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gabdias
94 abonnés
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3,0
Publiée le 28 février 2023
Le scénario du film est aussi fin que les tutus des danseuses classiques mais il faut avouer que Klapisch a un talent magistral pour filmer ce qui peut être terriblement ennuyeux, la meilleure preuve est la première scène muette. Belle révélation aussi qu’est Marion Barbeau avec un avenir prometteur dans le cinéma au-delà de la danse.
Grand choc esthétique et émotionnel devant la grâce des ballets qui commencent et clôturent le film, le premier classique , le second contemporain, au point que l'ayant vu sur mon écran d'ordi, j'envisage d'aller le revoir sur grand écran. Pour le reste , c'est une chronique de vie agréable à regarder et bien interprétée, avec des personnages bienveillants : ç'est un peu feel good, mais ça ne fait pas de mal. Multi nominé aux Césars, il n'a rien eu : Je pense qu'il aurait pu remporté au moins le César de la photographie.
Un beau film de Cédric Klapisch, centré sur une danseuse classique forcée de se réinventer suite à un accident de parcours. Des interprètes de talent, de l'humour, de remarquables passages dansés, une mise en scène de haut niveau, un message global gratifiant: tous les ingrédients sont réunis pour constituer un feel-good movie artisanal, original, et de grande qualité.
Les scènes de danse sont très agréables à regarder. Cependant moi qui aime Klapisch je dois dire que je ne trouve pas que ce soit le meilleur. Il est parti dans un autre style, et tant mieux, mais j'ai trouvé l'histoire parfois trop plate.
"En corps" est un film captivant qui met en avant la danse et ses effets sur la psyché humaine. Le réalisateur Cédric Klapisch réussit à capter l'énergie et la beauté des mouvements de danse pour créer un film touchant et inspirant.
Les scènes de danse sont super bien chorégraphiées et transmettent une émotion forte. On ressent la passion et l'engagement des danseurs dans chaque mouvement, ce qui crée une ambiance de rêve et de liberté.
Le scénario suit une jeune femme qui, après avoir subi une blessure, se retrouve à réévaluer sa relation avec son corps et sa passion pour la danse. Le film traite de sujets importants tels que l'acceptation de soi, la transformation personnelle, les pressions sociales sur les femmes et les artistes, et la valeur de l'art dans la société.
Les acteurs et les danseurs sont tous remarquables dans leur rôle. Marion Barbeau incarne la protagoniste avec une intensité et une profondeur émotionnelle qui la rendent très attachante. Les danseurs professionnels sont également très convaincants dans leur performance.
Le message du film est fort et encourageant. Il nous pousse à croire en nous-mêmes et en nos rêves, à nous reconnecter avec notre corps et à transcender les obstacles qui se dressent sur notre chemin. Le film nous rappelle l'importance de l'art dans notre vie et comment il peut nous aider à nous comprendre et à trouver notre place dans le monde.
Je suis sidéré de voir que Klapisch passe de la spontanéité candide de l'Auberge Espagnole à la niaiserie classique des comédies françaises. La seule chose que j'ai aimé, c'est les scènes de danse contemporaine, ça fait quelques minutes d'intérêt sur deux heures de vide. L'héroïne s'est fait une grave blessure. Sa spécialiste lui dit clairement d'arrêter la danse, et elle continue. Je comprends alors que le film avertit sur l'entêtement, l'obsession, mais en fait ça n'a rien à voir. Au contraire, elle se remet à danser sur son pied meurtri, elle marche avec d'ailleurs, sans béquilles, malgré la fracture ! Ridicule. Et comme elle s'acharne sur sa blessure, son pied guérit bien sûr ! Plus tard dans le film, elle revoit la spécialiste, qui lui recommande vivement de se reposer. Que fait-elle ? Elle se met à courir dans la rue. Plutôt que d'écouter les experts, elle écoute ses proches qui racontent absolument n'importe quoi sur le corps, sur la résilience, la volonté etc. Une fracture c'est une fracture. C'est même un fléau dans le monde de la danse, un tabou qui se dévoile à peine aujourd'hui (lisez les articles des danseuses étoiles). Il faut savoir écouter son corps, ce film montre le contraire. Pas la peine de revenir sur les cabotinages de François Civil (Le chant du loup) qui par je ne sais quel sortilège est devenu un incel cliché et invraisemblable (il hurle quand il se prend un râteau), même chose pour Pio Marmaï (Enquête sur un scandale d'Etat) qui est visiblement devenu un gamin têtu et distrait sous la direction de Klapisch. Les dialogues sont une purge, ça dit n'importe quoi sur la masculinité, le véganisme, ça pue le cinéma français surjoué.
Ce soir, j'ai vu un grand film. Un vrai cri d'amour à la danse... Tout les acteurs sont excellents. Podalydes et Robin au plus juste des émotions. Civil excellent. Tous les autres aussi sont formidables de justesse y compris le rôle principal. Tout est équilibre dans ce film. le montage, la légèreté et la profondeur des sentiments. Une magnifique scène romantique quand les deux amoureux courent l'un vers l'autre dans un Paris magnifié. Une première du spectacle de danse contemporaine qui remue au plus profonds et donne envie de voir cette belle compagnie. Du grand Klapisch ou quand le talent est une évidence. Allez y...
Entre très bons films et ratages, Cédric Klapisch fait maintenant partie intégrante du cinéma français depuis un moment. Celui-ci ne me disait rien du tout. Je me suis lancé un peu à reculons après l’annonce de toutes ses nominations aux prochains César. J’ai bien accroché très vite. Même si ni la mise en scène ni le scénario ne sortent vraiment de l’ordinaire. Mais on s’attache très vite à tous les personnages, et il flotte très vite une certaine ambiance et un certain charme. Le casting y est aussi pour beaucoup. Marion Barbeau, danseuse à la base et recrutée dans ce sens, est vraiment très bien, une belle révélation. Le reste de la distribution est au diapason avec notamment François Civil, Pio Marmaï, Denis Poldalydès ou encore Muriel Robin (très touchante). A l’instar de Tár et de la musique classique, je ne suis pas très danse, mais j’ai beaucoup aimé ce film. Pas un chef d’œuvre, mais un joli film sur la résilience, agréable et plein d’émotion. Une belle surprise qu’on quitte avec le sourire.
Le film "En corps" réalisé par Cédric Klapish se déroule dans le domaine de la Danse, classique et moderne, Malgré sa qualité certaine, je considère que ce film souffre de lenteurs, car le spectateur met du temps à entrer dans le "feu" de l'action, surtout au début où les scènes de danse classique m'ont semblé interminables. L'intrigue du film commence véritablement au bout de 15 minutes environ, où Elise, a son "accident du travail" qui va lui permettre de faire une introspection sur elle-même, et la conduire, également, à une véritable remise en cause, tant au niveau personnel que professionnel Le casting est remarquable (comme dans tous les films de C; Clapish") et le jeu des interprètes l'est d'autant N'en parlons de la bande musicale...
Une ode à la dance mais surtout une ode à la vie. Klapisch dans ce qu'il fait de mieux. C'est le cinéma français que j'aime, sobre et fin, loin des stéréotypes, des clichés et des recettes bon marché. Le film est grandiose, les danceurs fantastiques, on rentre tres vite dans cette atmosphère un peu envoûtante, dans ce monde un peu parallèle. Un grand film, à voir absolument.
Un film poignant, sans fausse note et d'une humilité rare. Les acteurs y sont formidables. Mention particulière à Muriel Robin, époustouflante dans son rôle.
Elise est une danseuse classique talentueuse, elle est passionnée par ce qu’elle fait. Un jour, lors d’un spectacle, elle se blesse et est obligée de mettre sa carrière sur pause, pour une durée inconnue. Elle profite de cet arrêt forcé pour gagner sa vie autrement et est amenée à se rapprocher d’une troupe de danse contemporaine. J’ai beaucoup aimé la première scène de ballet. C’est très esthétique, cela permet de rentrer directement dans l’atmosphère du film. En revanche, je n’ai pas aimé toute la suite du film que j’ai trouvée cousue de fil blanc. L’histoire, les dialogues, tout est prévisible, convenu, parfois cucul, souvent cliché. Il y a malgré tout un peu d’humour avec notamment le personnage de François Civil qui interprète le kiné d’Elise, amoureux d’elle. Je ne me suis pas ennuyée mais j’attendais quand même la fin de ce film qui ne me marquera pas.
Encore un film français sur la vraie vie, les vrais gens. Encore un film sur la complexité et l'impalpabilité des relations amoureuses. Encore un film qui coche toutes les cases de la redondance et de la lassitude mais qui s'y refuse. Car le réalisateur et scénariste maîtrise son sujet mieux que quiconque et parvient toujours à pondérer la gravité de thèmes trop écumés par la dose parfaite d'humour et de légèreté. S'il est évident qu'un danseur n'est pas nécessairement un acteur et n'opère jamais mieux que dans son registre de prédilection, le renfort des comédiens - maintenant bien connus du cinéma klapischien - vient pondérer les quelques inexactitudes des artistes.