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patrick halgand
2 abonnés
67 critiques
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3,5
Publiée le 8 novembre 2022
Cela fait du bien au corps et à l'esprit. Je craignais m'ennuyer un peu, et pas du tout. Grâce au talent des danseurs et aux seconds rôles, François civil et Pio Marmail en tête, qui amènent légèreté et drôlerie. Sans cela on aurait été étourdi par cette bienveillance, à la limite de la mièvrerie . Marion Barbeau m'a bluffé, c'est une danseuse très talentueuse
La première scène du film promet un film passionnant, avec une scène de ballet classique, une musique pas du tout classique (en fait lourde) et avec un jeu des lumières fantastique. Pour moi, le film parvient à tenir cette promesse avec une synesthésie impressionnante. Cédric Klapisch passe de l'imprévisibilité de la vie à une suite de scènes, avec ou sans dialogues, des danses formidables, de l'amour pour la cuisine (on peut même sentir l'odeur) à d'autres sensations, comme le vent qui nous pousse et que nous devons nous équilibrer avec grâce. Ainsi, les passions déplacées et opportunes sont travaillées de manière séduisante et avec l'humour léger. La belle mise en scène de Klapisch et la splendide interprétation de Marion Barbeau nous rappellent que la beauté de la vie se trouve dans les mouvements incertains de nos corps face à nos peurs, nos désirs, nos ambitions, nos doutes.
L’univers de la danse y est très bien représenté (chorégraphie…). Les plans sur image des scènes de danse et la musique sont vraiment en accord et on reconnaît la touche « klapisch » par contre, je suis déçu par le scénario un peu niais, vue et revue. Des clichés sur les deux univers (danse classique vs danse contemporaine) et le jeu d’acteur digne d’une série B. Le manque de dialogue pendant les 12 premières minutes est très lourd, on ne rentre pas immédiatement dans le film et j’ai eu du mal à m’y plonger, trop de maladresse. Les acteurs (connus) ne sont pas ceux qui auraient pu apporter la petite touche qui aurait rendu cela magique.
que serions-nous sans l'art ? Cédric Klapich apporte une réponse eclatante de beauté, de vitalité et d'optimisme. Naïf ? peut-être magnifique ? très certainement. la réponse à cette question que je tire cette œuvre : moins que ce que nous sommes l'art sublime tout ce qui nous constitue, nos doutes, notre ignorance, notre insignifiance. merci beaucoup m. klapich
Après la série « Opéra » que j’ai beaucoup apprécié au passage, « En Corps » un film signé Cédric Klapisch. Aucune comparaison, seule la danse est le point commun même si le réalisateur nous offre dès l’entame de son film, un ballet à l’Opéra de Paris durant quinze bonnes minutes. On suit Elise qui, suite à un accident, intègre petit à petit un corps de ballet de danse contemporaine conduit par Hofesh Shechter. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est le processus de création. Dans la résidence où se rétablit Elise, j’ai le bonheur d’assister à quelques répétitions de cette troupe.
Cédric Klapisch conjugue deux plaisirs qui se marient bien ensemble : la danse et la cuisine avec Loïc, Pio Marmaï qui se répète dans ses rôles. Tout donne envie.
Enfin, vient le spectacle qui me permet de connaître Hofesh Shechter. On doit sa présence à Cédric Klapisch. C’est la bonne idée du film.
Sous les traits d’Elise : Marion Barbeau, débutante au cinéma mais danseuse professionnelle. Sa participation concourt à la crédibilité du récit grâce à son interprétation tout en retenu et tellement juste. Le reste du casting est sympa, Muriel Robin, qui pour une fois ne m’irrite pas, interprète une Josiane amoureuse des arts tout en sobriété ; et Denis Podalydès, père d’Elise, maladroit dans ses propos envers sa fille. Grâce à son séjour dans la résidence avec Josiane, Elise va non seulement réparer son corps mais reconsidérer sa relation avec son père en l'invitant à exprimer ses sentiments. « En corps » Encore !
Les critiques qui ont qualifié ce film de meilleur Klapish se sont un peu emballés... La reconstruction de cette danseuse blessée n'est certes pas inintéressante mais assez convenue malgré quelques moments de rires et d'émotions et même si c'est très bien filmé.
Un film sur la danse classique et contemporaine, et comment changer de vie. J'ai aimé que La Bayadère soit en ouverture du film et avec un clin d'oeil à la fin. J'ai eu de la peine pour Yann le kiné qui y croit. J'ai aimé l'humour parfois qui m'a fait rire ou sourire. Un film qui m'a donné envie de danser.
" tu vas tous nous aider à avoir notre petit accès à la beauté " dit Muriel Robin dans le film, c'est ce que produit le nouveau long de Klapish, à travers des images magnifiques, pour un film qui fait du bien.
Une leçon artistique, personnelle et philosophique d'une danseuse en reconversion, forcée par la blessure, de discipline chorégraphique. Un envol plein d'espoir, d'humour et d'humilité s'offre au spectateur qui, touché ou non par l'univers de la danse, en ressort léger.
En dehors du manichéisme un peu prononcé entre classique et contemporain, ce film est une réussite absolue, avec des acteurs d'une grande justesse et surtout une mise en scène soignée qui vous décrit un personnage en une fraction de seconde, que ce soit dans les principaux ou les secondaires. Époustouflant.
Trop long, je me suis ennuyée et n’ai pas eu d’étincelle. Les acteurs sont parfaits rien à redire mais trop attendu, pas d’émotion à part le chagrin du kiné, Murielle Robin sans surprise.Au final, bof!déçue