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Flex07
86 abonnés
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1,0
Publiée le 26 août 2008
Vous retrouverez dans ce film tous les codes des films de boxe soigneusement appliqué grâce au savoir-faire de Ron Howard. C'est sympa à regarder mais ça n'apporte rien au genre tellement c'est lisse, convenu, classique et déjà vu.
13 699 abonnés
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4,0
Publiée le 30 juin 2022
Jamais ô combien jamais il ne jette l'èponge et toujours il retourne au combat, coûte que coûte, quitte à tout perdre! L'histoire vraie du champion amèricain Jim Braddock a droit aussi à son biopic! Mèconnu dans nos contrèes, Braddock est un cousin èloignè de "Rocky". C'est le rêve amèricain dans toute sa splendeur (pays qui sombre pourtant dans la Grande Dèpression) où n'importe quel boxeur prometteur a sa chance d'arriver sur la plus haute marche pourvu qu'il le veuille et qu'il vit de petits boulots pour faire vivre sa famille! Le film agite une foule de bons sentiments à la force des poings qu'on pouvait croire purement cinèmatographique! Eh bien non! Ron Howard signe un biopic sincère, sans en rajouter, où les combats y sont montrès sous un angle rèaliste, en particulier dans le final! La reconstitution historique est soignèe et la reprèsentation post-1929 retient l'attention! Belle performance de Russel Crowe qui encaisse les coups sans broncher et qui regarde Renèe Zellweger avec les yeux de l'amour! On ne peut pas citer un Russell Crowe qui s'est beaucoup investi sans citer Paul Giamatti (formidable) en coach qui l'est tout autant! Classique mais très efficace...
Évocation de la vie du boxeurJim Braddock. Un biopic épique et plein de bravoure, mais comme souvent avec Ron Howard, appuyé par un sentimentalisme exacerbé, néanmoins servi par une reconstitution d’époque impressionnante, et porté par la performance solide de Russell Crowe, bien secondé par un superbe Paul Giamatti.
La comparaison entre Million Dollar Baby, et ce Cinderella Man permet de mettre en lumière les oppositions radicales existant entre deux cinéastes à l’approche artistique et à la personnalité radicalement différentes. Pas sur le fond. Les deux films, en effet, semblent véhiculer les mêmes messages : la boxe est un sport tragiquement dangereux, la pauvreté est toujours le ressort menant au succès, les valeurs morales du champion ou de la championne (motivation, grandeur d’âme etc…) mènent souvent et plus sûrement à la victoire que les qualités purement physiques (âge, force brute etc..). L’opposition radicale vient de la forme. Par la sobriété de sa mise en scène et de ses dialogues, Ron Howard parvient très efficacement à mettre en valeur la Passion presque Christique d’un boxeur, tout en dénonçant subtilement l’aspect prédateur du patronat américain (des usines et de la boxe). Clint Eastwood, lui, par l’injection de répliques pseudo spirituelles dans des situations archi convenues, par l’élongation systématique de nombreuses scènes, ne crée que l’ennuie et le pathos larmoyant, ne véhiculant qu’une idéologie désespérément conformiste.
L’histoire de « Cinderella Man » se situe pendant la grande dépression. Howard ne pouvant rivaliser dans ce contexte avec John Ford, tombe souvent dans le larmoyant. Il choisit donc de soigner la boxe côté pile avec les combats et côtés face au sein des clubs d’organisateurs au cœur aussi vide que leur poches sont pleines, alors que des dizaines de millions de travailleurs sans job crèvent dans le froid hivernal. Pari plutôt réussi en montrant comment combat après combat, Jim Braddock est devenu l’icône et l’espoir des laissés pour compte. Incarné à l’écran grâce à un Russell Crowe qui fait vrai et des combats remarquablement mis en scène, à l’exception du dernier. En effet, retombé dans la surenchère stalonienne avec un millier de coups échangés (ce sont des super lourds), par moment aussi ridicule que Rocky IV, cette fin guignolesque empêche le réalisateur de livrer un grand film. Ce qui est fort dommageable pour ce scénario bien construit et le casting remarquable autour de Russell Crowe, avec Renée Zellweger volontaire et émouvante et Paul Giamatti au top.
Un parcours intéressant et courageux du personnage On a ici toutes les ficelles d'un bon film et la réalisation et les combats sont réussis. Mon film préféré sur le sujet de la boxe même si tout se développe dans l'objectif du combat final. 3,6/5
Un Drame historique hyper émouvant, mis en scène par Ron Howard. Ce film évoque le come back de Jim Braddock, boxeur d'origine Irlandaise sur le retour. L'action se déroule à New York durant les années 30. Ron Howard nous livre des scènes de rencontres de boxe anglaise parfaitement mises en image ; des séquences violentes d'une grande intensité ; heureusement que, depuis cette époque, la boxe a évoluée vers un esprit plus sportif et moins massacreur. En plus d'une très belle histoire, le film bénéficie d'un superbe casting avec l'émouvante interprétation de Renée Zellweger et la très grande performance d'acteur de Russell Crowe.
Biopic de boxe et mélodrame historico-familial, ce "Cinderella Man" coche toutes les cases du film hollywoodien populaire, exécuté pour plaire au plus grand nombre. Très convenu dans sa narration mais plus dynamique dans les scènes de combat, l'ensemble pâtit essentiellement du mélo dégoulinant putassier dont on nous gave dès que l'on quitte le ring! C'est lourd, indigeste et malgré la joliesse du message, cela fait longtemps que l'illusion du rêve américain ne trompe plus personne.
C'est le spectateur qui est roué de coups dans ce film au point d'en avoir la nausée. Certes, c'est un film sur la boxe mais néanmoins, c'est trop de temps de combat de mon point de vue et pas toujours très crédible. Crowe paraît un peu limite comme gabarit poids lourds en comparaison de ses adversaires plus développés du haut du corps.
Marrant que ce film n'ait pas plus marqué que cela vu son casting et le réalisateur. La faute peut-être à une mise en scène trop classique calibrée "film à Oscar" une musique assez pompeuse par moments. A voir pour les acteurs.
Sérieux biopic sur un boxeur méconnu. Beau casting, belle histoire. Cette vie de boxeur est mise en valeur grâce à la relation familiale importante mise à l’écran à travers de bonnes valeurs. Une vie de couple aimante et des relations familiales fortes, une famille mise face à ses faiblesses, l’admiration des enfants pour leurs parents, la force de volonté et de convictions. Toute cette histoire est parsemée de combats de boxe peut-être plus simple que les combats de la vie ordinaire. Et le stress monte à chaque combat, jusqu’au grand final incroyable à deux micro-doigts d’être digne de Rocky.
Très belle interprétation de Russell Crowe qui tient la baraque. Après ce film sur la boxe (sport idéal pour le cinéma) n'est pas Raging Bull, et Ron Howard n'est pas Martin Scorsese bien entendu, mais ce film reste une belle histoire, avec 2/3 longueurs.
Un biopic classique mais réussi par un réalisateur réputé comme un tâcheron d’Hollywood. Au fait c’est quoi un tâcheron par rapport à un auteur ? Bien sûr les faits sont romancés à l’extrême et les sentiments exacerbés à jusqu’au paroxysme . Mais c’est bien ce qui fait les légendes . Russel Crowe démontre une fois encore qu’il peut se glisser sans difficulté dans beaucoup d’emplois. Le portrait de Max Baer tout en caricature est très attachant et sans doute exagéré mais c’est comme ça que l’on veut se souvenir du boxeur fantasque. L’image est parfaite et les combats fort bien filmés. A noter une table ronde avec Norman Mailer sur le vrai combat entre Max Baer et Jim Braddock dans les bonus.
Après avoir incarné John Forbes Nash Jr. brillant mathématicien dans « Homme d’exception » sous la direction de Ron Howard, Russell Crowe interprète dans ce nouveau biopic dirigé par le même réalisateur James J. Bradock célèbre boxeur de l’entre-deux guerres qui après un début de carrière prometteur plonge dans la misère de la dépression de 29 et ne retrouve la gloire que des années plus tard par la seule force de sa volonté et sous l’admiration de tous un pays. Le destin singulier de ce sportif se prêtait bien à une adaptation cinématographique et le tandem Howard-Crowe ne s’y est pas trompé. Le personnage droit et courageux dont la carrière brisée par des blessures ne semblait devoir n’être que souvenirs, se voit donner une seconde chance de revenir le boxeur qu’il a été et à force de courage devient aux yeux de l’opinion publique, dont une majorité partagent le même destin miséreux de ceux qui ont tout perdu dans le krach boursier de 1929, le symbole d’un espoir de retrouver une meilleure vie dans le futur même si tout semble perdu. Le tandem d’un « Homme d’exception » a du métier et sait comment provoquer l’attachement et l’émotion pour ce personnage emblématique d’un sport autant spectacle que prouesse physique. Ils savent rendre les combats beaux à regarder et passionnant à suivre avec un suspens implacable. Mais ils n’oublient pas de nourrir l’intrigue de péripéties plus intimistes où les ressort de la formidable force de caractère de Bradock sont montrés. La scène où, aux abois financièrement, il est obligé de venir mendier auprès des organisateurs de combats de quoi à payer l’électricité est vraiment la scène la plus poignante du film. Le trio Russell Crowe, Renée Zellweger, Paul Giamatti soutiennent par la puissance de leurs interprétations une intrigue calibrée pour Hollywood dont on finit par se dire que parfois la réalité rejoint voire dépasse la fiction. Un très bon biopic qui fait la lumière sur un sportif d’exception dont le destin aurait peu de chance de se réaliser dans le monde de la boxe professionnelle telle qu’elle est aujourd’hui.
Les spectateurs adorent les films de boxe. Et j'en fais parti. C'est un régal de voir les scènes de combats, cette lutte qui se propage en dehors du ring, comme une leçon de vie.
De l'ombre à la lumière résume ceci, le combat d'une vie, pour sa famille. Alors, il n'est pas étonnant qu'il parle au grand public, et qu'il plaise.