Faire un remake de Conan, ça puait la merde dès le début. Mais le réalisateur à réussi l'exploit de le rendre encore plus grotesque que l'original. Avec 90 000 000 $ de budget, le film n'a le droit à aucun décor réussi, des effets spéciaux dépassés et une musique minable. Et il ne devait plus rester beaucoup pour le scénario. Même les acteurs ne croient pas en leurs personnages tellement ils sont ridicules et stéréotypés. Les figurants ont eux aussi raté leurs rôles ( oui c'est possible ). A la limite les scènes de combats sont presque réussies mais plus de la moitié d'entre elles n'apportent strictement rien à l'histoire. Un joli ratage donc !
La bande annonce laissait présager un film reussit visuellement même si l'histoire restait basique. Mais au final , même le visuel est raté. Rien ne tient la route, que se soit l'histoire , les personnages, les soit disant "boss" ou autres. Jason Momoa à peut être un bon physique pour le rôle, mais n'a pas asser de charisme pour attirer la sympathie. Une grosse décéption.
L'interprétation sans charisme de Jason Momoa est un des nombreux défauts de ce "Conan" de Marcus Nispel qui possède en plus une mise en scène guère brillante. L'histoire n'est pas forcément désagréable à suivre, mais comparer a la version de John Milius, ce long métrage fait vraiment pale figure.
Sans nul doute, le récent Conan le barbare marque probablement le retour le plus prépondérant de ce que l’on peut à juste titre détester le plus dans le cinéma d’aujourd’hui. A commencer par une intrigue sans queue ni tête, une succession ridicule de plans « travaillés », mais surtout un acteur principal possédant le charisme d’une moule mal digérée ! Inutile de s’étaler sur le film fantastique le plus ridicule de ces dernières années.
Je ne serai pas si sévère avec ce film. J’ignore comment joue celui qui double l’acteur, mais en VO, il ne m’a pas semblé que Jason Momoa joue si mal. Comme je l’ai déjà dit, parfois les voix françaises participent en grande partie à la qualité du film surtout si celui-ci est fragilisé par un scénario d’une banalité affligeante. Puis il y a des films avec lesquels on part avec des a priori. Entendu, Conan nouvelle formule ne casse pas trois bras à un barbare, normal, il en a deux. Entendu, tout est largement prévisible aussi prévisible que l’hiver précède le printemps. Ca se laisse regarder, le cerveau est en mode veille mais c’est loin d’être une purge. L’histoire du masque lorgne du côté du Seigneur des Anneaux... bon... on est suffisamment conscient qu’il n’y a pas photo entre les deux. Y a pire : « Transformer 3 », « Expendables », « Arthur et la guerre des deux mondes »...
Pour beaucoup le "Conan" de John Milius est une référence et un chef d’œuvre du genre, personnellement, et même avec beaucoup d’indulgence, je le qualifierais plus de nanar. Ici le reboot des aventures du dernier Cimmérien est orchestré par Marcus Nipsel, un nom qui si on lui ajoute une filmographie donne peine à imaginer ce qui va advenir des futures adaptations des romans de Robert E. Howard. Et bien ça ne trompe pas, la production pouvait pourtant s’appuyer sur un casting contenant de vraies gueules : Jason Momoa ("Stargate Atlantis", "Game of Thrones") qui remplace Schwarzenegger dans le rôle-titre, Ron Pearlman interprétant son père et Stephen Lang qui pouvait encore jouer sur l’aura nouvellement acquise grâce à "Avatar". Au lieu de placer Conan dans un monde où la géopolitique est bien définie on se contente de le découvrir en pleine vendetta contre un ennemi aux intentions peu convaincantes, tout ça sans même développer dans quel univers il évolue. Les autres peuples n’ont guère d’importance et le ton général du film tourne plus à la plaisanterie qu’à une véritable œuvre guerrière et complexe. Mis à part quelques bons effets-spéciaux, il n’y a rien à sauver de ce "Conan".
Après l'horrible "la colère des Titans" je dois dire que j'ai plutôt apprécié (modérément) ce reboot de Conan. En fait il est plutôt banal, reprend pas mal de choses d'autres peplums et le scénario va à l'essentiel. Très agréable de retrouver McGowan et Lang qui sont d'ailleurs, et de loin, les deux meilleurs acteurs du film. Le personnage principal étant d'une fadeur assez exceptionnel (bien que pas au point de sam worthington quand même).
On va dire que ça se laisse regarder (une seule et unique fois) et on n'en garde pas de souvenirs désagréables.
Un film "pas mal" d'un point de vue général. L'acteur principal très bien choisi, surtout au niveau du faciès. Par contre ne pas s'attendre à un scénario fulgurant, il s'agit d'un film de barbare pur sang : beaucoup de sang d'ailleurs, bcp daction. Un film à voir pour passer un bon moment.
Une étoile!et encore j'ai eu du mal à la mettre, mais elle est mise tout simplement par respect pour les employés qui ont travaillé sur ce film et n'avaient pas leur mots à dire sur le contenu. Je suis pourtant un amateur de cinéma très ouvert sur les genres de films, pouvant très bien apprécié un film "commercial" avec très peu de fond comme par exemple les "Transformers" que j'ai adoré. Ici par contre, on touche le fond, on s'y écrase même. VIDE, voilà ce que l'on doit retenir de cet production ayant en plus couté 85millions de dollars et fait en 3D!! J'ai eu l'impression de perdre 1h30 de ma vie devant. A part deux-trois belles images lors de combats, il n'y a rien à retenir, tout est plat, sans charisme, sans sentiments, sans suspense, sans passion, ce n'est qu'une succession de scènes de combats lassantes entre deux dialogues qui tentent de couvrir une histoire sans relief. Même Stephen Lang pourtant convaincant et avec de la prestance en méchant dans "Avatar" et en chef dans la série "Terra Nova" est ici complètement effacé dans son rôle de méchant, comme quoi même lui n'a pas réussi à donner une consistance à son personnage grotesque. Les anciens "Conan" m'avaient laissé de bon souvenirs comme un film épique et entrainant, plus de vingt ans après l'oeuvre connait donc une totale régréssion, sentiment ayant été fortement accentué après dés le lendemain le visionnage du culte "300".
Adaptées sur pratiquement tous les supports connus (comics, films, série télé, dessin animé...), les aventures du héros mythique créé par Robert E. Howard ont droit à un nouveau film après le chef-d'oeuvre de John Millius et sa suite décevante signée Richard Fleischer. Reprenant superficiellement les éléments chers à Howard pour n'en retenir que les défauts des premières nouvelles, à commencer par un sexisme d'un autre âge (alors que Millius déjouait ces pièges en filmant des femmes fortes supérieures à leurs homologues masculins, les personnages féminins sont ici, au pire, des salopes cruelles et perfides, au mieux de simples donzelles en détresse), ce "Conan" next gen est un désastre total, dénué de souffle et de dramaturgie, simple actioner bas du front mal écrit et mal filmé par un Nispel foirant toutes ses séquences d'action et incapable d'apporter une identité visuelle à son film, lui qui avait pourtant fait preuve d'un vrai talent graphique avec sa relecture de "Massacre à la tronçonneuse" et son sympathique "Pathfinder". Pour ce qui est du casting, même topo, les seconds rôles tombant chaque fois dans le ridicule quand Jason Momoa fait preuve d'un non-jeu assez incroyable, bien loin du charisme dont il avait su faire preuve dans "Game of thrones". Plutôt que de vous infliger cette purge qui n'a pour elle que de très beaux décors, je vous conseille plutôt de vous jeter sur les superbes rééditions des écrits de Robert E. Howard ou de vous replonger dans le classique de Millius, merveille de fureur et de lyrisme, au romantisme désespérément beau.
Après avoir ridiculisé quelques classiques du cinéma d’horreur dans autant de remakes pathétiques, Marcus Nispel s’en prend maintenant à une référence de l’héroïc-fantasy en revisitant le personnage de Conan. Dès le prologue, il nous pond un pitch copier-coller sur le Seigneur des anneaux (avec un masques en morceaux à la place des anneaux…), puis nous fait vite comprendre, dans une scène d’accouchement ridicule, que le héros ne sera un gentil petit hobbit mais un soldat barbare viril, sorte de frère éloigné du Prince of Percia, pour faire plaisir aux ados en manque d’adrénaline et nous lance dans une aventure au scénario sans saveur dans un univers absolument pas approfondi. Un nanar idiot, véritable insulte à la version originale de Jonh Milius qui, 30 ans plus tôt, avait d’autres idées créatives que de filmer des combats illisibles et faussement gores avec un système de 3D inutile.