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CINÉ FEEL
47 abonnés
200 critiques
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3,0
Publiée le 19 novembre 2022
Retour attendu de Klapish après les errances de ses précédents films (Ma part de gâteau, notamment) On retrouve dans En Corps la qualité de sa mise en scène et une certaine espièglerie. Hélas le film est très inégal Encapsulée entre deux moments de grâce ( une chorégraphie classique de près de 15 mn pour démarrer, sans une ligne de dialogues; une chorégraphie moderne pour clore), l’histoire de reconstruction de cette jeune danseuse est bien convenue et peu crédible On frôle souvent le gnangnan et on croule sous les poncifs et les jugements sentencieux. Certains seconds rôles sauvent la mise et notamment François Civil à la fois drôle, émouvant, et toujours sincère. Les autres font ce qu ils peuvent avec des personnages peu écrits, et souvent schématiques. Vraiment dommage car la jeune actrice/danseuse est formidable et l’ensemble dégage une belle énergie.
Voilà un film très intéressant. C'est une très bonne réussite et cela tient à plusieurs ingrédients. Tout d'abord, l'histoire et la mise en scène sont bien construite. Les mouvements de danse sont très intéressant aussi. Enfin, il est à noter que le casting est de très bonne facture. Pour la touche d'humour, merci à François Civil qui est très drôle mais il y a aussi d'autres scènes assez sympathiques pour détendre un peu l'atmosphère.
Le ballet bourré d'énergie et filmé avec élégance de la reconstruction d'une danseuse de l'Opéra blessée lors d'un spectacle, interprétée par la lumineuse Marion Barbeau. 3,75
5 premières minutes qui vendent du rêve....et patatras ! Tres inégal, le film souffre surtout des multiples clichés qu'il véhicule... et on découvre à quel point Klapisch a vieilli. Sa vision des sujets supposés actuels comme le féminisme frôle souvent le ridicule. L'ex révolutionnaire se croit en phase avec son époque... alors qu'll démontre pendant tout le film qu'il a 20 voire 30 ans de retard. Certaines scènes sont franchement malaisantes, ringardes, à l'ouest dans leur manière d'affirmer une pseudo modernité. On se croit en 1990, mais l'action est censée se passer aujourd'hui. La direction d'acteurs est aussi très variable...et si certaines scènes de danse sont bien mises en scène, elles sont mal utilisées, tombant trop souvent comme des cheveux sur la soupe. L'un des plus mauvais Klaplisch !
Qu'est ce qu'on est bien chez Klapisch! Souvent on part d'une histoire qui n'a l'air de rien sur le papier (au-secours si on croit que c'est l'histoire d'une pauvre petite ballerine qui se foule la cheville au début du film) mais qui nous invite toujours à partager des moments intéressants autour de personnages auxquels on s'attache. En tant que spectateur j'aime aussi les petites surprises (comme le générique de début qui arrive quand on se demande si on va s'ennuyer)
Intéressant. On passe de la danse classique à la contemporaine, avec le parcours résilient d'une danseuse. Cependant, l'histoire de la blessure est incohérente selon moi. On trouve François Civil dans un rôle qui ne le mets pas en valeur, c'est rare. Et Muriel Robin est parfaitement à sa place. A voir, pour le côté artistique notamment, bien que la captation des moments dansés ne m'a pas convaincue.
j'ai beaucoup aimé me replonger dans le monde de la danse. le début est long, sans parole avec la danse classique, mais ça vaut le coup de poursuivre. L'actrice principale et danseuse joue vraiment bien. Le rôle de Muriel Robin est adorable, et sa demeure: on a envie d'y faire un stage avec ce couple du frood truck, cette bonne ambiance, j'adore.
Le pré générique est une petite merveille dans la façon de filmer les regards....rien n'est dit mais le spectateur a tout compris. Le film est un bonbon acidulé...du très bon Klapisch
Cela fait du bien au corps et à l'esprit. Je craignais m'ennuyer un peu, et pas du tout. Grâce au talent des danseurs et aux seconds rôles, François civil et Pio Marmail en tête, qui amènent légèreté et drôlerie. Sans cela on aurait été étourdi par cette bienveillance, à la limite de la mièvrerie . Marion Barbeau m'a bluffé, c'est une danseuse très talentueuse
La première scène du film promet un film passionnant, avec une scène de ballet classique, une musique pas du tout classique (en fait lourde) et avec un jeu des lumières fantastique. Pour moi, le film parvient à tenir cette promesse avec une synesthésie impressionnante. Cédric Klapisch passe de l'imprévisibilité de la vie à une suite de scènes, avec ou sans dialogues, des danses formidables, de l'amour pour la cuisine (on peut même sentir l'odeur) à d'autres sensations, comme le vent qui nous pousse et que nous devons nous équilibrer avec grâce. Ainsi, les passions déplacées et opportunes sont travaillées de manière séduisante et avec l'humour léger. La belle mise en scène de Klapisch et la splendide interprétation de Marion Barbeau nous rappellent que la beauté de la vie se trouve dans les mouvements incertains de nos corps face à nos peurs, nos désirs, nos ambitions, nos doutes.
L’univers de la danse y est très bien représenté (chorégraphie…). Les plans sur image des scènes de danse et la musique sont vraiment en accord et on reconnaît la touche « klapisch » par contre, je suis déçu par le scénario un peu niais, vue et revue. Des clichés sur les deux univers (danse classique vs danse contemporaine) et le jeu d’acteur digne d’une série B. Le manque de dialogue pendant les 12 premières minutes est très lourd, on ne rentre pas immédiatement dans le film et j’ai eu du mal à m’y plonger, trop de maladresse. Les acteurs (connus) ne sont pas ceux qui auraient pu apporter la petite touche qui aurait rendu cela magique.