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    La Route des Indes
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    54 critiques spectateurs

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    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Plus iconoclaste que jamais, David Lean souffle ici les braises romanesques d’un récit très intimiste, à la limite du mental. En suivant le voyage (intérieur) d’une héroïne qui s’affranchit peu à peu du carcan colonial, s’ouvre à l’altérité du monde et à sa propre sensualité, le cinéaste nous livre un magnifique portrait de femme, complexe et mystérieux… Tournant résolument le dos à l’exotisme et à la fresque historique, Lean articule son récit autour d’un véritable scandale narratif (la visite de la grotte), véritable béance qui ouvre une brèche existentielle dans la narration tout en donnant à ressentir l’impossible acculturation du monde colonial avec cette Inde pleine d’altérité. On retrouvera ce même geste chez le Peter Weir de « Pic Nic at Hanging Rock » ou de « The last wave ». Il fallait la folle audace et l’immense talent de David Lean pour réussir ainsi à marier récit romanesque et narration expérimentale. On lui pardonne donc quelques langueurs narratives et une interprétation un peu trop empesée d’Alec Guiness, pour savourer la modernité intacte d’un film qui prend à bras le corps les mouvements de l’âme et la réflexion historique, le tout à travers un vigoureux geste cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Je viens de revisionner le merveilleux film de David Lean et cela après plus de 10 ans passés, et j'en ai gardé d'aussi belles choses à redécouvrir de l'Inde, avec une partie de ses facettes sociales. ( En Inde, cela peut se traduire par les Castes), que les Britanniques ont bien très vite compris les avantages et les inconvénients de ces dernières, eux quasi omnipotents protecteurs de l'Empire Britannique et eux était les grands maîtres à cette époque et cela datait de: la période coloniale britannique (1750-1947), l'Empire britannique des Indes. Dans ce film extraordinaire l'on peut ressentir un petit avant-goût de la fin du règne Britannique en 1947, cette haine grandissante des indiens vis-à-vis de l'emprise très souvent hautaine et dédaigneuse du peuple Indien, les discriminations de toutes sortes etc, etc. A la longue cela a fini par la goutte d'eau d'eau et le verre d'eau déjà plein= un débordement et une révolution d'indépendance bien méritée et malgré tout tempérée par le Magique, Mahatma Gandhi ("du sanskrit, Mahatma : « Grande Âme ») mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, Qui sans lui cela aurait été un véritable génocide qui a quand même eu lieu, mais de manière moins meurtrière. Juste je relève ce point qui n'apparaîtra pas dans ce film, vu que cela se déroule dans les années 1920, mais déjà de petites secousses se faisaient ressentir et les Britanniques, commençaient sûrement déjà à cogiter sur ces faits qui commençaient doucement, mais sûrement à se propager dans toute l'Inde. Mais le film n'est pas en cette histoire mais relate l'arrivée une jeune Anglaise en Inde, pour des événements personnels que vous découvrirez vous-même en visionnant ce film, où l'on peut découvrir certaines coutumes en usage dans cette contrée précise du film et qui variaient sûrement beaucoup d'un endroit à l'autre de l'Inde profonde. La beauté des paysages, des couleurs, de leurs merveilleux tissus et les épices bien sûr, l'on ne saurait pas parler de l'Inde sans leurs épices et leurs traditions ancestrales. Un pays à multiples facettes où la richesse des uns n’est d'autant plus flagrante que la pauvreté miséreuse des autres. C'est un contraste que l'on découvre bien grâce à la magie de David Lean qui a bien su décrire, ce pays, sans trop de compromis et avec pudeur, cela est bien sûr mon ressenti, sinon, c'est un superbe film même datant de 30 ans qui n'a pas pris une seule ride. L'Inde, qui compte 1.277.803.914 habitants en (2013), c'est-à-dire le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, mais les statistiques prévoient dans le futur que l'Inde aura plus d'habitants que la Chine, c'est dingue, hein!
    Bon je termine par ma notation qui sera bien sûr maximale soit 5 étoiles sur 5.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Malgré un démarrage un peu longuet sur un bon tiers du film, la Route des Indes réserve son lot d’envoûtement sur la suite, grâce aux expéditions solitaires des personnages principaux à travers des paysages absolument grandioses et fascinants. Cette sensation d'exploration et de découverte est partagée grâce à la réalisation de David Lean qui s'attache comme toujours à cette beauté naturelle ainsi qu'à la période dans laquelle se déroule l'histoire : les années 20, époque ou tout est encore à l'état sauvage et reste à découvrir. Mais cette fois-ci, Lean oublie les conquêtes, les batailles, la guerre ou la révolution. Tout est paisible et la seule intrigue qui suit la trame générale du film n'arrive qu'en cours de route : c'est le fameux écho qui déclenchera l'épisode judiciaire. Certains auront l'impression qu'il ne se passe rien. Il est nécessaire de se laisser bercer par l'environnement du film pour y trouver son bonheur en le regardant. Une fois fait, il est plaisant. Par contre, la musique de Maurice Jarre, pourtant oscarisé, m'a paru presque inexistante et sans saveur particulière.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Remarquable en tout point. Le dernier film de David Lean est un chef-d'oeuvre de cinémascope avec une grosse touche intimiste. Le casting est superbe et l'histoire émouvante. A ne pas rater.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Avec son exotisme, on peut tout d'abord penser que "La Route des Indes" va renouer avec le côté épique de "Lawrence d'Arabie" et du "Docteur Jivago", mais il s'agit en vérité d'un film intimiste dans la veine de "La Fille de Ryan". Le choc des cultures est montré de manière frontale mais sans manichéisme et on est touché par ces personnages en pleine tourmente. Dans cette société de castes, comment croire en l'amour et le patriotisme ? Les décors sont fastueux, la nature rebelle, et David Lean filme le tout sous l'influence du même panthéisme qui intervenait dans son précédent long-métrage. L'Inde exacerbe les passions, mais elle est aussi mystique et c'est tout le poids d'une civilisation millénaire qui s'abat sur Adela Quested lors de sa visite dans les grottes. On pense à "Pique-nique à Hanging Rock" et à l'envoûtement qu'il génère. Si la violence est très présente, tout d'abord dans le comportement des occupants britanniques envers les indigènes, mais aussi dans la haine que refoulent ces derniers, c'est la douceur qui domine dans l'ensemble du film. L'excellente scène du procès en est un bel exemple : alors que celui-ci doit juger un viol, la douleur est supplantée par l'apaisement que suscite le voyage mental d'Adela. Lenteur et volupté se mêlent ici pour aboutir à l'un des flashbacks les plus saisissants jamais vus, alors même que toutes les images qui défilent ont déjà été montrées auparavant. La tension sexuelle du "Narcisse noir" est souvent effleurée mais réprimée par les fossés de classes ou les exigences politiques. Comme souvent, Lean retrace ainsi des destins particuliers en traitant la grande histoire en toile de fond, et comme à son habitude, il refuse le manichéisme, permettant donc à ses personnages d'exister comme des entités intelligentes et profondes et à son cinéma d'être la synthèse entre le classicisme et l'expression personnelle, entre la complexité sensorielle et psychologique d'un scénario et la majesté d'une mise en scène, soit un ensemble des plus imposants parmi les œuvres filmiques mondiales.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Un somnifère écœurant de snobisme précieux à deux balles et de colonialisme.
    Assurément, la route de la dinde!
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Sans tourner autour des superproductions dont il était coutumier, David Lean donne encore à voir un grand spectacle au milieu d’un film qui fourmille d’idées sur les méfaits du colonialisme. L’histoire de ces deux femmes anglaises découvrant le pays que maltraitent leurs concitoyens est joliment mené par une caméra qui aime visiblement les décors environnants. Un incident viendra perturber ce bel ordonnancement et Lean s’en empare une fois encore avec une gourmandise communicative.

    Avis bonus Un historien du cinéma évoque Lean, puis le film avec beaucoup de passion. Instructif.
    Pour en savoir plus
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Un film bien pessimiste du cinéaste britannique David Lean dont celui ci sera son dernier. Après son échec cuisant 14 ans plus tôt de son film le plus personnel du réalisateur,"La fille de Ryan",qui selon moi restera son dernier chef d’œuvre.On reconnait bien la réalisation de Lean,supers paysages,cultures magnifiques,travail de la mise en scène superbement bien filmé. Tout ces aspects de Lean sont géniaux .Jamais l'inde était aussi beau sous l’œil de la caméra de ce grand cinéaste,il connaissait très bien son ouvrage.C'est le coté de l' introspection des personnages plutôt celui des acteurs que je n'aime pas du tout.Si l'aristocratie britannique est bien représentée,il manque un souffle que Lean avait apporté autrefois avec ses acteurs favoris,il n'y a pas vraiment de bons acteurs dans To Passage in Inde.Je me suis demandé pourquoi,Peggy Ashcroft avait reçu un Oscar. Alec Guiness est moins inspiré que d'habitude avec son réalisateur favoris,seul James Fox,le frère de Edward Fox,arrive à s'en sortir,il est remarquable .Le deuxième problème vient de son scenario trop confus, spoiler: au dépars deux femmes britanniques décideront de faire La Route de l'inde,traversant de beaux paysage,puis un viol,un accusé de surcroit un pauvre type indien qui est aussi pourri que les autres,un témoins anglais meurt d'une crise cardiaque,l'orgueil britannique ici par Lean est vulgaire,alors que dans la réalité dans les camps,il y avait aussi des bons et des méchant.
    personnellement,cela devient trop facile,grotesque et cartoonesque. Je ne considère pas La route de l'Inde comme un Chef d’œuvre de Lean.C'est dommage car ce film avait tout pour faire une œuvre magistrale.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Quatorze ans sèparent "Ryan's Daughter" à "A Passage to India", le dernier film du grand David Lean dont le prestige une fois de plus n'empêche ni le lyrisme, ni l'èmotion! Un très beau film faisant place au grand spectacle et aux superbes images! Une nonchalance toute britannique à une perfection glacèe avec toutefois un peu de mystère et un doute sur le bien-fondè de la colonisation! Au temps de l'empire des Indes, Judy Davis y joue brillamment une jeune femme anglaise venue rejoindre son fiancè! De là commence cette superproduction avec un long voyage d'Angleterre à Bombay et à Chandrapore (à bord d'un train ou à dos d'èlèphant, c'est un voyage magique et inoubliable) où le cinèaste anglais n'a rien perdu de sa superbe! 76 ans en 1984, seize films, Sir David Lean est un monument et se tient raide comme un officier de l'armèe des Indes quand il dirige ses acteurs avec cet accent so british très distinguè. "A Passage to India" tèmoigne une fois de plus un vrai sens de l'image, d'une rèelle attirance pour un romantisme tènèbreux et une belle puissance d'èmotion! Un grand film sur le choc des cultures qui obtint 2 Oscars à Hollywood dont celui de la belle partition musicale de Maurice Jarre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    La route des Indes ou Le voile des Illusions:
    http://coindujour.blog4ever.com/blog/lire-article-700594-9526486-la_route_des_indes_ou_le_voile_des_illusions.html
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    La Route des Indes est le dernier film d'un mastodonte du Cinéma britannique, David Lean. Il ressemble sous de nombreux années aspects à son précédent film, La Fille de Ryan, avec son histoire d'êtres déchus, mis au banc de la société injustement, de gens trainés pour rien dans la boue. Le cinéaste accorde moins d'importance à la condition indienne qu'aux faits-même qu'il raconte. Plusieurs scènes du donnent au film une grandeur épique comparable à Lawrence d'Arabie. Mais c'est dans les scènes plus intimes, telles que la nuit dans le temple abandonné, ou en plein jour dans les ruines menaçantes hantées de singes grimaçants, que Lean trouve une force lyrique peu commune. Cette dernière atteint son paroxysme dans les "caves magiques" d'une montagne, alors que la chaleur fait tourner la tête et le soleil aveuglant menace l'ensemble des vivants. La musique de Maurice Jarre plane une dernière fois avec légèreté sur les images du cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juillet 2011
    Une oeuvre intéressante, presque déroutante par rapport aux autres films de David Lean. Si l'ensemble est de facture classique, il manque un petit quelque chose par rapport à ses autres films...... Les acteurs sont bons sans être brillants, et je crois que c'est l'un des décalages avec ses autres films. Il n'y a pas un ou deux personnages centraux comme dans ses précédents films, mais plusieurs, des personnages qui manquent de profondeur psychologique et tombant presque dans la facilité. Le "meilleur" exemple c'est le très grand Alec Guinness qui a du mal à convaincre dans son rôle d'Indou, et je crois que là un autre des "soucis" du film c'est le manque de crédibilité, tant dans certains personnages que dans la trame elle même. On est là à mis chemin entre la dénonciation politique et la contemplation de l'Inde..... Du point de vue de la photographie et de la "saisie" des paysages c'est bien en deçà de Lawrence d'Arabie et Docteur Jivago..... Le film est dans l'ensemble un très bon film, même si il est plus "faible" en comparaison des précédents films de David Lean, bien que tout soit relatif quand je dis faible en parlant de David Lean. Un film à voir
    Akamaru
    Akamaru

    3 083 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Le très britannique David Lean,expert du maniement du Cinemascope et des aventures humaines à grande échelle,signait avec "la Route des Indes"(1984)une oeuvre finale de toute beauté,et assez exaltante.Dans L'Inde colonisée par l'empire britannique des années 20,deux anglaises débarquent enthousiastes,mais sont horrifiées par les discriminations raciales et les injustices.Au contact d'un médecin local,obséquieux et honnête,elles découvrent les controversées grottes de Marabar.Mais un incident regrettable et partial jette de l'huile sur le feu d'un pays prêt à se soulever contre son oppresseur.Avant d'être un mélodrame exotique,cette superproduction est une aventure sensorielle,dans un pays objet de tous les fantasmes pour nous,Occidentaux.Lean critique la politique des Anglais,leur orgueil mal placé,leur vanité exécrable et leurs préjugés lapidaires.La partie au tribunal concentre toute l'hypocrisie d'une colonisation forcée.Mais il est surtout un extraordinaire pourvoyeur d'images somptueuses,festival de couleurs chaudes et d'horizons lointains.Sa distribution apparaît un peu fade,notamment la livide et ambiguë Judy Davis.Victor Banerjee est vraiment très attachant en toubib loyal et souriant,alors qu'Alec Guinness laisse dubitatif(bien qu'apportant un supplément d'humour nécessaire)en gourou au fatalisme consommé.Le ravage ne vaut pas le plumage,mais une incitation à l'évasion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 février 2010
    Les deux premières heures sont superbes. Beauté des paysages, des acteurs; intelligence de l'inde du temps de l'empire britannique. Et puis la dernière demi heure le pire d'hollywood. Happy end ridicule; réconciliation générale impossible: trahison du livre. Azziz le médecin musulman si parfait au début du film qui découvre en mème temps que l'injustice, la fierté de ne pas etre anglais mais aussi le ressentiment, la haine de l'autre, aurait logiquement du évoluer vers le fanatisme religieux. Hélas la mutation des hommes, chère à Proust, est inconnue des producteurs cinématographiques
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2009
    Chef d'oeuvre; plein d'originalité.
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