J’avais un peu peur d’être déçue, d’abord parce que forcément, nous n’avons pas les mêmes acteurs; mais surtout parce que nous n’avons pas le même réalisateur. John Krasinski a laissé sa place à Michael Sarnoski, que, avouons-le, je ne connais pas du tout. Faire un film sans un bruit, avec un minimum de dialogue, ce n’est pas donné à tout le monde ou alors il faut retourner plus d’un siècle en arrière à l’époque du cinéma muet. J’ai quand même reconnu quelques-unes des actrices/acteurs Lupita Nyong'o, (Les deux Black Panther), Joseph Quinn, (Stranger things) et Djimon Hounsou (tout un tas de films) et on peut dire que quelque part ça m'a aidé à franchir le pas d’aller voir le film, malgré des critiques plutôt bof bof.
Personnellement, j’ai bien aimé, voir cette fille d’abord solitaire, déambuler avec son chat, dans les rues d’un New York complètement ravagé. Elle va mourir, elle le sait, alors avant de mourir elle souhaite se rendre à un endroit bien précis. Elle tourne donc le dos à la route prise par tous les autres. Elle est rejointe par Eric, et leur relation, totalement platonique (C’est pas un film d’amour) va évoluer et les rôles vont être inversés. Le meneur devient le mené, le plus fort devient le plus faible… J’ai bien aimé ce concept de solidarité et de roue qui tourne. Un jour, l’un est le plus fort et aide l’autre qui est quasi un boulet et le lendemain, le boulet devient le bras fort et le plus fort est au fond du trou.
Le film démarre vite, par la présentation du personnage principal, Samira, qui vit en unité de soins palliatifs. Et de suite après, les envahisseurs débarquent et franchement, ils sont très vilains vilains et pas beaux du tout. Bref on est dans l’action très rapidement.
J’ai bien aimé le message écrit au tout début. New-york 90 décibels en permanence. L’équivalent d’un cri qui ne s’arrête jamais.