Derniers Avis : Confessions d'un homme dangereux - Page 11

George Clooney nous donne un film des plus ambigus ! Traitant son sujet avec précaution, il instaure une part de fiction dans cette histoire dont la véracité n'a pas été prouvée ! Soutenu par de très bons seconds rôles, Sam Rockwell insuffle tout le côté dérangeant du film : par son humour, son dynamisme, son aisance autant avec un micro qu'avec une arme, il capte toute la dangerosité de cette double identité. Il n'a de toute évidence pas volé son Ours d'Argent à Berlin. Quant à George Clooney, il réalise un premier film très maîtrisé et surpasse sans mal son modèle Steven Soderbergh.

Pour son premier film derrière la caméra, Georges Clooney s'en sort plutôt pas mal. Le long métrage est bien mené face au challenge auquel est confronté le personnage principal.

Lorsqu'un acteur d'une telle envergure passe derrière la caméra, il faut pour le séduire un script en béton. La rencontre entre le brillant Clooney et le génial Kaufman fait des étincelles. Pour l'occasion, le scénariste le plus barré d'Hollywood s'assagit (du moins en apparence) pour adapter au cinéma l'autobiographie qui n'en est pas réellement d'une d'une figure de la télé des années 70, Chuck Barris, animateur télé qui prétend avoir été tueur à gages. Et Clooney connait bien le monde de la télé, son propre père étant animateur de talk-shows (y aurait-il ajouté de sa propre expérience...). Excellente matière première pour George qui en profite pour faire un drôle de mélange entre Aviator et Arrête moi si tu peux (que se soit par certains aspects de la mise en scène que sur quelques un des sujets traités). En ajoutant au passage un peu de frères Coen et leur atmosphère glauque, il impose son style, décontracté et passionné. Et il met sa mise en scène au service d'un scénario mystérieux. Les scènes, qui n'ont presque aucun lien apparent entre elles, sont pourtant d'une grande fluidité grâce à l'ex qui utilise par exemple d'habiles transitions qui collent avec l'esprit kaufmanien. Sam Rockwell, avec ses faux airs de Sacha Baron Coen ou d'Adam Sandler, fait des merveilles en incarnant le seul personnage du film qui soit approfondi, les autres gardant un certain mystère. Le seul bémol de l'ensemble, mis à part la fin un peu confuse, est de ne pas retranscrire la joie que procurait habituellement un final composé par le cerveau infini de Kaufman (sans doute pour ça qu'il n'a pas aimé le résultat à l'écran). Mais on t'en veut pas George.

sans aucun interet
j ai pas compris le but de ce film
il n y a pas de fil confucteur
tres moyen, on se demande vraiment quand le film va demarrer...
Je suis tres decu pour un film de clooney!!

Pour sa 1ere réalisation, l'acteur sex-symbol George Clooney a visiblement eu l'intention de s'acheter une crédibilité en tapant immédiatement dans le film d'auteur à la réalisation atypique. Et il faut admettre que, question mise en scène, Clooney ne se contente pas de filmer et fait preuve d'une vrai point de vue et d'un sens du montage bien particulier. C'est ce qui a permis au film de sortir du lot et d'éviter à la star d'éventuelles attaques sur son statut d'enfant gâté d'Hollywood, les critiques ayant en général loué le travail réalisé. C'est aussi ce qui m'a profondément dérangé. Car le risque avec une mise en scène aussi marquée et un sujet aussi risqué (le film est tiré de l'autobiographie oscillant entre la réalité et la fantasme d'un ancien animateur vedette du petit écran américain et prétendu espion à la solde de la CIA), c'est de se retrouver face à un public divisé. Pour ma part, j'ai trouvé le rythme épouvantablement lent, alourdi par une BO chiante et une photo moyenne. Et c'est bien dommage car, bien que sortant très clairement des sentiers battus, le sujet avait énormément de potentiel. Clooney réussit d'ailleurs à exploiter intelligemment la frontière entre la réalité et les fantasmes de son héros (les apparitions de l'agent Bird, la paranoïa de Chuck Barris ainsi que ses "missions" peuvent parfaitement être constitutives d'un délire schizophrénique). Quant au casting, on comprend bien que le réalisateur a dû appeler les copains pour trouver un financement à son film. On retrouve donc autour de l'excellent Sam Rockwell en animateur mégalo, Drew Barrymore en petite amie, Julia Roberts en espionne fatale, George Clooney himself en agent stoïque, Rutger Hauer en mystérieux tueur, Maggie Gyllenhaal en futur ex, le tout jeune Michael Cera qui campe le héros enfant sans oublier les caméos de Chuck Barris et, plus surprenant, de Matt Damon et Brad Pitt en candidats malheureux de jeux télé (dans une des scènes les plus drôles du film). Enfin, George Clooney réussit par moment à nous bluffer (voir la scène des verres entre Barris et l'envoutante agent Watson ou la scène de la piscine) mais au final, je trouve que cette 1ere réalisation souffre du syndrome du film d'auteur qui se veut forcément austère dans son ton et apurée dans sa mise en scène. Un mal pour un bien, ce parti-pris ayant permis à Clooney de gagner ses galons d'artiste alors qu'il était jusque là cantonné, à tort, au statut de belle gueule d'Hollywood !

Un Sam Rockwell énorme,une histoire géniale,un humour noir réglé au centimètre...Bref un chef d'oeuvre!

Rien à dire de plus...

A tous ceux qui aiment les films pas comme les autres, originaux et entraînants, c'est le film qu'il vous faut suivre. L'acteur principal est parfait, il frise même l'excellence, Drew Barrymore est superbe, à tomber amoureux! Julia Roberts et Clooney sont bons aussi. Sur fond d'espionnage, CIA-KGB, et d'émissions TV, it's Rockwell time baby!!

Magnifique ! Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître de la part de Clooney ! Acteurs très convaincants (tous sans exception), mise en scène impeccable et scénario très bien ficelé. Non, franchement, rien à redire sur ce film si ce n'est qu'il faut le voir. Je ne comprends encore pas pourquoi il est passé aussi "inaperçu" lors de sa sortie en salle...

Très bonne réalisation de Georges Clooney, c'est assez impressionnant pour un début! La direction photo est très intéressante et quelques longs plans séquences et certaines transitions sont incroyablement bien dirigées. La performance des acteurs est très honorable (Rockwell est crédible, juste assez nuancé et Clooney et Berrymore sont fidèles à eux-mêmes). Mais celle qui s'en tire le mieux est sans aucun doute : Julia Roberts! Dans un rôle inhabituel, beaucoup plus cru, elle joue une femme fatale extraordinaire, empreint de son charisme infernal. Un bon film, tant au niveau de la forme que du contenu.

Ce film s'articule avec talent sur ce destin particulier. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le scénario est riche et les acteurs excellents. La première réalisation de George Clooney sera donc une totale réussite si l'ensemble ne trainait pas en longueur.

Un bon film qui traine un peu en longueur mais qui constitue un agréable moment de cinéma

George Clooney fait fort avec son premier film inspiré d'un personnage réel où un producteur de télévision est engagé par la CIA à des fins meurtrières. Evidemment, le film ne se prend pas au sérieux, et la réalisation est assez déjantée, grâce notamment au jeu déchaîné de Sam Rockwell, sans oublier des idées qui détournent habilement les clichés du film d'espionnage ou un mélange entre ce qui est réel et ce que le personnage principal imagine. D'ailleurs, on ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, d'où le charme du film, charme qui s'ajoute donc à un niveau global de qualité. Très recommandé.

Clooney part un peu dans tous les sens pour cette bio-fiction d'un personnage haut en couleurs des années 50.

L'ésthétisme y est, le ton décalé aussi,mais ca reste un peu confus.

Si vous avez du temps à tuer, ce divertissement pourra peut-etre vous offrir un certain réconfort, à défaut d'un réconfort certain.

Discrètement, sans coup d'éclat et tout en sobriété, Clooney réussit un très bon film hanté par une ambiance bien particulière. A ne pas manquer.