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    Matador
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    40 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    En 1986, Pedro Almodovar et Antonio Banderas travaillaient déjà ensemble (on peut d'ailleurs noter que Banderas s'est amélioré en tant qu'acteur car dans Matador il est plus que moyen). Bon, je suis vraiment pas fan du tout de Matador, c'est un film assez pauvre et même pour un des premiers Almodovar il reste vraiment médiocre, il en a fait des mieux dans ses tous débuts à mon avis. Disons qu'il y a quelque chose qui m'a toujours gêné dans Matador, c'est qu'on y croit jamais. Tout sonne faux (à commencer donc par le jeu de Banderas), et du coup le spectateur n'est jamais pris à parti dans cette histoire. La mise en scène d'Almodovar est assez pauvre, le scénario ne tient pas la route et devient du grand n'importe quoi, c'est une sorte de roue libre, ça frise parfois le ridicule. Heureusement, le réalisateur a fait mieux ensuite.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    l'un de mes films préférés d'Almodovar, flamboyant, pervers, fascinant !! Quand on voit la daube affligeante des AMANTS PASSAGERS, on a de quoi devenir dépressif....
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2012
    Almodovar veut rendre hommage à Luis Buñuel et à Yukio Mishima en abordant et en réunissant deux des thèmes de prédilection de l'oeuvre de ces deux derniers, et qui sont bien évidemment aussi des thématiques importantes dans la filmo du réalisateur espagnol, que sont le sexe et la mort. Dans le premier quart d'heure, le cinéaste réussit à esquisser ses personnages et à créer une véritable atmosphère. Dommage que la suite perde de son allant et ne tienne pas toutes ses promesses à cause d'une intrigue mal construite malgré son symbolisme intéressant en dépit du fait que la tauromachie est une des plus grosses aberrations de tous les temps. Seules les dernières minutes arrivent à se rendre aussi intéressantes que les premières.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2012
    Après Le Labyrinthe des passions, Matador, seconde collaboration entre Antonio Banderas (Goya du Meilleur second rôle masculin en 1987) et Pedro Almodovar, demeure l'une de leur plus troublante association à ce jour. Le cinéaste espagnol fait un état des lieux des comportements humains où la mort et le désir s'entremêlent, où un jeune homme doit apprendre à tuer pour apprendre à vivre. Pour Pedro Almodovar, la mort est un élément d'excitation sexuelle, la folie, la haine, les conflits sont liés à la beauté et à l'amour. Les personnages sont certes marqués par cette mort qui rode mais aucunement par la fatalité. Par ailleurs, tous échappent à cette adversité en restant maîtres de leurs désirs, de leurs pulsions, certains décidant même de leur propre mort en devenant leur propre bourreau. Avec son esthétique léchée, l'ambiguïté de ses personnages et son sens du suspense, Pedro Almodovar parvient à ne jamais lâcher l'attention du spectateur plus de cinq minutes. Film culte, Matador est l'un des films les plus singuliers du metteur en scène de Volver, sombre, cruel, insolent, violent, sensuel, obsessionnel, qui n'est pas sans rappeler Basic Instinct de Paul Verhoeven.
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Certaienement le film le plus noir du Maître , avec Antonio Banderos plus beau que jamais et plus noir aussi .
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Dans le cycle rattrapage Pedro Almodovar ce film ne m'a pas enthousiasmée C'est pour moi une forme d'étude préalable aux futurs chefs d'œuvre qu'il nous donnera Version doloriste et sanguinolente biensur!!!
    Lacroixjean Lacroix
    Lacroixjean Lacroix

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Ce n'est sûrement pas le meilleur film de Pedro Almodovar !!
    On est loin de Julietta, Étreintes brisées etc..
    Je me suis franchement ennuyée.
    Je déconseille
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2020
    Les chevaux de bataille régulièrement enfourchés par le maître sont déjà présents dans ce film de ses débuts :
    1° Le conformisme et le puritanisme doivent être éradiqués car leurs effets ont été et sont encore (auto) destructeurs et désastreux (maman sado-mazo castratrice).
    2° Le salut ne peut venir que par la transgression des tabous concernant le sexe et la mort (héros, assassins et amants).
    3° L’antinomie constante et exponentielle des personnages, indispensable d’un point de vue dramatique sert aussi à démonter les clichés omniprésents dans la psyché espagnole concernant force et vulnérabilité, innocence et culpabilité. Ainsi le torero est boiteux ; il est tueur et amateur gourmet de produits bovins, l’avocate assassine, la militante féministe est fétichiste et idolâtre; elle est nympho et fidèle; la psy sensée représenter la science aime comme une collégienne et croit en l’irrationnel, le violeur est mazo et n’assure pas, la jeune amoureuse soumise devient vénéneuse et ainsi de suite à l’infini. La «ressortie » de ce film nous montre que c’est depuis ses débuts que Pedro Almodovar à l’instar de Woody Allen met en scène ses propres catharsis psychanalytiques. A notre ravissement à tous. Mais là où Allen nous ennuie depuis quelques années car trop nombriliste, Almodovar émerveille à la fois par la dynamique de ses mises en scène d’intrigues à tiroirs et à rebondissements ponctuées de dialogues décapants, mais aussi par son génie plastique dans l’usage des décors intérieurs et extérieurs, et dans le traitement de ses personnages, surtout féminins, faisant ainsi de lui le plus grand « styliste » de tous les cinéastes vivants aujourd’hui.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    L’amour et la mort sont liés. Comme le matador qui allie le danger à l’héroïsme et qui ne combattrait pas sans cette proximité de la mort. Ainsi se comportent les personnages qui sont amoureux dans une relation morbide et sanguinaire. Ce sont clairement des relations sadomasochistes qui donnent cette empreinte très spéciale au film en proposant la vision d’une assassin "esclave de ses instincts ».
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2015
    Indiscutablement une oeuvre cinématographique, le propos est hautement artistique et la forme se veut originale sur un sujet déjà abordé au cinéma dans "Pandora", "la femme d'à coté" et par King Vidor comme il est montré dans Matador. Almodovar est loin de ce qu'il est aujourd'hui, sa direction d'acteurs manque souvent de rigueur et son film comporte des moments faibles. Il n'en reste pas moins, et surtout pour l'époque, un film marquant, libertaire jusqu'à être provocant. Almodovar a besoin pour cela d'y introduire un peu de fantastique (Angel) et de fantaisie (le commissaire). Si la fin programmée est connue de chaque spectateur à partir de la rencontre entre Diego et Maria (Quelle crise de toute puissance pour une femme que de penser pouvoir mettre à mort un matador comme meurt un taureau dans l'arène !) nul ne pouvait en prévoir les détails visuels, ni le moment cosmique qui voit se confondre les lumières du soleil et de la lune. Une idée magnifique. L'admiration pour les cotés créatifs est une chose, le goût une autre et j'avoue avoir été dérangé par ''Matador'' dont le romantisme ne respecte aucune règle, c'est vraiment du grand n'importe quoi. La beauté des êtres est réduite à la possession personnelle des autres et aucun fantasme n'est offert au public avec générosité…Exactement le contraire de Fellini.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2006
    Oeuvre de jeunesse qui contient déjà en germe beaucoup d'obsessions d'Almodovariennes, les déviances et transgressions sexuelles, la couleur rouge, la foi puritaine aveugle... mais trop maladroite pour être vraiment intéressante. Une oeuvre de jeunesse qui plus est, a particulièrement vieilli, la faute à une esthétique très datée 80's.
    Les progrès du cinéaste ont été fulgurants depuis.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Déjà ce thème de "l'amour et la mort" ( Eros et Thanatos comme on dit dans les milieux branchés) me parait malsain au plus haut point. Ajoutons-y l'inconsistance de certains personnages (le commissaire, la psychiatre) , la pauvreté narrative de l'intrique et la façon dont on elle est résolue spoiler: (Attention Banderas a des visions, il ne manquait plus que ça !),
    ainsi que quelques digressions bien lourdes comme spoiler: les champignons (ben oui la mort est partout, mon bon monsieur !) ou l'éclipse
    . Reste la beauté des actrices féminines, quelques plans magnifiques : spoiler: Eva courant dans l'escalier avec sa longue robe rouge, Almodovar jouant son propre rôle et se moquant des journalistes, et bien sûr la magnifique scène d'amour finale (mais pas sa conclusion stupide)
    . Un Almodovar bien décevant.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Un film très puissant de Almodovar, dans un plus pur style Bunuelien, à la fois surréaliste et emprunt d' érotisme C'est aussi probablement l'un des films le sproches de l'univers de George Bataileldela liognéesorsl sls sa t ,et



    le
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2023
    Un polar vénéneux et malsain mais partant un peu trop en roue libre qui mêle les vertiges de la passion aux vertiges de la mort avec une fin en apothéose, porté par un casting séduisant. 3,25
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2023
    Matador est de suite inoubliable, si, vraiment ! Pedro Almodovar ne tranche pas. Ce film sera une farce et un drame, facétieux, provocant, indéfendable ... Sa première scène donne d'ailleurs le ton ! Le plaisir solitaire de cette homme devant les images, et la teneur de ces dernières, sordides, il en va de soi laisse entrevoir une première mistification d'une aura trouble. Almodovar, continue dans le registre, avec une mise à mort érotique, qui donne le ton. Le Thriller à porprement parler evoque le crime, ici ils seront multiples, mais sans que l'on y prette au fond beaucoup d'attention. La victime n'est pas très bien servit, un bout de chair sous une couche de chiffon ...

    Eva, la jolie voisine / petite amie / mannequin / fille de et futur objet de désir de ce jeune homme qui les relient tous en est une expression manifeste de la constatation précédente ! Cette tentative, par Angel ( Antonio Banderas qui porte le patronyme mieux que personne ) dans cette ruelle rappel un peu Pepi, Luci, Bom, le premier longs métrage de ce même réalisateur. Dans le traitement tragi-comique, la scène avec les policier et Pilar, la mère d'Eva en rajoute une louche !

    A bien y regarder, Matador fait office de tournent, moins bon que ses précedentes réalisations, il est une forme mineure de ses futurs succès ! Matador, est néanmoins un film qui fait son petit effet, ne serait-ce que pour ses protagonistes, merveilleux et tortueux, avec une vertue similaire à celle décrite par le raisonnement mesquin et franchement chouette de Pedro Almodovar. Il sufit de consater toute l'iréverence et toute sa franche tendance à s'enorguillir de la morale qu'il souille, il le fait d'ailleurs encore une fois face caméra. Une scène vraiment drole.

    Antonio Banderas, Eva Cobo, Chus Lampreave, Carmen Maura, Julieta Serrano ( en madre fada de Religion ! ) font chacun leurs tours des merveilles dans des registres divers et variés. Assumpta Serna et Nacho Martínez sont, en tout cas à mes yeux, les deux êtres les plus fantasques de cette structure qui les sert au mieux, pour une démonstration en touts points de leurs talents communs. J'aime particulièrement à mi-chemin la rencontre entre eux, au cinéma, devant une scène d'amour passionnelle et mortelle, puis au WC, dans un chassé croisé ou les deux se toisent, se manifestent un intérêt qui crève l'écran. Le revoir lui, plus tard assisté à son accident qui l'amène à boiter et découvrir dans l'audience de ce jour si particulier pour lui un visage qui lui semble familier, le tout avec Eva qui tente de lui changer les idées est un autre souvenir direct au moment d'écrire ces lignes.

    La tauromachie, la possession, l'obsession de la mort, le rouge, représentation du sang par excellence sont des constantes d'un rapport à la pulsion, diffuse, confuse, un mal qui soulage ... Une finition en apothéose, dans une lumière et une obscurité qui se rencontre.
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