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DaeHanMinGuk
179 abonnés
2 265 critiques
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2,0
Publiée le 12 mai 2019
Ce film se laisse regarder mais manque cruellement de rythme : que de longueurs ! ... Pourquoi faire un film de cette durée alors qu'on aurait pu "libérer" le spectateur une demi-heure plus tôt ? spoiler: Sinon, le principe d'entretenir le doute sur la véracité du passé d'agent secret du héros est pas mal et j'ai adoré la scène de la sortie de l'église mais, au niveau de la réalisation, on ne peut s'empêcher de penser à "Un Homme d'Exception" (A Beautiful Mind) et la comparaison n'est pas à l'avantage de"Confessions d'un Homme Dangereux" ... George Clooney, réalisateur, n'a pas encore le talent d'un Ron Howard mais, comme c'est son premier film, je serai très indulgent. Ce qui me gène davantage, c'est que le personnage principal me fait davantage penser à un agent secret comme "Austin Power" qu'à un Gorille, un Tigre ou un James Bond. Est-ce qu'un homme aussi insignifiant aurait pu tuer 33 personnes ? J'ai davantage "accroché" sur les moments du film consacrés à son métier de producteur de jeux télévisés. Chapeau, pour finir, au distributeur du film qui aurait pu avoir la conscience professionnelle de regarder le produit fini une fois les sous-titres rajoutés sur la version originale. En effet, quel choix magnifique que des sous-titres blancs sur des scènes se déroulant dans la neige ... Blanc sur blanc, ce n'est même pas la peine d'essayer de lire les sous-titres ! Ce qui est drôle, c'est que le même problème s'était produit pour le sous-titrage d' "Un Homme d'Exception" : serait-ce le même distributeur pour les deux films ?
Première réalisation de George Clooney, pleine d'assurance et de qualités mais agaçante aussi par des signes d'auto-satisfaction. Rien d'inintéressant mais peu mémorable au final.
Pour sa première réalisation Georges Clooney s'en tire avec un certain brio. Tiré de la biographie de et par Chuck Barris, un présentateur tv américain qui connut son apogée dans les sixties et qui a toujours prétendu avoir en parallèle de sa vie publique, une vie plus sombre en tant que tueur pour le compte de la CIA, "Confession d'un homme dangereux" possède des qualités incontestables : une mise en scène propre et soignée, un Sam Rockwell époustouflant dans son premier véritable grand rôle, une brochette d'acteurs de talent. Pour ma part ce que je reproche à ce film c'est son côté melting-pot, il y a à la fois du film noir, de la comédie, du thriller, du pastiche, cela fait beaucoup pour une même réalisation. Pour son premier passage derrière la caméra le grand Georges s'est peut être laissé trop tenté par un côté "démonstration".
Scénario intéressant mais je n'ai vraiment pas accroché à la mise en scène de Clooney, qui noie un peu l'intrigue principale. Dommage car au niveau des acteurs le talent est au rendez-vous.
Pour sa première réalisation, George Clooney adapte l’autobiographie de Chuck Barris, cet homme qui en apparence, n’a rien d’extraordinaire, a pourtant mené une vie hors du commun ! Présentateur d’émissions télévisées, parallèlement à cela, il était aussi exécuteur (tueur professionnel) pour le compte de la CIA ! ! Par le biais de multiples reconstitutions ou d’interviews, George Clooney stylise sa mise en scène et réussit brillement son tout premier long-métrage, de par son scénario, captivant et ses interprètes, d’où l’excellent choix d’avoir réuni au sein du même film : l’épatant Sam Rockwell, aux côtés de Drew Barrymore, Julia Roberts & Maggie Gyllenhaal. Sans oublier les apparitions furtives de deux guests : Brad Pitt & Matt Damon. Confessions d'un homme dangereux (2003) confirme le potentiel de cet acteur désormais réalisateur et prouve une fois de plus que Sam Rockwell est un acteur de talent ! !
Grand copain des frères Coen et de Steven Soderbergh avec qui il ouvrit une boîte de production, George Clooney se retrouva derrière une caméra, comme prévu, pour Confessions d’un Homme Dangereux, faux biopic de Chuck Barris.
Une histoire de mythomanie se devait d’être proche de son personnage principal et jusque là, le script de Charlie Kaufman et la mise en scène de George Clooney assurent, tant ils sont proches de Barris joué par un excellent Sam Rockwell. Le vrai problème, c’est que le film ne se concentre que sur lui et occulte les personnages secondaires, pourtant bien interprétés (on parlera surtout de Julia Roberts et Robert John Burke), ce qui provoque très vite un petit ennui chez le spectateur qui voit un homme se mentir à lui-même plus qu’autre chose. Les partis pris de mise en scène de Clooney sont très fortuits, avec ces surexpositions de la lumière pour coller à l’époque. Ca se regarde donc pas mal filmer, mais sans véritable déplaisir pour le spectateur, tant Rockwell abat un travail formidable.
On ne peut donc qu’être déçu, donc, du manque de personnage, du manque cruel d’intérêt du personnage et de la lenteur du script, qui perd souvent son spectateur dans la temporalité de son récit pourtant pas si déstructuré.
Bonne surprise. Pour son premier film, George Clooney s'en tire avec les honneurs. Il a un vrai sens de la mise en scène et un vrai soucis de l'esthétisme. Confessions d'un homme dangereux est un film réussi, pas génial, mais avec un scénario intéressant, trouble et mystérieux. On se prend d'intérêt pour cette histoire (dont je ne connaissais absolument rien à la base) et sous la caméra de George Clooney ce qui aurait pu donner lieu à un petit film moyen devient finalement un bon film. Bref, une bonne surprise.
Complétement dingue cette histoire d'animateur-tueur pour la CIA, on a parfois du mal à y croire mais le film est très convainquant. Très bonne maîtrise des acteurs et une belle mise en scéne pour les débuts de Clooney derrière la caméra.
"Confession d’un Homme Dangereux" marque le premier passage de George Clooney derrière la caméra (même si ça ne l’empêche pas de tenir un rôle dans son film), un biopic relatant la double vie de Chuck Barris producteurs d’émissions télé à succès et tueur pour le compte de la CIA à ses heures perdues. Le sujet est d’ailleurs très documenté grâce notamment au vrai Chuck Barris présent sur le projet, Clooney ne porte jamais de jugement sur les faits ou l’histoire de l’homme il réussit à ne prendre aucun partis (Chuck Barris affabulateur ou pas ?), il se contente de mettre en scène cette histoire magnétique d’un monsieur-tout-le-monde qui découvre ses grandes faiblesses. Dans le rôle principal Sam Rockwell fait des merveilles à la fois loser et inquiétant il nous emporte à chaque fois, Drew Barrymore en écervelée et Julia Roberts froide et séduisante représentent un des plaisirs de Chuck Barris. A noter la présence clin d’œil de Brad Pitt et Matt Damon dans une scène. Clooney réussit un thriller comique stylisé et divertissant.
Il y a comme une grande vague néo-hollywoodienne et caméogène formée par Soderbergh autour d'Ocean's Eleven, vague portant dans son écume des curiosités dignes d'ouvrir un millénaire ainsi que Full Frontal et Confessions d'un homme dangereux. Clooney est pour la première fois à la réalisation et diantre, il ne démérite pas ! Ses plans sont impressionnants, souvent télévisuels mais aussi souvent lisses et techniques.
En revanche, le réalisateur ne cherche pas à créer la tension. Sam Rockwell s'en nourrit toujours, et c'est un peu sevré de force que l'acteur va jouer la vie d'une personne encore bien vivante à l'époque, et dont il est surprenant que la vie soit racontée ainsi, sans glorification, brute et seulement embellie par les paillettes cinématographiques. En fait, le film est l'adaptation où Chuck Barris, l'intéressé, s'invente une carrière de tueur à la CIA ; le script que cela donne est malheureusement aussi peu crédible que le livre au regard de la CIA elle-même.
Seul l'aspect schizophrénique prononcé vient à la rescousse. Sérieusement, j'ai cru dur comme fer, pendant les trois quarts du film, que Barris serait diagnostiqué comme tel (Confessions of a beautiful mind !). Mais c'est une fausse alerte, et la tâche de réalité l'éclabousse comme elle a éclaboussé d'autres dignes films biographiques comme Big Eyes. L'ambiance est souvent détestable, s'exhibant en de grands moulinets sur la corde raide de l'adaptation d'une vraie vie, et la preuve de sa chute est mon interprétation totalement à côté de la plaque en direct.
Pour sa première réalisation, George Clooney nous livre le portrait d’un présentateur d’émission télévisée qui travaille aussi comme agent secret. Je ne suis pas fan de George Clooney acteur, mais en tant que réalisateur, il nous livre un bon film. Dans le rôle principal, nous avons Sam Rockwell, très bon acteur que l’on voit malheureusement assez peu au cinéma. Et quand on le voit, il ne choisit pas toujours bien ses rôles (Charlie’s Angels, ...). D’ailleurs, une des Charlie’s Angels joue dans ce film : Drew Barrymore. Elle incarne la petite amie de Sam Rockwell. J’ai beaucoup aimé l’histoire du pauvre type qui mène une double vie. Entre ses émissions télé, aussi absurdes les unes que les autres, et sa vie d’espion, plus palpitante pour lui, Chuck Barris (Sam Rockwell) ne s’ennuie pas. Le début prend un peu de temps à démarrer, mais au final, on ne s’ennuie pas. La fin est excellente, et la réalisation vraiment pas mauvaise pour un débutant derrière la caméra. En tout cas, ça me donne envie de voir les autres réalisations du monsieur qui aime le café.
Premier film de Georges Clooney qui prouve ici que la casquette du réalisateur lui sied parfaitement. Point noir du film : l'histoire n'est pas toujours passionnante. Mais pour le traitement, solide, permet de passer un bon moment de cinéma.
Coup d'essai, coup de génie pour un Georges Clooney totalement impliqué dans le scénario déjanté de Charlie Kaufmann. La mise en scène est stylisée et sert totalement un scénario comme on n'en a jamais vu. Quant à Sam Rockwell, c'est un grand acteur.
Les premiers pas derrières la caméra de George Clooney sont très convaincants. Si plastiquement il fait preuve d'inventivité et qu'il dirige très bien ses acteurs, le fond manque encore un peu d'audace. Le film quant à lui est assez inégal, la faute au scénario de Charlie Kauffman que l'on devine trop tailladé par les producteurs. On attend la suite.