Mars Express: Quand Lastman rencontre Blade Runner et qu'ils font un bébé sous acide
Si t'as toujours rêvé de voir Robocop et Ghost in the Shell faire des galipettes dans l'espace, alors Mars Express est ton fantasme cinématographique réalisé. Jérémie Périn, le cerveau derrière Lastman, sort son nouveau bijou en animation française, prouvant qu'il a plus de style que Tony Stark avec une collection infinie d'armures. Avec un budget plus gros que mon appétit pour les cookies, ce film nous catapulte en 2200 où les robots sont plus communs que les Kardashian sur Instagram.
Aline Ruby, détective à la mâchoire carrée et Carlos Rivera, l'androïde qui a plus de sex-appeal que tous les Chris d'Hollywood réunis, se lancent dans une chasse à la hackeuse qui mettrait même Jason Bourne au chômage. Périn et son équipe nous plongent dans Noctis, la capitale martienne, une Silicon Valley du futur où les voitures volent et les robots-secouristes sont plus badass que Chuck Norris en mode cyborg.
Entre tueurs cybernétiques qui défouraillent plus vite que mes ex lors d'une vente de vêtements à -90%, et une étudiante en robotique plus recherchée que les clés de la Batmobile, l'intrigue te claque le visage comme un uppercut de Goku. On plonge dans les bas-fonds de Noctis, entre strip-clubs futuristes et méga-corporations plus louches que la fusion improbable de Voldemort et le Joker.
Les influences de Mead, Verhoeven, et Cronenberg sont tissées dans ce film comme les fils du web dans la chambre d'un ado boutonneux. L'architecture rétro-futuriste a autant de classe que James Bond en smoking, et les voitures magnétiques font passer la DeLorean pour une poubelle roulante. C'est une véritable orgie visuelle pour tout amateur de SF, une geek-porn à se faire avec du pop-corn et un verre de Gatorade.
Certes, le film dure que 1h20, comme un épisode de série que tu mates en binge-watching. C'est court, mais ça fait le job. On aurait aimé gratter un peu plus de backstory sur Aline, mais Carlos, lui, il cristallise tout ce qu'il faut pour te faire tripper sur la condition humaine, même quand elle est emballée dans une carcasse de métal.
En conclusion, Mars Express est la claque intergalactique que la France attendait. Entre l'humour noir, les dialogues qui pètent plus fort que les feux d'artifice du 14 juillet, et des explosions plus belles que le dernier Marvel, c'est du Périn pur jus. Alors accroche-toi à ta ceinture, prépare-toi à voyager dans le futur, et laisse-toi emporter par ce chef-d'œuvre animé qui va te secouer les neurones comme un cocktail Molotov dans une rave interstellaire.
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