l'histoire d'une famille recomposée qui voit ses membres se détruire les uns après les autres. L'action se déroule avant l'arrivée des Pahlavi au pouvoir c'est à dire lors des Qajars. Le traveling final ne fait aucun doute sur le propos du réalisateur Mohammad Reza Aslani. Plastiquement le film est splendide, la photo, le casting aussi. Il y a beaucoup de silence dans ce film, mais Aslani sait donner du rythme et du sens à ces silences. A mes yeux le film se rapproche au plan narratif de l'univers de celui de Manoel de Oliveira, voire de celui de Raoul Ruiz, beaucoup plus que de celui de Bresson ( qui aurait inspiré Aslani) ou de Bunuel (certes la critique de la bourgeoisie est présente chez l'espagnol) comme je l'ai lu. C'est un excellent film, mais par honnêteté envers le spectateur éventuel, peu versé dans la culture Persane, reconnaissons qu'il s'adresse à un.public plutôt confidentiel.
    romain p.
    romain p.

    9 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2021
    Le cinéma iranien est à l'honneur en France, comment ne pas s'en réjouir ! Cet opus déterré après des histoires rocambolesques de manipulation et vengeances mesquines ayant empêché sa diffusion avant que n'échappe la révolution islamique, dont on comprend qu'elle a du modérément apprécier le film avant de le censurer... dont les bobines ont été retrouvées des décennies plus tard dans un bazaar. Le film est puissant, aucun doute là-dessus, et la fin est brillante après cet étouffant huis-clos. Mais de là à crier au chef d'oeuvre comme s'extasient les critiques ? Il y a un problème de lourdeur dans l'intrigue, qui renonce à toute subtilité pour appuyer le propos jusqu'à l'écoeurement. Cela nuit clairement à la crédibilité du drame familial et à sa considération comme une métaphore des dérives du pouvoir et de l'attrait de l'argent. Les acteurs jouent l'outrance, beaucoup d'exagération, qui là encore nuit à l'émotion de même que les incohérences d'une intrigue qui devrait pourtant rester très simple. Dernier problème, la bande son et des voix qui semblent désaccordées avec le jeu des acteurs, comme séparées ce qui rend l'ensemble asse artificiel. Malgré ces faiblesses, un film qui marque et qui vaut le détour !
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 5 001 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Jeu de massacre dans une famille bourgeoise iranienne au début du 20e siècle.
    Sorti en 1976 puis interdit par le régime islamique en 1979, un conte gothique sur la cupidité, visuellement séduisant, mais souffrant d’une intrigue confuse et un d’un manque de rythme.
    Guillaume W
    Guillaume W

    26 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Rarement vu un film aussi ennuyeux. Gros problème de rythme, de narration et de jeu. Les personnages sont des fantômes inconsistants. Intéressant uniquement dans sa dimension historique de description d'une bourgeoisie décadente. Ok. Sinon, aucune intérêt.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 450 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    Si la peinture sociale est virulente et que le scénario évoque les romans de Zola avec l’éternelle cupidité humaine, la métaphore sur la sempiternelle lutte des classes n’est pas très fine, mais surtout, certaines scènes sont abominablement longues, tandis que d’autres sont inutiles (cf. celles des lavandières). Alors quand le tout n’est pas forcément bien joué (la palme du ridicule revenant tout de même à la paraplégique), on se dit qu’on a perdu là 1h36 de son temps même pas rattrapé par la beauté de la maison servant finalement de prison dorée à ceux qui y habitent, domestiques ou bourgeois oisifs et décadents !
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2021
    Un rythme particulier pour un film qui l'est aussi. Les plans sont lents dans une symétrie quasi systématique offerte par la superbe maison au goût surané. Un huis clos pesant et presque onirique où les protagonistes nous échappent tant ils nous perdent dans leur manigances sourdes qui font d'eux des personnages curieux et pas du tout attachants, et pourtant on a envie de savoir jusqu'où chacun ira.
    Jipéhel
    Jipéhel

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Pourquoi ?

    Oui pourquoi, comme le disait une spectatrice à la sortie du film de l’iranien Mohammad Reza Aslani, pourquoi donc avoir ressorti ces 100 minutes qui fleurent bon le navet farsi ? Suite à la mort de son épouse, Haji Amou, un commerçant traditionaliste, patriarcal et corrompu, projette de se débarrasser de sa belle-fille, Petite Dame, héritière en titre de la fortune et de la belle maison luxueuse dans laquelle ils vivent. Cette femme émancipée et moderne est paralysée et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. Pour faire face au complot fomenté par son beau-père, elle se fait aider par sa servante, ignorant que celle-ci joue sur les deux tableaux... C’est donc l’unique film de ce réalisateur qui aurait pu rester inconnu sans que le 7ème Art y perde quoi que ce soit. J’avoue mal comprendre l’enthousiasme quasi général de la presse comme des internautes. Mystère ?
    Bien sûr, ce drame nous arrive précédé d’une réputation de film maudit. Il aura fallu attendre quarante-cinq ans pour le découvrir réalisé. Dès sa sortie, en 1976, et ce à cause d’une désastreuse avant-première sabotée au Festival International de Téhéran, on ne le revit plus sur les écrans. Déjà jugée d’emblée trop avant-gardiste et intellectuelle par la critique, vous pensez bien qu’après l’instauration du gouvernement islamique en 1979, L’Échiquier du vent fut interdit à cause de son contenu non-islamique et les bobines alors déclarées perdues. Le long-métrage est finalement visible en 2021 grâce à une restauration très soignée, effectuée sur les négatifs du film découverts par hasard par la fille du réalisateur dans une brocante à Paris ??? D’emblée, je n’ai pas compris le titre, tout comme l’histoire assez absconse du fait de dialogues du genre elliptique et un montage au cimeterre du meilleur effet. Le film est lent jusqu’aux limites du supportables et le jeu (?) des acteurs et actrices (??) à peine dignes d’un patronage des années 60. Il y a là certes une critique de la bourgeoisie prè-révolution islamique dans un huis clos oppressant éclairé à la bougie… et ce n’est pas une blague. Aussi, quand je lis des allusions à Visconti, Kubrick ou Buñuel, mon cœur de cinéphile bondit. Voilà un oublié qu’on aurait dû laisser au fond de sa poubelle. A part le dernier plan, un panoramique qui nous éloigne enfin de cette maison tentaculaire pour découvrir que Téhéran est une ville moderne et en pleine évolution et que l’histoire qu’on vient de nous conter est d’un autre temps, il n’y a rien à sauver de ce pur nanar.
    Pour mémoire et parce que je fais mon boulot jusqu’au bout, le rappelle quelques noms de la distribution, Fakhri Khorvash, Mohamad Ali Keshavarz, Akbar Zanjanpour, aussi oubliés – et pour cause -, dans les limbes du cinéma. Passez votre chemin braves gens ! Ah oui, les verreries sont très belles, mais convenez avec moi que ça ne suffit pas tout à fait à faire un film. CQFD !
    Tony R.
    Tony R.

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2021
    Pesant. Des longueurs. Un ennui profond. Aurait pu rester au fond de sa poubelle. Franchement, c'est l'un des plus mauvais films que j'ai vus depuis dix ans. Peut-être qu'en 1976 c'était bien. Peut-être que, trois ans avant la révolution islamique, c'est un témoignage. Mais ce film est nul.
    Achim ERNEST
    Achim ERNEST

    38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Une bonne réalisation graphique pour ce film qui est quasiment en huis-clos mais qui malgré tout dresse un portrait intéressant de l'Iran. Les messages sous-jacent sont très nombreux allant du patriarcat à la transition sociale s'opérant en Iran, mais j'ai trouvé que cela à mal vieilli par rapport aux films italiens de la même époque et abordant les mêmes thèmes (ex: l'incompris). Je pense que la restauration est quand même réussie, mais visiblement pas adaptée au salle de cinéma ou en tout cas pas celle du MK2 Bibliothèque.
    Kadame
    Kadame

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2021
    Je lis toutes les critiques dithyrambiques de la presse, et je veux bien croire que ce film, par son histoire et sa liberté, soit un document intéressant. Mais qu'est-ce qu'on s'y ennuie !
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