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Patricia D.
72 abonnés
181 critiques
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3,0
Publiée le 13 janvier 2023
Un film plaisant et léger, entre Tintin, Blake et Mortimer et le Cluedo. Parmi les clins d'oeil et autres références, on retiendra sans hésiter l'apparition des Dupondt. Les décors et les costumes sont soignés, dans la ligne old school.
Nicolas Pariser se réclame d’une cinéphilie en voie de disparition. Mais est-ce bien suffisant d’ouvrir son film sur le chignon de la Madeleine de « Vertigo » et d’enrouler trois escaliers comme chez De Palma?
« Le parfum vert » avait l’ambition, très excitante, de retrouver le sens de l’aventure. Chose qui ne ferait pas de mal au cinéma français : arpenter des rues, des manoirs, des trains à la manière de « Lady vanishes » et aux prises avec les spectres des frontières d’une Europe fantoche - échos d’un sombre empire pas si lointain. On parle beaucoup de judéité dans cette quête du Parfum Vert, mystère qui commence à la Comédie Française et se finit dans une Hongrie maquillée comme une république imaginaire digne du « Sceptre d’Ottokar ». Il n’est pas sans dire que l’influence première du film est une ligne claire à la Hergé, rebondissant par ellipses d’une Europe à l’autre. Même le manoir bruxellois y fait figure!
On comprend l’ambition de dire quelque chose d’historique dans le présent, sur les formes résurgentes - et malheureusement bien actuelles - d’un antisémitisme et d’une paranoïa ambiante. Les personnages discourent beaucoup sur le concept européen (on va même jusqu’à se fusiller au Parlement), sur la peur des convois qui reviennent hanter un simple voyage de nuit en train-couchette. Mais ce mélange de comédie enlevée et de burlesque d’action, de commentaire politique et de jeu de masques se révèle d’une totale ineptie : par ses acteurs en roue libre tout d’abord - Kiberlain et son habituel style d’huluberlu rive gauche en pantalon de flanelles - , ses obsessions cinématographiques mal digérées, son tempo comique laborieux, son jeu sans distance sur les lieux communs du genre, quelque part entre un Rouletabille ensommeillé et des mouvements de fuite boiteux. Quelle poussive mécanique !
La mise en scène peine à synchroniser l’énergie voulue par l’écriture, où tout semble filer entre les doigts. Le mouvement perpétuel se fige alors dans une anachronie fabriquée de toutes pièces, sans jamais trouver le charme des artifices. Les citations deviennent des effets de post-it et la fuite en avant, d’une case à l’autre, s’empêtre dans le trait grossier - comme une volonté acharnée de « faire BD ».
Quel ennui ! J ai failli sortir avant la fin ! On aurait cru un très mauvais Agatha Christie interprété par deux mauvais comédiens fades et sans saveur Que diable Sandrine kimberlain est elle allée faire à jouer ce film Scénario insipide … je ne recommande vraiment pas
Le couple Kiberlain - Lacoste sauve un film au scénario trop improbable. Il est dommage que l'auteur n'ait pas su choisir entre thriller et comédie romantique ... on se demande en fait quel film il a voulu faire ? en plus cela manque de suspense. Dommage car un film d'action français ce n'est pas si courant !
beaucoup de références aux maîtres du 7eme art dans le domaine du suspens et du policier ../... de la référence et des décor après c'est lent et long malgré quelques bons mots
Plein de bonnes intentions artistiques mais une mise en scène à mes yeux ratée, je ne suis jamais surpris ni vraiment emporté malgré l'univers et le casting très prometteur.
Waouh ...! Durs les spectateurs ! Bon petit film en mode scénario de BD ; il ne se prend pas au sérieux , nous non plus ...je verrai même la suite avec plaisir dans le prochain "album" ! C'est vrai ,quoi ...l'anthracite n'a pas encore disparu ...la porte est fermée mais , elle reste ouverte ...!!
Le scénario manque d'intérêt. Beaucoup de choses parasitent l'histoire. Le film semble tirer vers une enquête absurde et drôle mais au final ça se veut être un mix entre film d'espionnage convenu et comédie romantique.
J'aime beaucoup les deux acteurs. Cependant, je n'ai bien compris la fin car on avait l'impression qu'on en était qu'à la moitié du film. C'est dommage.
Entre Tintin et Hitchcock? J'aime pourtant l'un et l'autre et là, franchement, je n'y trouve pas mon compte... Le dernier Nicolas Pariser m'a plutôt fait penser à la trilogie des Beresford de Pascal Thomas avec André Dussollier et Catherine Frot ... mais en moins bien. Il y a certainement un public qui aime ce genre de film policier ironique et décalé ... moi pas trop ..
Le parfum vert sonne faux des le début avec cette scène d'assassinat sur la scène de la Comédie française. L'intrigue qui mène les deux principaux personnages, Martin Rémi ( Vincent Lacoste) et Claire Mayer (Sandrine Kiberlain) de Paris à Budapest, via Bruxelles, pour y retrouver l'anthracite, arme numérique chinoise, dont pourrait s'emparer une organisation criminelle internationale (Le parfum vert) pour envahir le monde de fakes news fonctionne ensuite comme un jeu de Cluedo dont l'invraisemblance est visiblement parfaitement assumée par le réalisateur.
Il y a bien de l'ironie dans tout cela et de la grosse ficelle bien visible mais ça finit par en être gênant ... et lourd... même dans le jeu des acteurs... Il a certes aussi des références appuyées au monde de la BD (Van Damme est un collectionneur éclairé et Claire tient une boutique de BD) et certains séquences, fortement découpées (à la Tintin?), pourraient être une succession de planches portées au cinéma ... Mais c'est bien tout et il faut se creuser la tête, comme pour trouver par ce biais des excuses à la mollesse du scénario... pas terrible au final.
Certains spectateurs quittaient la salle bien avant la fin ... ce n'est si fréquent...
Belles vues et images (Bruxelles !), un peu mélo, un peu thriller avec des touches d'humour, casting sympathique. Il est dommage que l'intrigue soit souvent invraisemblable, alors qu'il semble que cela aurait pu être aisément évitable. Cela dessert le film qui permet qd même de passer un bon moment sans prise de tête.
Bon, on ne peut pas dire que le film soit une comédie romantique réussie, et l’échec radical au box office semble en attester. Mais on ne peut pas non plus dire que ce soit le naufrage si souvent décrit, car le film a du style. On sent la volonté de faire une comédie enlevée sur fond de thriller à l’ancienne revisité. On aimerait bien se plonger dans un univers de BD ( ou l’on croise les frères Dupont), on ne peut pas s’empêcher de lorgner du côté des cahiers du cinéma ( qui ont adoré) en décryptant les indices du petit jeu des sept ressemblances Hitchcockiennes ( vertigo, la mort aux trousses, l’homme qui en savait trop, l’inconnu du Nord express). Tout cela est séduisant maus très cérébral. Peu de chair en revanche. Et surtout une scène sur deux est ratée par manque de rythme ou excès de complexité ( la scène de voyage en train pour Bruxelles est une catastrophe). Soyons honnêtes : quand ça marche, c’est grâce à Sandrine Kiberlain dont la présence illumine le film. V Lacoste est parfois touchant mais semble traverser le film en s’excusant d’être la. D’où vient cette gêne palpable : du personnage ou de son interprète ? Au final, c’est tout de même dommage de convoquer tant d’intelligence et de maîtrise pour ce résultat bancal ou l’on ne s’ennuie pas certes, mais où l’on ne s’émeut ni ne se distrait beaucoup.