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Thomas Roavina
24 abonnés
348 critiques
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2,5
Publiée le 17 novembre 2007
Chuk Barris à existé, c'est sur. Créateur d'emissions débiles pour la télé, il à écrit un livre dans lequel il dit avoir été un executeur pour la C.I.A sous le nom de Sunny Sixkiller, il aurait tué plus de 30 personnes !! Ce producteur télé était connue pour être quelqu'un qui aimé se faire remarquer, son livre "Confessions of dangerous mind" pourrait en être la preuve. Pouvant être le sujet d'un trés bon film, George Clooney, acteur passant derrière la caméra se passione pour le récit de cet homme mythomane ou dénonciateur ? Déjà une bonne chose pour l'ancien Dr Doug Ross qui tente de donner un ton totalement décalé a son film en adéquation avec le personnage principale. Ne se prenant jamais au sérieux, Clooney livre peu à peu un film plein de fantaisie qui à ainsi un regard objectif vis à vis de Chuk Barris. Sam Rockwell trop rare à l'écran campe un producteur atypiquement drôle qui m'a rappellé les folies d'un Peter Sellers et l'humour convenue mais agréable d'un Jerry Lewis. Construit à la manière d'un certains "Citizen Kane", le film est entrecoupés de fausses ou vraies interwiews de gens ayant aimés ou destestés Chuk Barris. Quoique là la methode de construction rapelle plutôt Woody Allen pour le comique trés présent. Le film souffre de son rythme inégal, et de sa longueur qui si je me souviens n'est pas si long que ça mais il semble s'étendre inutilement. C'est vraiment tuant. A part Chuk Barris qui est le moteur du film, tout tient sur sa personnalité délirante, les seconds rôles affluant ne sont pas traités avec autant de passion. Clooney a aussi voulu inclure une thématique du desepoir qui est mal rendue. Il a aussi voule présciser le trouble que ressent Chuk lorsqu'il tue, un mélange de peur et de plaisir mais cela reste étudié de loin car le côté fantaisiste glamour prend le pas sur tout. Un petit conte plaisant sans plus.
George Clooney n'est pas simplement le play-boy d'Hollywood auquel il ressemble. Acteur talentueux au charme indéniable, il nous prouve avec cette première réalisation qu'il peut être également doué derrière une caméra. S'intéressant au parcours de Chuck Barris, producteur de télévision qui proclamait dans son autobiographie avoir travaillé pour la CIA et tué 33 personnes (ce que personne ne peut prouver, bien évidemment), Clooney nous livre un film assez inclassable, se démarquant par son aspect décalé et ses effets de mise en scène qui confinent aussi bien à l’esbroufe qu'au talent. Le scénario, sans chercher à savoir si Barris ment ou non, met donc en scène ses péripéties alors qu'il produit des émissions télévisées débiles et trouve des prétextes pour aller en Europe assassiner des gens au nom de son pays sans avoir l'air de se rendre compte de la gravité de la chose. La nonchalance et la légèreté du film, à l'image de Clooney lui-même et du personnage de Sam Rockwell (excellent, il faut bien le dire), le rend encore plus intéressant et l'on se passionne sans problèmes pour ces confessions, aussi plaisante qu'effrayantes, dépendant à quel degré on les prend.
Les premiers pas de Georges Clooney derrière la caméra sont plutôt encourageants. Sa réalisation est stylée, sa photographie recherchée et bénéficiant en plus d'un très bon travail sur les couleurs (plusieurs contrastes nottamment entre le noir et blanc ainsi qu'avec le fluo). Ce qu'on aurait aimé en outre serait un film moins inégal. Le scénario est beaucoup trop démonstratif et n'insiste pas assez sur la descente aux enfers de Chuck Barris ; ainsi Confessions d'un homme dangereux ne devient que pur spectacle. Clonney a cependant trouvé l'interprète idéal : Sam Rockwell dans une prestation à la fois fiévreuse et troublante. On aimerait le voir plus souvent...
'Mon nom est Chuck Barris. J'ai écrit des chansons pop, j'ai été producteur de télévision, j'ai inondé le petit écran d'émissions d'une terrifiante débilité. Et j'ai tué trente-trois personnes.' Voici comment Chuck Barris résume sa vie. "Confessions d'un homme dangereux" est tiré de son autobiographie. C'est donc une histoire vraie, et c'est peut-être la raison pour laquelle le scénario est assez fade et pauvre en rebondissements. Peut-être une adaptation libre de la vie de Barris aurait été plus intéressante. Mais il y a aussi un autre problème, pour moi, ce sont les acteurs... Déjà, j'ai acheté le film presque uniquement pour Sam Rockwell, acteur que j'adore, eh bien il est le seul à être vraiment bon. Julia Roberts est une actrice que je ne supporte que difficilement, tout comme George Clooney ( également réalisateur du film ), dont je ne suis pas du tout fan. Reste Drew Barrymore, pas mauvaise dans son rôle, et des apparitions clin d'oeil de Maggie Gyllenhaal, Brad Pitt ou Matt Damon. La réalisation est correcte, l'esthétique est soignée, les couleur sont originales et belles, mais le film est lent et mou, il ne se passe pas grand chose et l'histoire n'intéresse jamais totalement... Au final, on peut dire que le film tout entier repose sur la bonne prestation de Sam Rockwell!
En adaptant l'autobiographie confidentielle de Chuck Barris, producteur et présentateur de reality shows débilitants et tueur pour le compte de la CIA à ses heures perdues (sous la couverture idéale, là je suis admiratif), George Clooney signe une première réalisation qui ne marquera pas forcément les mémoires mais s'avère plus que correcte quand on connait la tendance des acteurs à se planter de l'autre côté de la caméra. Clooney parvient à capter l'attention du spectateur tout au long de son métrage grâce à une palette de tons très disparate et à une réalisation pas excessivement dingue mais composée d'un paquet de petites trouvailles (ellipses visuelles, splits-screens, transitions astucieuses..) qui mises bout-à-bout donnent un sentiment de dynamisme au film. On se plaira aussi à analyser la mise en scène à plusieurs reprises. Quant à l'intrigue, elle se laisse suivre, là encore sans marquer outre mesure. Le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie rend la vie de Barris d'autant plus intriguante mais on a tout de même l'impression d'effleurer sa personnalité, là je pense en particulier au plaisir que lui procure le meurtre. Clooney simplifie autant la psychologie de Barris que la complexité du scénario, pour rendre l'histoire accessible et l'homme savoureux: on se tient en effet assez éloigné, il ne s'agit pas d'une étude de caractère précise mais d'un film d'espionnage couplé à une comédie de mœurs, un tout pas déstabilisant, même assez attendu (le coup de la taupe je l'avais vu venir de très loin, mais bon Chuck aussi donc ça va). A noter tout de même le (double) caméo le plus furtif et le plus malin depuis longtemps. Un film qui ne me marquera pas du tout mais qui fait son effet le temps d'1h50.
Une bonne mise en scène, des acteurs de talent très à l'aise dans la peau de leur personnage, mais un très long milieu de "vide", ou pendant une bonne partie du film, on stagne, tout reste au même point, dommage car le début et la fin sont vraiment très captivant et réussit !
« Confessions d'un homme dangereux » est un film au scénario intéressant avec un bon casting. Bizarrement, je n’ai pas vraiment accroché sans trop savoir pourquoi. Et pourtant, la réalisation est acceptable quoiqu’un peu confuse, l'esthétique est soignée, les couleurs sont originales et belles. Le film m’a paru mou et lent malgré la bonne prestation de Sam Rockwell. Entre le conte moral, le thriller d'espionnage et la comédie noire, l’immersion n’est pas garantie.
Très bonne réalisation de Georges Clooney, c'est assez impressionnant pour un début! La direction photo est très intéressante et quelques longs plans séquences et certaines transitions sont incroyablement bien dirigées. La performance des acteurs est très honorable (Rockwell est crédible, juste assez nuancé et Clooney et Berrymore sont fidèles à eux-mêmes). Mais celle qui s'en tire le mieux est sans aucun doute : Julia Roberts! Dans un rôle inhabituel, beaucoup plus cru, elle joue une femme fatale extraordinaire, empreint de son charisme infernal. Un bon film, tant au niveau de la forme que du contenu.
Georges Clooney signe là une belle réussite cinématographique, le côté documentaire apporte même un plus et qd on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, on est bluffé qu'un tel personnage ait existé! à voir absolument!
Comédie un peu foutraque où le bon et le mauvais cohabitent, à l'image du récit rocambolesque dont il est tiré. La réalisation est bonne sans être extraordinaire. N'est pas Ethan Coen qui veut.
Je sais c'est un peu tard mais ça en valait la peine ! Un film de virtuoses : de la vie, du cinéma et de la caméra. Par certains côtés presque nouvelle vague, mais avec l'aspect pro des budgets et du savoir-faire des productions américaines. Plus personnel que les produits Soderbergh, mais toujours une BO nickel. C'est bon de voir ces acteurs se faire plaisir, Hauer en premier.
George Clooney nous donne un film des plus ambigus ! Traitant son sujet avec précaution, il instaure une part de fiction dans cette histoire dont la véracité n'a pas été prouvée ! Soutenu par de très bons seconds rôles, Sam Rockwell insuffle tout le côté dérangeant du film : par son humour, son dynamisme, son aisance autant avec un micro qu'avec une arme, il capte toute la dangerosité de cette double identité. Il n'a de toute évidence pas volé son Ours d'Argent à Berlin. Quant à George Clooney, il réalise un premier film très maîtrisé et surpasse sans mal son modèle Steven Soderbergh.
Pour sa première réalisation, George Clooney fait des merveilles! Scénario béton, ambiance puissante et dialogues hilarant, le film nous entraîne sur les traces de ce producteur de jeux télévisés complétement timbré brillamment interprété par le magnétique Sam Rockwell. Une réussite totale. Dommage que les autres films de Cloney n'aient pas suivit le même chemin.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 mars 2021
Le personnage de Barris joué par Sam Rockwell est totalement dénué d'attrait d'intérêt ou de charisme. Ce film l'examine minutieusement depuis sa jeunesse jusqu'à son effondrement en tant que tueur de masse accompli mais lui ne change jamais. Même sa coiffure reste la même. Sa liaison interminable et sans amour avec une fille Drew Barrymore dérive également sans être affectée par aucune influence extérieure. Les dizaines de badinages sexuels de Barris comme ses dizaines de meurtres tombent comme des cailloux dans un puits sombre. Les sentiments qu'il éprouve se traduisent essentiellement par des monologues en surimpression. Le résultat est un tableau violent mais pas horrifiant pas sexy, vulgaire mais pas humain à la fois cérébral et volubile et vide de sens. Les seuls plaisirs que l'on peut trouver dans cette histoire sont dans les recréations de la télévision d'antan. Existe-t-il un homme à l'âme si morte qu'il ne ressente aucune nostalgie pour le comique ou le son du maillet de Jamie Farr frappant le gong. Pourtant ces éclairs de brillance ne font que renforcer notre désir d'échapper au cauchemar de Confessions d'un homme dangereux. Rien ne ressemble autant à la légèreté que de voir Julia Roberts en tueuse sophistiquée terrée dans une chambre d'hôtel de Berlin-Est avec ses armes citant Nabokov et prononçant mal son nom...