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Pale
10 critiques
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2,5
Publiée le 11 avril 2023
Film décevant après avoir lu de si bonnes critiques Et surtout après avoir vu « ce qui nous lie » Le parallèle entre danse classique et danse contemporaine qui mène à une réflexion sur la transcendance personnelle opposée à l’esprit de corps du collectif ancré dans le réel ne prend pas Ce que dit Muriel Robin sonne comme des poncifs Francois Civil Pio Marmaï et Denis Podalydes sont les seuls personnages auxquels on s’attache parce qu’ils jouent parfaitement comme d’habitude. Ils sont drôles ou émouvants ce qui apporte un peu de rythme au film Les danseurs sont performants et leur technique impressionnante Mais utiliser la danse contemporaine pour parler du réel me semble hors sol
" En Corps" , une Comédie dramatique d'une très belle esthétique musicale et visuelle. Le dernier film de Cédric Klapisch nous délivre, comme à l'accoutumé, de très belles images, une mise en scène et une direction d'acteurs parfaitement efficace. Un film sensible avec une superbe distribution nous offrant la belle prestation d'actrice et de danseuse de Marion Barbeau, le bon jeu de Denis Podalydès que l'on voit trop peu, et des coups de cœur particuliers pour Pio Marmaï le cuisinier, et François Civil dans le rôle de Yann le kiné.
La danse classique, et la danse en général, ce n'est vraiment pas ma came. Et le résumé du film qui permettait déjà de connaître le scénario à l'avance (carrière brisée, dépression, reconstruction, happy end), ça annonce souvent une déception, car j'aime qu'un film me surprenne. Malgré ces deux handicaps, j'ai été happé par l'histoire d'Elise, et je me suis laissé emporter dans ses souffrances, ses doutes et ses joies. L'histoire est bien racontée, et Elise est superbement interprétée par Marion Barbeau. J'ai hésité entre 3,5 et 4, et puis le côté émotionnel a eu le dernier mot. Car oui, ce film m'a ému, à plusieurs reprises, et notamment dans les derniers instants. Et ça, c'est la signature d'un bon, voire d'un très bon film.
Cédric Klapisch explore l'univers de la danse sous un format moins patiné que celui auquel les films qui sont consacrés à ce thème nous ont habitués. Un film brut, jeune, presque comme un premier film, ce qui est étonnant pour un réalisateur si chevronné. Si les danseurs sont parfaits de justesse et de simplicité, on a connu François Civil plus subtil. Un film sobre et lumineux sur la résilience.
Les films sur la danse sont rares, et encore plus ceux qui sont réussis. Or « En corps » constitue pour moi une belle réussite : celle d'un long métrage grand public, qui ne trahit pas pour autant son sujet.
Bien sûr, il y a des maladresses, un jeu des acteurs parfois inégal, des raccourcis scénaristiques... Mais le film se tient et déroule son fil avec un certain brio. Opposer danse classique et contemporaine est un peu facile, mais ce qui en est dit me semble juste.
Surtout, c'est un bel hommage à la danse sous toutes ses formes. Et puis on peut saluer la naissance d'une actrice talentueuse en la personne de Marion Barbeau... qui est également une excellente danseuse ! Bref, sans être un grand film, « En corps » est un bon film tout à fait honorable et bienvenu.
Pfff, pas grand chose à dire si ce n'est que j'aime profondément la danse et les danseurs. Le visage de Marion Barbeau a quelque chose de très intéressant que le réalisateur a réussi à filmer, mais qu'il n'a pas su exploiter au point de vu dramaturgie... Tout est trop lisse et sans véritable propos. Pourquoi pas un happy end, mais il faut montrer un réel cheminement avant. Le vrai lâcher-prise n'arrive que rarement après le coup de baguette magique d'une vieille fée à Brocéliande (au passage quelle catastrophe cette Muriel Robin, tout est surjoué, narcissique, sans profondeur). En fait, ce qui me dérange le plus est d'avoir l'impression qu'il y a un beau film sur la danse avec de vrais et magnifiques danseurs/chorégraphes, qui par ce qu'ils disent et font donnent du sens, pris au piège dans un autre film en carton-pâte, ramassis de clichés et de personnages inutiles. J'aime beaucoup Pio Marmaî et j'apprécie François Civil, mais leurs rôles sont en dessous de ceux des danseurs et n'apportent rien à l'intrigue. La seule actrice que je retiens est Souheila Yacoub, dont le personnage aurait gagné à être développé...
Souffrant d’un scénario un peu trop convenu, la mise en scène et l’interprétation (mention spéciale à Pio Marmaï et à Podalydès) hausse l’intérêt qui menace souvent de retomber (plus que la danseuse). De belles images de ballets (surtout lors de l’ouverture du film), de petites doses d’émotions distillées et des touches d’humour à l’efficacité fluctuante parviennent à maintenir un équilibre fragile (comme la cheville de la ballerine). Comme souvent chez Klapisch c’est assez plaisant mais jamais inoubliable.
Tout ce que j'aime chez Klapisch enfin de retour après des films que j'avais moins aimés. Ce mélange d'humour et d'émotion que j'aime tant chez lui. Et une plongée passionnante dans le monde de la danse contemporaine. On ressort du film avec une impression d'avoir été traversé par un vent de légèreté et de liberté !
en regardant le film je trouvais que l'actrice était une excellente danseuse. effectivement elle a été danseuse à l'opéra de Paris. au delà de la danse le film est excellent.
Les qualités (beauté et intensité des scènes de danse, thème de la résilience) et les défauts (jeunisme, bienveillance un peu trop dégoulinante) de ce film laissent un goût plaisant mais mitigé au message de fond. On a connu des Klapisch plus juste...
Malgré quelques passages très faibles (séances kiné, histoires sentimentales), le film distille de nombreuses scènes très bien filmées, montées et sonorisées. Les chorégraphies sont pleines de créativité et d'esprit de corps parmi les danseuses et danseurs. Denis Podalydès et François Civil sont nettement en dessous du niveau du reste du casting. Bravo à Marion Barbeau, au top dans tous les domaines (danse et interprétation dramatique).
Pour moi pas le meilleur film du réalisateur mais comme toujours il y a sa façon de planter le décor et de raconter son histoire. Tout est fluide et on suit sans ennuie le bouleversement de cette danseuse. Le petit problème vient d elle qui est certe une danseuse mais pas une comedienne. Il y a quelque chose de froid dans sa façon de jouer . J ai peut être pas spécialement adhéré car la danse et les ballets moderne me laisse insensible...c est possible.
Le scénario du film est aussi fin que les tutus des danseuses classiques mais il faut avouer que Klapisch a un talent magistral pour filmer ce qui peut être terriblement ennuyeux, la meilleure preuve est la première scène muette. Belle révélation aussi qu’est Marion Barbeau avec un avenir prometteur dans le cinéma au-delà de la danse.
Grand choc esthétique et émotionnel devant la grâce des ballets qui commencent et clôturent le film, le premier classique , le second contemporain, au point que l'ayant vu sur mon écran d'ordi, j'envisage d'aller le revoir sur grand écran. Pour le reste , c'est une chronique de vie agréable à regarder et bien interprétée, avec des personnages bienveillants : ç'est un peu feel good, mais ça ne fait pas de mal. Multi nominé aux Césars, il n'a rien eu : Je pense qu'il aurait pu remporté au moins le César de la photographie.
Un beau film de Cédric Klapisch, centré sur une danseuse classique forcée de se réinventer suite à un accident de parcours. Des interprètes de talent, de l'humour, de remarquables passages dansés, une mise en scène de haut niveau, un message global gratifiant: tous les ingrédients sont réunis pour constituer un feel-good movie artisanal, original, et de grande qualité.