2,5
Publiée le 14 avril 2022
Très étonnée par les critiques dithyrambiques -à croire qu'on n'a pas vu le même film! Si les danseurs du film excellent dans leur art, côté cinématographique tout est lourd, le scenario pauvre, les dialogues et personnages peu travaillés... Même les acteurs d'habitude excellents sonnent faux. Bref, aucune subtilité, tout est prévisible, franchement c'est à ne pas y croire -malgré une esthétique certaine, niveau intrigue/dialogues/jeu d'acteur on dirait du cinéma amateur.
2,0
Publiée le 30 avril 2022
Malgré deux belles scènes de chorégraphie, le film se perd en poncifs et opte pour un propos discutable sur le dépassement de soi. Des dialogues et situations mièvres et prévisibles, un humour lourd et l'interprétation faible de la jeune danseuse n'arrangent rien.
2,5
Publiée le 6 février 2023
Un film beau par instants, très drôle par d'autres, mais qui, selon moi, ne réussit pas à être à la hauteur de son ambition.
De nombreuses trames sont lancées sans vraiment former un tout ce qui rend le film lourd et long. Le traitement de la danse est assez superficiel avec des discussions pseudo-intellectuelles et un tas de clichés; notamment le prof artiste qui parle anglais. Je suis aussi resté complètement en dehors des "gros" enjeux du film. Le personnage de Mehdi a pour seule incarnation sa fonction de love interest. L'histoire avec le père est ultra forcée et pas crédible.
Marion Marbeau est une danseuse exceptionnelle mais sonne parfois un peu fausse.
Ma critique est peu être un peu trop dure mais j'aurais préféré que le film soit un peu plus généreux et un peu moins proutprout.
2,0
Publiée le 9 avril 2022
Désolant, dès le début on sent poindre l'ennui dans une séquence inutilement longue. Pas de scénario, des échanges pontifiants et des situations on ne peut plus convenues. Heureusement il y a la danse mais dans ce cas vive le spectacle vivant.
2,0
Publiée le 2 avril 2022
Ce film sur la danse pèse des tonnes. À vrai dire, tout m'a exaspéré : la résilience gnan gnan, l'interprète principale, les poncifs, les clichés avec coucher de soleil, certains personnages stéréotypés (le père froid, le kiné donneur de leçons...)... C'est longuet, ennuyeux, filandreux, faussement positif et gentiment niais. Beaucoup de bruit pour vraiment pas grand chose !
2,5
Publiée le 8 avril 2022
Des scènes de danse classique ou contemporaine bien filmées, une BO avec pas mal de Bach voilà pour le positif.
Sinon une histoire cousue de câble de marine, des dialogues plats et convenus et au moins un personnage, le kiné/ François Civil qui ne sert à rien...mais comme c'est un Klapisch il faut qu'il soit là. Et j'oubliais la scène de shooting robes de mariées qui est encore moins utile au déroulé de l'histoire. Bref assez plat et vide.
2,0
Publiée le 30 mars 2022
J'aime les films de Cédric Klapisch en général mais là je suis un peu déçue. On s'ennuie assez vite et le fait que le film dure 2h (pourquoi si long ?) n'arrange rien. Le film est une chronique douce. C'est du slow cinéma, ce qui n'est pas complètement désagréable mais on perd un peu le point de vue. Ça joue pas mal mais on n'est jamais en empathie avec les personnages et cest vraiment dommage.
2,0
Publiée le 31 août 2022
Malheureusement, je n’aime pas du tout cet esprit thérapie de groupe.
Les gens dansent et entourent cette jeune femme avec un chef au milieu qui donne des conseils et surtout une surdose de bienveillance assez pénible.
Je n’aime pas non plus les danses hip-hop ou électro ou tout le monde est joyeux de vivre.
Ça fait trop de bons sentiments.
Je reconnais pourtant la sophistication de certaines images qui rend les mouvements très beaux.
chantal jorry

1 critique

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2,0
Publiée le 4 avril 2022
Très belle compagnie de danse contemporaine mais beaucoup de longueurs et de blablas inutiles qui enlèvent beaucoup au film
2,0
Publiée le 12 avril 2022
Bof, moi qui baille d'ennui devant la danse, vous imaginez comme je me suis ennuyé.
C'était le seul film à l'affiche du cinéma que je n'avais pas vu, j'ai joué, j'ai perdu.
Si vous aimez les dialogues mièvres, les mauvais acteurs "à la française", les film sans scénario où tout semble avoir été réalisé au fur et à mesure (et donc sans aucune surprise), vous serez ravis.

Et sinon plus grave : 4,3 étoiles allociné, alors que c'est noté sur l'affiche du film en gros . Donc forcément, inclus dans le budget de promotion, puisque je doute que les affiches sont conçues "après la diffusion en salle", ok, vous voyez ce que je veux dire ;-)
2,5
Publiée le 27 avril 2022
Ai vu "En corps" de Cédric Klapisch. J'ai toujours eu du mal avec ce metteur en scène trop démonstratif, aux scénarios dont les ficelles sont des câbles, aux montages qui ont la douceur d'un uppercut pour les yeux, qui multiplie le nombre des rôles à outrance dont les trois-quart sont à peine esquissés, qui force toujours le destin des personnages jusqu'à discréditer toute crédibilité... Déjà le titre et son jeu de mot impossible fait peur mais après avoir vu le très beau documentaire "Allons enfants" sur le Hip-Hop et les bons échos de certains amis, je me suis laissé gagner par la tentation tout de même. Parti pour un cycle sur les films de danse. Sans aucun doute un film rempli de maladresses (un scénario appuyé, des scènes tombants totalement à plats, des redites), mais de très belles surprises. Après une scène d'ouverture de danse, d'une quinzaine de minutes, somptueuse frisant la perfection, sans aucune dialogue, le spectateur que je suis, appréhende la voix off, et le découpage à la "Amélie Poulain" qu'affectionne tant Kaplisch... Et hélas le metteur en scène tombe vite dans ses travers. Toute la partie qui se passe dans le Loir-et-Cher est totalement loupée, le flash back sur l'enfance d'Elise itou. Puis le film reprend vraiment quand Elise qui est blessée à la cheville et ne peut plus danser rencontre """"par hasard""""" une compagnie de danse contemporaine, mais pas n'importe laquelle une des plus connues bien sûr celle d'Hofesh Shechter. Les répétitions sont passionnantes, à côté les scènes sensées être de comédie sont lourdingues et n'appellent aucun sourire. Muriel Robin, dont le personnage boite de naissance tout comme notre héroïne handicapée depuis 3 mois, a la finesse de jeu d'un convoi-exceptionnel, Pio Marmaï qui commence à s'enfermer dans les rôles de râleurs (la place étant laissée libre depuis la disparition de Jean-Pierre Bacri) est sous employé. Les bonnes surprises sont François Civil et surtout la Première danseuse de l'Opéra de Paris, Marion Barbeau qui envoute totalement la caméra en tant qu'actrice mais surtout en tant que danseuse, son magnétisme, sa puissance, sa grâce, sa vitesse de déplacement sont prodigieux. La fin est totalement loupée et ne laisse aucune place à l'imagination du spectateur (Redoutable le plan des danseuses en tutu sur la parvis de la Villette sous la pluie...) . Aucun doute Kaplisch est pataud en scénariste et dialoguiste. Mais il se révèle prodigieux lorsqu'il filme des ballets autant classiques que contemporains (les deuxièmes ayant ma préférence). Tout à coup il devient subtile, sa caméra est à la place idoine et filme toujours l'essentiel. Un vrai maitre... de ballet.
2,0
Publiée le 25 mars 2022
Une deception. Regardez plustot le court "Les Indes Galantes" de Clement Cogitore - dans ces 5:26 min. il y a plus de danse contemporaine que dans le film entier de Cedric Klapisch.
2,0
Publiée le 5 avril 2022
Klapisch adore la danse , classique ou moderne , la danse est donc omniprésente dans ce film , que le metteur en scène agrémente ou croit agrémenter de personnages pittoresques et de situations comiques , tâche pour laquelle il échoue complètement ! reste la danse qui distille quelques bons moments et la musique rythmée par les ronflements discrets de ma voisine inconnue !!!
2,0
Publiée le 12 août 2022
Ouh là, je viens de voir le plus mauvais Klapisch. J'ai eu l'impression de me retrouver face à un film de danse des années 2000 à la sauce états-unienne, mais à la française. La danseuse étoile qui se blesse gravement, qui rencontre un groupe de danse urbaine, qui revit grâce à cela et retrouve le plaisir de danser malgré sa blessure, des histoires d'amour contrariée... Bla bla bla... Vraiment bof que seules quelques très bonnes chorégraphies viennent à peine sauver.
2,5
Publiée le 31 mars 2022
En dehors de ses classiques que l’on ne cite plus, Cédric Klapisch, c’est également la force des sentiments à travers un vignoble dans « Ce qui nous lie » et un portrait moderne de Paris avec « Deux moi ». Il continue de sonder ce qui enrichit le langage corporel, cette fois-ci à travers la danse. Ce qu’il a pu capter à l’Opéra de Paris, notamment avec son documentaire « Aurélie Dupont, l’espace d’un instant », il en vient à en faire un sujet de fiction à part entière, centré sur la reconstruction d’une danseuse de ballet, qui se reconvertit peu à peu dans un autre registre. Le récit dressera constamment des ponts entre deux mondes, qu’il convient de consolider, à la force du mouvement, générée par l’âme et le corps même des interprètes.

L’ouverture fascine et sans perdre de temps, des coulisses à la scène, de la réalité et spectacle, Klapisch nous convie dans un élan maîtrisé et somptueux, à la présentation des enjeux à venir pour l’étoile de l’Opéra. Sa chute est aussi physique que sentimental, un éventail de symbolisme qui prend le geste tel qu’il est pour introduit une entorse aux règles élitiques de la danse classique. Et soudain, un générique punk-rock vient investir ce lac des signes, en décalage avec leur environnement et en pleine errance dans un moment de flottement. C’est le coup de fouet nécessaire pour enfin visualiser la portée d’une intrigue qui ne joue pas dans l’originalité. Hélas, cette sensation s’estompe assez rapidement, lorsque l’on revient conclure la scène d’exposition. Élise (Marion Barbeau) ne sera donc plus la seule à boiter, car la narration va suivre cette même dynamique, même au-delà de sa guérison partielle. Il y avait déjà ce genre de limites, que l’on pouvait distinguer dans ces premiers films, car la recette ne prend plus aujourd’hui.

Si le cinéaste semble satisfait du plaisir qu’il a de capter les corps en osmose, ce sera au prix d’une grande subtilité. Ce qui faisait de lui un grand narrateur, c’est avant tout parce qu’il est sensible et il parvient souvent à projeter cela à l’écran, mais pas cette fois, pas avec toute l’amplitude qu’il aurait souhaitée. Ce qui est assez fâcheux, sachant que Marion Barbeau finit par convaincre et porter à elle seule cette intrigue cousue de fils blancs. Et si cela ne manquait pas d’être surligné à chaque étape, ce sera souvent le verbe qui aura raison du non-dit, du langage du corps et de la danse, afin de transcender la douleur d’une martyre. Cela ne donc ni justice au parcours de la jeune danseuse, ni à l’investissement du compositeur et chorégraphe Hofesh Shechter. Nous passons plus de temps à côté du sujet, là où l’on croit pouvoir tenir une galerie de personnages secondaires, prêts à tirer Élise vers le haut. La réconciliation avec le père (Denis Podalydès), le souvenir d’une mère, les conseils de Josiane (Muriel Robin), un potentiel compagnon gay, le renouveau artistique illustré par la cuisine de Loïc (Pio Marmaï) et une sous-intrigue maladroitement, voire inutilement inspirée par le kinésithérapeute Yann (François Civil).

C’est une bien belle troupe qui mérite une meilleure cohérence, mais surtout un aboutissement plus intuitif, au lieu d’ôter toute cette réflexion au spectateur, qui n’a plus que l’image à se mettre sous la dent. « En Corps » ne manque pas d’éléments attachants et nous attrape quelques sourires au passage, mais jamais il ne nous laisse pleinement vivre le succès d’une héroïne, qui parvient à se défaire de ses démons. Le spectacle final tranche évidemment avec le ballet d’ouverture, mais atteint rarement le même panache dans sa mise en scène. Les palpitations se feront attendre, tout comme le sensationnel, qui restera de l’ordre du privilège.
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