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traversay1
3 662 abonnés
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2,5
Publiée le 30 mars 2023
Le Principal, troisième long-métrage de Chad Chenouga, s'inspire de faits réels dont on ignore s'ils ont connu la même conclusion que dans le film (espérons que non). Interprété par un Roschy Zem comme toujours parfait (est-ce incongru que de le considérer comme le meilleur acteur français actuel ?) et quelques camarades de luxe, telles Yolande Moreau et Marina Hands, le film laisse cependant un arrière-goût de frustration, trop propre sur lui, peut-être, et insuffisamment profond, en termes de psychologie, dans le sens où l'acte commis par ce principal adjoint jure quelque peu avec ce que l'on nous a inculqué auparavant sur ses origines et sa moralité. Certes, l'on comprend bien où le film cherche à nous entraîner, derrière l'apparence stricte et rigide de son personnage central, à travers son attitude de ex-mari, de frère et surtout de père qui met une pression terrible sur les épaules de son fils. La démonstration, pas spécialement subtile d'ailleurs, relève d'une évidente clarté mais elle ne saurait tout expliquer spoiler: dans un soudain manquement à l'éthique . Cette insatisfaction s'ajoute à une certaine déception quant à la mise en scène, d'une extrême banalité, sous des dehors très froids, censés s'accorder avec un principal dont les ambigüités auraient mérité un traitement plus développé.
Une déception. L'interprétation de Roschdy Zem est solide et le film tient sur ses épaules. Mais la réalisation est plan-plan, aucune tension dans le scénario et le film dresse plusieurs problématiques sans jamais vriament les explorer. On s'ennuie vite devant. Yolande Moreau n'est pas crédible en principal... Ça aurait pu faire un bon drame.
On comprend bien et assez rapidement où ce scénario, pas vraiment subtil, veut nous emmener. Un homme méritant a pris l'ascenseur social qui l'a emmené de l'assignation de sa cité et de son milieu d'origine vers les cieux méritocratiques de la - petite !- bourgeoisie de l'enseignement. Obsédé par son parcours, à la limite de la psycho-rigidité morale, il mène sa famille - décomposée - comme son métier de façon méthodique et orthonormée. Un grain de sable va enrayer la mécanique si bien réglée. Comment va se comporter le personnage "principal" et si prévisible de ce scénario ? Pas trop de suspense à ce niveau... Il y a heureusement quelques échappées intéressantes, telles l'intérêt pour la littérature, la virée en thalasso avec la bonne collègue ou les mésaventures d'un frère marginal. La mise en scène plate et sans brio laisse toutefois les interprètes, tous très bons, jouer leur partition avec conviction. On est notamment ravis de revoir Marina Hands mais dans un rôle malheureusement ténu.
La course à l'excellence peut aveugler même les plus érudits, et ce principal de collège va faire l'impensable pour assurer à son fils une place dans un établissement élitiste... Inspiré d'une histoire vraie, Le Principal de Chad Chenouga est une comédie dramatique qui se repose (et elle a bien raison) sur le jeu impeccable de Roschdy Zem, campant son personnage balancé entre haute intelligence (on peut sentir la culture G copieuse du bonhomme) et erreurs bêtes (le manque de discernement n'en est que plus impressionnant). Les ressorts de l'affaire nous intéressent, le rythme est bon, et l'aboutissement nous fait quand même tiquer (ce n'est pas très moral, tout ça...), mais peut-être est-ce la fin du fait divers réel (le réalisateur ne le savait pas, s'inspirant plutôt de l'acte désespéré de départ, et ayant brodé la suite). Le Principal reste assez intrigant pour nous amener au bout de son histoire, en compagnie de personnages qu'on apprend à faire siens (Yolande Moreau est comme toujours : un véritable rayon de soleil, on l'adore). On ira même jusqu'à sur-interpréter un peu, en disant que l'on peut voir le jeu d'apparences, le "faites ce que je dis, pas ce que je fais" de ce principal, à la façon dont il s'exprime : il reprend sans arrêt son fils pour qu'il parle bien, mais n'est lui-même pas au point sur la bonne grammaire... Il dit avoir commis une "erreur" (et non une "faute", excluant le côté moral de son acte, on sait donc qu'il s'auto-persuade de n'avoir pas fait un geste grave), et se trompe sur le subjonctif (il dit à son fils de ne pas dire "après qu'il a" mais "après qu'il ait"... Sauf que c'est son fils qui a raison, Papounet n'est pas si calé qu'il veut le prétendre). Honnêtement, on pense que les dialogues ne l'ont pas fait exprès, et qu'on est encore parti dans une dissertation mentale à partir d'un heureux hasard, mais allez, on veut bien s'attabler au pupitre pour faire plaisir à ce Principal.
Film de Chad Chenouga , tourné à Mulhouse et inspiré d'un Fait réel , que j'ai là apprécié et trouvé intéressant ! Roschdy Zem est très bon dans son rôle de Principal adjoint , un personnage limite psychorigide et assez détestable dans son attitude quant à Yolande Moreau elle excelle dans son rôle qui a un côté un peu lunaire !
Comme à son habitude roschdy zem apporte force et profondeur à son personnage. La réalisation est sobre , l'histoire un peu abracadabrante mais inspirée d'un fait réel , les liens entre les personnages sont bien travaillés.un petit film plutôt réussi surtout grâce à ses interprètes.
Le genre de film, format très court (80 mns) tout à fait pertinent par son sujet ( l'école et ses responsabilités)....Un sujet qui intéressera tout le monde, pris sur le vif, filmé avec savoir faire, et avec un casting des plus originaux .... Roschdy Zem ( le principal, adjoint ) Yolande Moreau ( la principale), Marina hands ( l'épouse séparée), et des seconds rôles irréprochables et essentiels au scénario ( Medi Bouchenafa ( le frère marginal) , Jibril Bhira ( le fils du principal )///Cela fonctionne bien,, le scénario est bien huilé, et nerveux, la caméra toujours au bon endroit, la musique quasi inexistante, mais le silence est réussi, opportun, explicite dans la dernière scène. L'école où est réalisé le film est hyper réaliste dans les scènes de classe ou de couloir.....Bref un film que je conseille, que vous soyez parent d'élèves, professeur, principal ou jeune élève....Du bon cinéma....
Chad Chenouga nous offre un bon film avec des acteurs sincères aux vérités multiples projetées en gros plans. Un principal dont la rigueur prend le dessus au collège comme à la maison pour garder une excellence qui peut faire basculer vers la dérive avec Roschdy Zem sous tension. Le rythme presque lent est introspectif grâce aux plans serrés sur les êtres. Le moment d'échanges à la première de l'UGC Bercy fut un moment privilégié avec le réalisateur et ses acteurs pour comprendre la démarche du film et en apprécier encore mieux son rendu. A voir !
Avec l'excellentissime Roschdy Zem (quel acteur!), une Yolande Moreau toujours aussi craquante avec ses yeux bleus qui vous traversent et vraiment une découverte : Hedi Bouchenafa. Un thriller sans arme qui lentement monte en tension. La réalisation est soignée et la direction d'acteur impeccable. Un très joli film de Chad Chenouga co écrit avec Christine Paillard. J'ai adoré !
Très bon film de facture classique mais tendu, prenant, bien construit, avec un Roschdy Zem comme toujours impeccable. Yolande Moreau constitue une vraie erreur de casting (elle n'a franchement pas la tête de la fonction qu'elle occupe dans le film) mais tout le reste est un sans-faute. Un film de grande qualité, à soutenir donc en le voyant en salle ! Nous avons la chance d'avoir un excellent cinéma hexagonal, donnons-lui sa chance.
Ce 3eme long métrage de Chad Chenouga, inspiré d’une histoire vraie, a pour cadre un collège de province dans lequel officie Le Principal, employé modèle plutôt rigide Interprété par Roschy Zem. Une intrigue prenante habilement filmée, le jeu des acteurs est juste et vous embarque dans cette histoire pour le peu inattendue. Le film sort le 10 mai, allez-y!
Ne lui jetons pas la pierre ! Tout le monde a besoin de boucler ses fins de mois et "faire un ménage" n'a jamais tué personne.C'est sans doute la raison qui a poussé Roschdy Zem, excellent acteur, a venir tourner ce film. Le scénario est totalement farfelu : un principal de collège rigide, austère et à cheval sur les principes va faire une exception familiale. Et puis après ? Ben rien ... le film est fini.On a ajouté une petite sauce sociale pour faire semblant de lier l'ensemble et d'être dans le coup. Bon, on tourne vite la page et on attend l'acteur dans son prochain film.