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AMCHI
5 902 abonnés
5 936 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Croisades est un film typiquement hollywoodien et ça se regarde avec plaisir. Malgré son âge Croisades reste toujours à mon avis un grand film et pour ma part il est supérieur au décevant Kingdom of Heaven.
Oeuvre qui date de 1935, Les Croisades est réellement un très grand film de la part de Cecil B De Mille ( Les 10 Commandements ). Ce long métrage relate donc la 3ème croisade qui échouera contre Saladin en raison de la rivalité entre Richard Coeur de Lion et le Français Philippe Auguste. Voila donc un film d'aventure vraiment excellent avec des scènes de batailles vraiment très bien faites pour l'époque. La mise en scène du réalisateur est, a mon sens, vraiment exceptonnelle et le film est truffer de scènes mythiques. Il est, c'est vrai, énormement aider par des comédiens qui sont au summun de leur talent. Que ce soit Loretta Young ( Le Criminel ) dans le rôle de la princesse de Navarre, Henry Wilcoxon ( Les Dix Commandements ) dans le rôle de Richard Coeur de Lion, Ian Keith ( La Piste des Geants ) dans le rôle de Saladin ou encore de C. Henry Gordon ( Scarface de Hawks ) dans le rôle de Philippe Auguste, tous sont véritablement excellents et contribuent énormement à cette oeuvre magnifique. Nous pouvons également rajouter le personnage de l'ermite exceptionnellement interpreter par l'immense C. Aubrey Smith ( Rebecca ). Voici un des plus beaux films d'aventure des années 30 qui possède également des décors absolument magnifiques de la part de Roland Anderson ( Les naufrageurs des Mers du Sud ), des costumes d'une très grande beautés de la part de Travis Benton ( Cleopatre de Cecil B De Mille ) et une superbe partition musicale de la part de Rudolph Kopp ( Les Trois Lanciers du Bengale ). Il s'agit donc d'un des meilleurs films du metteur en scène et je le conseille à tous les fans de films historiques. Un film d'un noir et blanc absolument magnifique et qui possède donc des moments de très grands spectacles, mais qui possède également une magnifique histoire d'amour entre la Princesse de Navarre et Richard Coeur de Lion. Voici donc, à mon sens, un film qui est devenu un véritable chef-d'oeuvre et que je revois à chaque fois avec énormement de plaisir.
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12 474 critiques
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3,0
Publiée le 25 juillet 2010
Cecil B. DeMille ne pouvait manquer de s'attaquer à ce sujet! En 1935, il tournait "Les Croisades" et faisait montre d'un grand respect pour l'Histoire! il raconte lui-même qu'il fit un condensè historique, centrè sur l'annèe 1187, de cette èpoque où les chrètiens, pour des motifs allant de la foi la plus sincère à la plus noire fèlonie et à l'appât du gain, quittèrent leurs maisons pour arracher la Terre sainte aux occupants musulmans, lesquels n'ètaient pas, comme on le prètendait à l'èpoque, des chiens d'infidèles, mais des hommes d'une haute civilisation et des guerriers chevaleresques! De Mille faisait ainsi preuve d'un respect de l'Histoire très inhabituel et inusitè chez beaucoup d'autres! Du beau spectacle avec la prèsence de la dèlicieuse Loretta Young en reine de Navarre et de Ian Keith, parfait en Saladin, chef des infidèles...
Du cinéma hollywoodien pur jus ! De la grandiloquence à tous les étages ! Le scénario est daté ainsi que son traitement : le sujet de la foi parlait plus aux américains de l'époque qu'à un français d'aujourd'hui. Les grandes envolées lyriques des croisés sonnent un peu faux à notre époque. L'histoire d'amour entre Richard Coeur de lion et Bérengère de Navarre se révèle également un peu simpliste. Si Loretta Young (Bérengère) livre une prestation honorable, Henry Wilcoxon qui joue le roi Richard créé un personnage tout à fait caricatural, d'une virilité outrée. Mais l'acteur ne semble pas capable de faire dans la nuance, étant donné son Jules César dans le Cléopâtre du même Demille. Cependant, malgré tous ces points noirs, ce film pourtant long (2h) se laisse voir sans déplaisir. La production est déjà relativement luxueuse : moults figurants, de riches costumes, des scènes de bataille épiques ! Cecil B. Demille a du métier et il sait insuffler dans cette oeuvre un vrai souffle romanesque, à défaut de respecter la vérité historique. Comme un beau livre d'images dont chaque page en appelle une autre, on suit ces croisades sans déplaisir.