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🎬 RENGER 📼
7 266 abonnés
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2,0
Publiée le 29 août 2012
Premier long-métrage US pour le norvégien Erik Skjoldbjærg (Insomnia - 1997 & Hold-up - 2010) qui adapte ici "Prozac nation : Avoir vingt ans dans la dépression", le best-seller international (et autobiographique) de la journaliste Elizabeth Wurtzel. Prozac Nation (2001) y dépeint le quotidien d’une jeune femme venant d’intégrer la prestigieuse université d’Harvard. Elizabeth est talentueuse et séduisante, elle a tout pour réussir, mais très rapidement elle sombre dans une (très) forte dépression. La séparation de ses parents, une mère trop possessive et les excès de la vie étudiante, Elizabeth craque et devient rapidement invivable avant de s’enfermer petit à petit sans son propre monde, se coupant totalement de la réalité qui l’entoure. Erik Skjoldbjærg avait fort à faire pour parvenir à retranscrire à l’écran l’univers se rapportant à la dépression, tout en évitant d’en faire trop et ce, sans rendre son film encore plus dépressif que le personnage principal. Si l’on apprécie le film à sa juste valeur, c’est grâce à la distribution où l’on y retrouve du beau monde, à commencer par Christina Ricci (co-productrice du film) qui porte véritablement le film sur ses (frêles) épaules, elle est réellement parfaire pour ce type de rôle. A ses côtés, il faudra aussi compter sur la forte présence de Jessica Lange et d’une ribambelle de seconds rôles (Michelle Williams, Jonathan Rhys Meyers & Anne Heche). Essentiellement exploité en DTV dans la plupart des pays ayant acheté les droits, on comprend parfaitement pourquoi ce film n’aurait pas trouvé sa place en salles (vu le thème du film, il est peu probable que le film aurait rencontré le succès avec un drame centré sur la dépression et encore plus aux Etats-Unis, quelques mois après les attaques du 11/09/2001). Une chose nous marquera l’esprit à la toute fin du film, une phrase qui en dit long sur les Américains et même si nous le savions avant de voir ce film, il est important de rappeler à quel point la situation y est préoccupante « Chaque année aux Etats-Unis, plus de 300 millions d’ordonnances de Prozac et autres antidépresseurs sont prescrites ».
Nuuuuul ! Ce film avait tout pour me plaire : drogues, alcool et Christina Ricci. Au final ça reste un film pour meufs sans intérêt (sans intérêt vaut pour le film et pour les meufs dans ma phrase.) Quel ennui !
Très beau rôle pour la jeune Christina Ricci (21 ans), elle livre une performance très juste et touchante. Un long-métrage sombre et méconnu, car loin des standards hollywoodiens. À découvrir.
Mouais, pas bien passionnant l'histoire de cette écrivaine... L'histoire d'une période difficile de sa vie où on la voit sombrer à cause de la pression qu'on lui a mise et qu' elle s'est mise elle-même suite à son premier essai ... Mise en scène brouillon, beaucoup de passages ennuyeux, interprétation loin d'être extra .... J'ai eu bcp de mal à m attacher et encore moins à m 'apitoyer sur le sort de cette jeune fille en panne d'inspiration qui avait pourtant tout pour elle.... Bref, un film dont je me serais bien passé....
Un p'tit film sympathique sur la dépression d'une ado assez bien jouée par Christina Ricci qui bien évidemment a suscité mon intérêt dans ce rôle. Le scénario et la réalisation ne sont pas extraordinaire pour traiter ce vaste sujet difficile mais il y a quelques passages vraiment dérangeant qui sonnent juste notamment les scènes avec Jessica Lange qui joue cette mère coucounneuse à souhait à la perfection...
Un bon drame avec un bon jeu d'acteur, surtout Christina Ricci qui vit vraiment le rôle a tel point que ça en devient effrayant. C'est un peu lent mais je ne me suis pas ennuyé, j'ai été pris par les émotions que transmettent les acteurs et j'ai trouvé le personnage de Lizzie très profond et intéressant.
Bien realisé, un bon casting. Une Christina Ricci excellente (tellement absorbée par le rôle que ça fait peur) ! Une scénario fouillé. Ce petit film est malheureusement pas assez connu, il est largement meilleur que la plupart des films qui sortent au ciné ces temps si. Mais bon, quasiment introuvable. Dommage
C'est plutôt pas mal mené tout ça... Et Christina Ricci est vachement convaincante. Je n'sais pas s'il existe un film où l'on voit le dépressif pur et dur à ne rien pouvoir faire, où l'on comprend plus ou moins ce qu'il ressent du moment qu'on le voie de façon réaliste, et qu'il n'ait pas des sautes d'humeur excessives comme ici, mais j'aimerais bien voir un tel film. Enfin bon, "Prozac Nation" est pas mal dans le genre.
4 610 abonnés
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0,5
Publiée le 15 octobre 2020
Il semble que peu importe dans quoi je la vois Christina Ricci elle semble pleine de promesses mais ne tient pas la route. Bien sûr elle peut pleurer et crier. Mais Prozac Nation voit Ricci complètement hors de sa profondeur peut-être que je suis trop dur d'accord donc je rejette la responsabilité sur le réalisateur. Il y avait toutes les chances que ce film soit intelligent et spirituel tout en s'attaquant de front à la dépression. Ce que nous obtenons à la place est une hystérie mal interprétée habillée d'un placage stéréotypé des années 80. Je n'avais vraiment aucune idée de la toile de fond des films des années quatre-vingt car je n'étais pas satisfait de la tentative boiteuse de faire croire que c'était les années quatre-vingt simplement parce que Mme Ricci porte une robe inspirée pour sa célébration de perte de virginité. Allez tout le monde vous êtes tous meilleurs que ça. Erik Skjoldbjaerg devrait baisser la tête de honte et en raison de cette déception...
Pas facile d'écrire sur un film qui a pour toile de fond, une jeune étudiante en journalisme qui n'arrive plus à écrire. La dépression a pris le pas sur son envie d'écrire et de vivre en générale. La jeune prodige se sent complètement déconnectée du monde dans lequel elle vit. Prozac Nation, le film de Erik Skjoldbjaerg, adapté du roman autobiographique de Elizabeth Wurtzel tente de mettre en image ce que Elizabeth, le personnage principal, avait mis à l'écrit. Un thème assez lourd à mettre à l'écran mais qui est finalement réussi par le réalisateur et porté par les épaules solides de Christina Ricci, Michelle Williams, Jason Biggs... Le jeu des acteurs est formidable, et mention spéciale à Christina Ricci, qui délivre une performance superbe en jouant tant sur son charme que sur sur son pouvoir dépressif. Comme elle le dit si bien dans le film, elle est à la fois géniale, ténébreuse et sensuelle. Avec cette adaptation, Erik Skjoldbjaerg a surtout voulu faire voir l'étape la plus crue de la dépression. Hemingway disait dans Le soleil se lève aussi que la dépression vient peu à peu puis tout d'un coup ; on se réveille un matin, terrifié par l'idée de vivre. C'est cet électrochoc du "tout d'un coup" que le réalisateur norvégien a le plus développé. Sans jamais tomber dans l'exagération, les scènes de colère et de regrets se suivent et se ressemblent dans le but de montrer la difficulté à vivre le repli sur soi de la dépression. Tout comme Elizabeth Wurtzel, Skjoldbjaerg fait un portrait intime de la jeune étudiante et des efforts de sa mère brisée par le nauffrage de son mariage. Il met alors en scène (de façon assez inégale) les 10 années de dépression chronique avant d'être traitée par le Prozac. Prozac Nation nous amène alors à découvrir une jeune fille qui ne sait pas qu'elle est malade. Le défi était donc de taille pour Erik S. : faire un film sur la dépression qui ne soit pas déprimant.
Pierre E. http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/03/critique-dvd-prozac-nation-erik.html
Titre original : Prozac Nation Date de sortie : 1 mars 2012 (DVD) Réalisé par Erik Skjoldbjaerg Avec : Christina Ricci, Anne Heche, Michelle Williams... Genre : Drame Nationalité: Américain
Synopsis : Lorsque la jeune et talentueuse écrivaine Elizabeth Wurtzel obtient une bourse pour Harvard, elle voit bien là un moyen d'échapper à la pression de son milieu populaire pour se concentrer sur son don pour l'écriture. Mais après des débuts prometteurs Elizabeth sombre dans une grave dépression. Elle devient alors le reflet de toute une génération marquée par le divorce, la drogue, le sexe et la course à la réussite.
Excellent film ! Les acteurs, bien qu'ils ne soient pas tous aussi profonds que celui de Ricci, sont pour la plupart très bons ! L'histoire, à ce que j'ai compris, vraie est vraiment prenante, on ressent beaucoup de choses à travers cette histoire. La seule chose que je pourrais lui reprocher est sa durée extrêmement courte pour un film d'une telle envergure. En effet, les choses n'ont pas le temps de se mettre en place, enfin, c'est peut-être un effet voulu... que je n'ai pas personnellement apprécié. Un long métrage à voir absolument !
J'ai lu le livre d'Elizabeth Wurtzel il y a longtemps et j'avais beaucoup aimé sa façon d'écrire et de raconter sa dépression. Le film est en revanche d'un ennui abyssal. J'attendais mieux d'un film avec un casting aussi prestigieux. Je comprends pourquoi cette adaptation est passée inaperçue: on dirait un téléfilm poussif. Il vaut mieux lire le roman de Wurtzel (encore mieux en anglais) et oublier complètement l'oeuvre cinématographique.
Un très beau film sur la dépression, sans concession, mais avec de l'espoir. Vaut selon moi 1 étoiles, mais je lui en met 4 car il n'est pas assez connu.