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Pour son premier film, Clooney signe un biopic tiré d'une histoire vraie qui prouve qu'il a aussi du talent derrière la caméra. Cette œuvre retrace l'histoire de Chuck Barris, qui était animateur de jeux télévisés et secrètement agent de la CIA dans les années 60/70. Étant basé sur une autobiographie (qui n'a jamais été confirmée ou invalidée par les autorités), il est normal que cela ne se termine pas sur un retournement de situation grandiose. Le film manque globalement d'intensité grandissante pour être qualifié de vrai thriller. Le seul moment où la tension monte
spoiler:
est lorsque le héros apprend l'existence d'une taupe, mais cela
ne dure que 10 minutes tout au plus. Le reste se concentre sur la difficulté de Chuck à concilier sa vie publique en tant qu'animateur, sa vie privée avec son amante Penny et sa vie de tueur à gages. Cela montre mieux ses états d'âme et sa psychologie que lorsque que le film veut nous faire comprendre que Barris prend beaucoup de plaisir à tuer. Ces scènes sont réussies d'un point de vue cinématographique mais ça méritait d'être plus approfondi et un peu moins direct. La vraie force du film est la réalisation de Clooney qui est impeccable. L'aspect encre de Chine lorsque l'on découvre le passé du héros, le froid qui se dégage des décors lorsqu'il rencontre les contacts de la CIA, les scènes au cinéma avec les premières conquêtes de Chuck, chaque plan contient une idée, la plupart du temps visuelle (de par les couleurs notamment). Deux scènes sont à retenir spoiler: : celle qui révèle le cadavre dans la piscine et celle de la crise de paranoïa retransmis en direct à la télé.
Tout cela construit un ensemble réussi mais l’absence du frisson des grands thrillers se fait ressentir.
ne dure que 10 minutes tout au plus. Le reste se concentre sur la difficulté de Chuck à concilier sa vie publique en tant qu'animateur, sa vie privée avec son amante Penny et sa vie de tueur à gages. Cela montre mieux ses états d'âme et sa psychologie que lorsque que le film veut nous faire comprendre que Barris prend beaucoup de plaisir à tuer. Ces scènes sont réussies d'un point de vue cinématographique mais ça méritait d'être plus approfondi et un peu moins direct. La vraie force du film est la réalisation de Clooney qui est impeccable. L'aspect encre de Chine lorsque l'on découvre le passé du héros, le froid qui se dégage des décors lorsqu'il rencontre les contacts de la CIA, les scènes au cinéma avec les premières conquêtes de Chuck, chaque plan contient une idée, la plupart du temps visuelle (de par les couleurs notamment). Deux scènes sont à retenir spoiler: : celle qui révèle le cadavre dans la piscine et celle de la crise de paranoïa retransmis en direct à la télé.
Tout cela construit un ensemble réussi mais l’absence du frisson des grands thrillers se fait ressentir.
Premier film du premier de la classe
L’histoire de Chuck Barris qui prétend dans son livre avoir mené une carrière de tueur professionnel pour le compte de la CIA et parallèlement une carrière d’animateur de télé-réalité à succès de 1976 à 1980. Précurseur du genre Jeu TV.
Sam Rockwell (Barris) nous joue le clown, le visionnaire, le monstre et enfin le paranoïaque avec une facilité époustouflante, il est captivant.
Drew Barrymore est pétillante. Cette fille a vraiment du chien et du talent.
Clooney a diablement bien réalisé son premier film. Presque trop. Tout est nickel : la réalisation, l’image, les époques, les acteurs. Les copains d’Ocean font même une apparition clin d’oeil.
Ce mec est un surdoué : Beau, intelligent, charismatique et humaniste. Qui organise la répartitions des talents ? Et s’il avait vendu son âme au diable ?
Un premier film sans faute.
L’histoire de Chuck Barris qui prétend dans son livre avoir mené une carrière de tueur professionnel pour le compte de la CIA et parallèlement une carrière d’animateur de télé-réalité à succès de 1976 à 1980. Précurseur du genre Jeu TV.
Sam Rockwell (Barris) nous joue le clown, le visionnaire, le monstre et enfin le paranoïaque avec une facilité époustouflante, il est captivant.
Drew Barrymore est pétillante. Cette fille a vraiment du chien et du talent.
Clooney a diablement bien réalisé son premier film. Presque trop. Tout est nickel : la réalisation, l’image, les époques, les acteurs. Les copains d’Ocean font même une apparition clin d’oeil.
Ce mec est un surdoué : Beau, intelligent, charismatique et humaniste. Qui organise la répartitions des talents ? Et s’il avait vendu son âme au diable ?
Un premier film sans faute.
film assez spéciale mais qui donne envie d'aller jusqu'au bout du visionnage. il interroge sur qu'est-ce que le sens de sa vie, jusqu'où peut on aller pour l'atteindre, qu'est-ce que la réussite, le bonheur?.. On a vu mieux sur le sujet mais là, il s'agit d'un biopic donc le scénario doit respecter l'histoire de cet homme. Néanmoins, un bon casting avec une réalisation intéressante
George Clooney s’exerce à faire un thriller comique avec du style. Ca donne quoi ? Un très bon film qui passe de l’absurde au sérieux en un clin d’œil. Plein de décors, beaucoup de personnages bien sympathiques, des seconds rôles stupéfiants, et surtout un acteur principal d’une rare crédibilité. On s’y perd un peu parfois tant le sujet est vaste, mais le coup d’essai s’avère efficace.
Un film qui frappe un grand coup malgré son petit budget, "Confession d'un homme Dangereux" est avant tout une histoire vraie réalisée avec brio par George Clooney. Ce dernier, grand défenseur du cinéma intelligent, nous livre cette fois-ci la biographie de Chuck Barris, à la fois animateur de jeux télévisés et tueur pour le compte de la CIA. On distingue un style proche de celui de Steven Soderbergh, notamment sur certains plans assez astucieux et cette capacité de transition hors du commun.
Par contre, Clooney a eu la fâcheuse idée d'incruster des bribes d'interview au milieu du film, ce qui n'apporte absolument rien et coupe complètement le rythme. Par ailleurs, le film perd un peu de son intensité vers la fin.
Par contre, Clooney a eu la fâcheuse idée d'incruster des bribes d'interview au milieu du film, ce qui n'apporte absolument rien et coupe complètement le rythme. Par ailleurs, le film perd un peu de son intensité vers la fin.
Je l’avais déjà vue il y a longtemps et avait bien aimé mais maintenant qu’il est repassé sur Arte je me rends compte à quel point pour son premier long métrage George Clooney a effectué un coup de maitre. Il faut dire que l’animal disposait d’un sujet en or scénarisé par le top du début des années 2000, le bien nommé Charlie Kaufman.
Avec son montage et ses plans complexes, on sent la volonté de George de démontrer sa maestria à un peu comme un étudiant fraichement sorti de son école de cinéma désireux de prouver sa valeur au monde. Ici il semble dire que les années Urgences, Batman, Le Pacificateur et Hors d’atteinte sont définitivement derrière lui.
Très riche, on retrouve dans Confession d’un homme dangereux beaucoup d’éléments qu’on pourrait rattacher au « Cinéma démocrate » américain. C’est un film de potes (Montage de Steven Soderbergh, figuration d’autres membres de la clique d’Ocean eleven) et une ode au beautifull loser à la manière des frères Cohen. En plus de ça, le réalisateur nous propose une œuvre épique et scorcessienne s’étalant sur des décennies, ainsi qu’un véritable film d’espionnage. Magie ! Ce qui sur le papier pourrait paraitre confus donne à l’écran un tout maitrisé et cohérant. L’autre bonne idée du film, c’est qu’a part à la fin où Chuck Barris se confesse à sa femme (On sent bien qu’ici Chuck Barris est le réalisateur et que Penny représente le spectateur à qui il s’adresse) on ne remet jamais en cause la véracité des dires de l’auteur. Il est dit : « Si vous devez choisir entre la vérité et la légende, choisissez la légende » C’est d’autant plus pertinent quand la discipline qu’on pratique est le cinéma.
Avec son montage et ses plans complexes, on sent la volonté de George de démontrer sa maestria à un peu comme un étudiant fraichement sorti de son école de cinéma désireux de prouver sa valeur au monde. Ici il semble dire que les années Urgences, Batman, Le Pacificateur et Hors d’atteinte sont définitivement derrière lui.
Très riche, on retrouve dans Confession d’un homme dangereux beaucoup d’éléments qu’on pourrait rattacher au « Cinéma démocrate » américain. C’est un film de potes (Montage de Steven Soderbergh, figuration d’autres membres de la clique d’Ocean eleven) et une ode au beautifull loser à la manière des frères Cohen. En plus de ça, le réalisateur nous propose une œuvre épique et scorcessienne s’étalant sur des décennies, ainsi qu’un véritable film d’espionnage. Magie ! Ce qui sur le papier pourrait paraitre confus donne à l’écran un tout maitrisé et cohérant. L’autre bonne idée du film, c’est qu’a part à la fin où Chuck Barris se confesse à sa femme (On sent bien qu’ici Chuck Barris est le réalisateur et que Penny représente le spectateur à qui il s’adresse) on ne remet jamais en cause la véracité des dires de l’auteur. Il est dit : « Si vous devez choisir entre la vérité et la légende, choisissez la légende » C’est d’autant plus pertinent quand la discipline qu’on pratique est le cinéma.
Ce film m'a surpris, le style et l'ambiance du film nous entraine, j'ai beaucoup aimé le sujet abordé: le but de la vie, les erreurs de la vie et ce qu'on en retire a la fin. Il y a dans ce film de l'humour, de la sincérité, très beau.
Le sujet a de quoi plaire : un homme a la double vie agent de la CIA/producteur d'émissions télé!
Je ne connaissais pas du tout cette personne ni son histoire et la manière dont c'est traité est très originale et divertissante.Je n'ai pas réellement accroché mais le film est plaisant!
Je ne connaissais pas du tout cette personne ni son histoire et la manière dont c'est traité est très originale et divertissante.Je n'ai pas réellement accroché mais le film est plaisant!
Lorsqu'un acteur d'une telle envergure passe derrière la caméra, il faut pour le séduire un script en béton. La rencontre entre le brillant Clooney et le génial Kaufman fait des étincelles. Pour l'occasion, le scénariste le plus barré d'Hollywood s'assagit (du moins en apparence) pour adapter au cinéma l'autobiographie qui n'en est pas réellement d'une d'une figure de la télé des années 70, Chuck Barris, animateur télé qui prétend avoir été tueur à gages. Et Clooney connait bien le monde de la télé, son propre père étant animateur de talk-shows (y aurait-il ajouté de sa propre expérience...). Excellente matière première pour George qui en profite pour faire un drôle de mélange entre Aviator et Arrête moi si tu peux (que se soit par certains aspects de la mise en scène que sur quelques un des sujets traités). En ajoutant au passage un peu de frères Coen et leur atmosphère glauque, il impose son style, décontracté et passionné. Et il met sa mise en scène au service d'un scénario mystérieux. Les scènes, qui n'ont presque aucun lien apparent entre elles, sont pourtant d'une grande fluidité grâce à l'ex qui utilise par exemple d'habiles transitions qui collent avec l'esprit kaufmanien. Sam Rockwell, avec ses faux airs de Sacha Baron Coen ou d'Adam Sandler, fait des merveilles en incarnant le seul personnage du film qui soit approfondi, les autres gardant un certain mystère. Le seul bémol de l'ensemble, mis à part la fin un peu confuse, est de ne pas retranscrire la joie que procurait habituellement un final composé par le cerveau infini de Kaufman (sans doute pour ça qu'il n'a pas aimé le résultat à l'écran). Mais on t'en veut pas George.
lunaire, décalé, torturé... ce film a beaucoup de charme, une ambiance prenante.
Le film lui meme en vaut 4 mais la prestation de Rockwell est tellement énorme que je ne peux pas noter ce petit chef d'oeuvre autrement que par 5 grosses étoiles.George Clooney nous prouve qu'il n'est pas seulement un bon acteur, son film est reconstitué dans une ambiance originale et travaillées.La meilleure biopic que j'ai vu jusqu'a ce jour!
Un premier film de l'acteur/réalisateur/producteur Georges Clooney maitrisé, mélange de comédie et de thriller portée par un agréable casting (Sam Rockwell est aussi impeccable que dans "Moon") et deux caméo très sympathique (Brad Pitt et Matt Damon, restant 3secondes à l'écran). On a droit à de nombreux styles d'images pour diverses époques ou lieux qui peuvent paraître un peu excessif à l'écran par moment. Le scénario est original et tiré de faits réels mais rien n'est véridique... Ce film reste une légère déception, je m'attendais à mieux et surtout à un rôle plus consistant pour Maggie Gyllenhaal (A l'adresse des modérateurs d'AlloCiné : modifier ça sur la fiche du film, elle est marqué dans les rôles principaux alors qu'on la voit seulement 5 minutes). Globalement, "Confessions d'un homme dangereux" est un film correct qui ne m'a pas passionné.
Super film de Georges Clooney avec un époustouflant Sam Rockwell. La réalisation est très surprenante, l'univers est assez loufoque avec un humour très décalé, non, j'ai vraiment adoré. C'est fou qu'il ait fait un bide pareil à sa sortie ...
Un Sam Rockwell énorme,une histoire géniale,un humour noir réglé au centimètre...Bref un chef d'oeuvre!
Rien à dire de plus...
Rien à dire de plus...
Avec Confessions d'un homme dangereux, George Clooney signe un très bon premier film derrière la caméra. Entre une mise en scène très réussie, des acteurs qui jouent à la perfection et une bande son efficace, ce film est une réussite sur beaucoup de points alternant avec brio entre les deux vies de Chuck Barris. Mention spéciale à Sam Rockwell qui interprète avec grande aisance ce dernier.
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