Derniers Avis : En corps - Page 30

sublime ! du grand Klapish avec cette histoire qui nous transporte dans cette belle histoire de résilience et de partage. une danseuse actrice bluffante de vérité et de grâce.
les acteurs sont à l'unisson . bravo pour ce beau moment de cinéma.

Super film,des danseurs , acteurs aux grands niveaux.
Muriel Robin très bonne,bravo à tous.
Découverte de la danse contemporaine,un moment de joie.

Émouvant, drôle, sublime ! Un des meilleurs films que j'ai vus. Mentions spéciales à Denis Podalydes, François Civil pour leur jeu subtil. Avis à ceux qui ne sont pas intéressés par la danse : allez voir ce film quand même, car c'est une histoire de vies pas de danseurs.

Très beau moment suspendu , il faudrait plus de films comme celui dans le cinéma français.
Il renvoie forcément à ses choses vécues par tous d'une façon ou d'une autre , belle introspection

Un magnifique film qui évoque la danse sous toutes ses formes (classique, Hip Hop, contemporaine,...). Il évoque aussi le rapport à son corps, à ses rêves, à sa famille,... le tout avec de très belles images.

Quand dans une salle personne, même les plus jeunes, ne consulte 10 fois son portable pendant la séance, c'est bon signe.
Un superbe moment de "pleine conscience", on ne s'embête pas pendant 2 heures.
Magnifiques images, musiques envoûtantes, chorégraphies rythmées, un peu d'humour et d'amour, des émotions. Une danseuse portée par la grâce (et bonne actrice au passage). Il y a tout dans ce film. Un grand Klapisch.
Courez-y !

excellent film les comédiens le scénario la musique le décor la danse . De l'humour et des moments plus sensibles. un film à voir absolument .

Comme à son habitude, Klapisch nous présente une galerie de personnages tous aussi riches et subtils les uns que les autres. Quand en plus ces derniers sont interprétés pas des actrices et des acteurs aussi talentueux/ses, on ne peut qu'être transporté par leurs histoires et leurs émotions.
Au delà de ça, et comme son nom l'indique, "En corps" est un film qui nous fait sentir toute la physiqualité de ses personnages. Que ce soit lors de scènes de danse, de cuisine, ou d'amour, la réalisation est ultra précise et nous immerge totalement durant toute la durée du film.
Un très beau film.

Vraiment magnifique. Acteurs excellents (l'actrice principale est une véritable découverte, Murielle Robin est très convaincante dans un rôle peu habituel pour elle, P. Marmai et F. Civil sont au rendez-vous comme toujours, Podalydès dans son registre et les autres au diapason) , réalisation toujours superbe, photographie de qualité (et des images animées qui surprennent à de nombreux moments). On rit souvent et l'émotion gagne le spectateur à de nombreuses occasions. Monsieur Klapisch, continuez à nous enchanter comme vous le faites depuis si longtemps !

Désolant, dès le début on sent poindre l'ennui dans une séquence inutilement longue. Pas de scénario, des échanges pontifiants et des situations on ne peut plus convenues. Heureusement il y a la danse mais dans ce cas vive le spectacle vivant.

Très bon montage avec de la bonne musique.
Regard sur le monde de la culture et particulièrement de la danse.
Rafraîchissant .
Je n'hésite plus à mettre des 5 car les films qui le méritent sont rares aujourd'hui

Le dernier film de Cédric Klapisch débute par un mini tour de force. La longue scène d’ouverture (générique de début magnifique inclus) dure presque 20 minutes sans quasiment aucun dialogue. Et pour tant on comprend tout, on y voit Elise, si sûre d’elle sur ses pointes, perdre pieds parce qu’avant d’entrer en scène, elle a vu quelque chose qui l’a bouleversé et déconcentré. Jusqu’à la chute (où je jurerai que j’ai entendu l’os craquer), tout est montré avec simplicité et virtuosité et on se dit que « En corps » part sur de très bons rails. Après évidemment, le film redevient ce dont on a l’habitude avec Cédric Klapisch, et qui fait son succès : une histoire à hauteur d’homme, où l’émotion affleure partout mais dont l’humour n’est jamais absent, un humour souvent dévolu aux rôles secondaires. Même si le film, qui dure quand même presque deux heures, passe sans trop de problèmes, j’ai quand même un tout petit peu de mal avec les nombreuses scènes de danse contemporaine. Et c’est ce que je craignais un peu sur le papier, autant les scènes de danse classique sont accessibles au néophyte comme moi, autant la danse contemporaine et ses abstractions un peu lunaires m’ont laissé dubitative, pour ne pas dire autre chose. Il y en a une tout petit peu trop dans le film à mon gout, parfois assez longues, et elles ne sont pas filmées avec le désir de les rendre intelligibles. Disons pour faire court que si on est un peu étranger à ce type de danse, ce n’est pas « En Corps » qui va améliorer les choses. C’est dommage d’ailleurs car c’était l’occasion. Je souligne quand même que le film est très bien réalisé, il y a des plans inventifs, amusants et d’autres très beaux (lors des scènes en bords de mer) mais surtout que la musique, qui tient forcément une très grande place dans le film, est très bien utilisée. Voilà comment il faut utiliser la musique au cinéma : des musiques variées mais jamais passe-partout, utilisées comme il faut, à la tonalité qu’il faut, qui accompagnent les images sans les parasiter. Ca nous change des bandes originales qui se ressemblent toutes et qui envahissent chaque plan. Le rôle principal est tenu par une danseuse classique dont c’est le premier rôle autrement que sur une scène de ballet. Elle danse merveilleusement bien, c’est une évidence. Pour que qui est de la comédie, c’est parfois un peu plus difficile, dans les expressions du visage notamment où elle a parfois du mal, je trouve, à faire passer une émotion autrement qu’en fronçant les sourcils. Mais je ne veux pas être trop dure avec elle, parce que c’est un sacré défi pour une première fois, de porter un film sur ses épaules et au final, elle ne s’en sort pas si mal que cela. Pour lui faciliter les choses, peut-être, Klapisch l’a entouré de très bons comédiens confirmés à qui ils offre des seconds rôles bien écrits (même quand si certains n’ont pas assez de scènes à mon gout) : François Civil en kiné amoureux, et hypersensible, (et un peu collant), Pio Marmaï et Souheila Yacoub en couple volcanique (qui se prennent la tête pour un oui ou pour un non mais se réconcilie immédiatement sur l’oreiller), Muriel Robin en femme blessée qui rêve d’art par procuration ou encore Bruno Podalydes en père (très) maladroit. Tous sont très biens et font le job sans essayer de tirer la couverture à eux. La majorité des moments d’humour sont pour eux, un humour délicat, plein de second degré, très agréable. Le petit souci de « En corps », sur le papier, c’est quand même que son scénario est assez light. Une danseuse classique blessée cherche sa « seconde vie » e spoiler: t la trouve dans la danse contemporaine, plus animale, moins exigeante, plus instinctive, moins rigide. En gros, c’est à peu près tout et c’est un petit peu léger point de vue intrigue, quand même. Le film fait l’impasse sur quelques aspects du drame intime que connait Elise, notamment financier (excusez-moi d’être un peu terre à terre mais comment diable peut-elle se payer un appartement à deux doigts de Montmartre alors qu’elle ne travaille plus et n’a aucun plan B ?) pour focaliser sur le désarroi psychologique qui est le sien. Quand on a tout sacrifié à quelque chose (ici la danse, mais ça marcherait avec le sport aussi), quand on n’a pas fait d’études, quand on a jamais réfléchi à « l’après », comment rebondir si tout s’écroule du jour au lendemain. Le film insiste sur la psychologue et l’envie de la jeune Elise en oubliant assez vite la blessure mais surtout tout le reste, et le reste (l’argent, l’estime de soi, la reconnaissance sociale, sa place dans la société), cela ne compte pas pour rien. Je regrette un petit peu que le film, qui pose une vraie bonne question, y réponde de façon incomplète, se contentant presque de faire basculer son héroïne d’une forme de danse vers une autre, de la rigidité vers le mouvement, de l’austérité vers l’enthousiasme. Je présente à dessein les choses de façon caricaturale mais c’est un peu l’impression finale que laisse « En Corps » : tu ne peux plus danser, danse autrement, c’est un tout petit peu léger.
Si bien réussi dans la forme, avec de beaux rôles bien écrits, quelques scènes absolument superbes, « En Corps » aurait mérité un scénario un tout petit peu plus consistant.

L’entrée en scène est accompagnée par une musique classique omniprésente : un pur moment de grâce qui ouvre sur les premiers plans du film. Enveloppant les sens jusqu'à transporter le spectateur en plein c(h)œur de l'Opéra de Paris, le spectacle est grandiose : les décors, les costumes, la lumière, le travail sur les ombres, sur les corps en mouvement [spoiler] le plan sublime vu par le petit trou de la serrure et qui se faufile dans la salle, scrutant un public silencieux, dans un lieu chargé d’histoire. L'élégance des postures des danseuses/danseurs accentue le "la", répétant des pas et mouvements avec une aisance délicate, le ballet semble suspendu en équilibre sur un fil transparent. D'une beauté inégalable !

Après quelques minutes de sensations fortes, arrivent les prémisses du scénario. [spoiler] Tout commence par une trahison, entraînant un accident laissant sur place une amoureuse dévastée, au cœur et au corps brisés. S’ensuivra un long chemin vers le questionnement et la reconstruction, une renaissance peut-être... Le dépassement de soi, l'envie, la rage de vaincre, le courage, l'acharnement, le travail, l'amour, l'amitié, les liens familiaux, la mort, tout est là.

Marion BARBEAU (Élise) est danseuse professionnelle. D’une élégance rare et sincère, elle crève l’écran menant sa danse et sa vie tambour battant. Le cœur et le corps à l’ouvrage, sans relâche.

L’ensemble est parfaitement orchestré, les ballets classiques, les scènes de danse hip hop qui se jouent dehors et dedans, les chorégraphies, contemporaines parfois tribales, emmenées par le génie Hofesh SHECHTER (acteur/compositeur/chorégraphe), même les chants polyphoniques apportent une dimension supplémentaire et convaincante emplissant le spectateur d’émotions vives qui donnent des frissons et l'envie de danser jusqu’à l’épuisement.

[spoiler] Les plans sur Paris et la Bretagne, la lumière, les jeux d’ombre, les décors, les close-up et la photographie qui accompagnent l'ensemble est splendide. Un coucher de soleil rose/rouge sur une mer doucement agitée est d’une beauté sans pareille.

[spoiler] Ce qui m’a gênée, ce sont les dialogues/conversations que j’ai trouvé très médiocres, sans intérêt même, les punchlines lourdingues, des mots qui font « jeune » et qui mettent en péril l’ensemble de l’histoire.
[spoiler] Je vais commencer par une des interventions moralisatrices de Muriel Robin qui incarne ici une aubergiste bourrue, grossière et solitaire qui n’est pas capable de réaliser une soupe pour ses pensionnaires de qualité, mais qui, en revanche, n’hésite pas à balancer à une danseuse professionnelle « qu’elle n’en a pas assez chié, qu’il faut qu’elle en chie un peu ». Parce que le mental, le physique, l’hygiène de vie irréprochable, l’engagement qu’il faut pour mener à bien ce métier n’est pas suffisamment exigeant pour prétendre qu’Élise n’en a pas assez « chié » … Je m’interroge ! Non seulement, c’est laid et tellement mal amené que j’ai eu l’impression qu’elle était contrainte de lire sa phrase. Remarque qui tombe comme un cheveu sur la soupe qu’elle aurait peut-être dû s’atteler à faire elle-même, sans parler.
Quant à François Civil, il est juste niais. Ajouter à un si beau film des répliques comme "c'est pas toujours cucul un tutu" et bam, on dégringole dans l’absurde… Dommage !

En réalité, le film est porté par le chorégraphe, les danseuses, les chanteurs et chanteuses, les danseurs, - les scènes de danse frôlent l’extase -, puis viennent la photographie - pas le photographe de plateau maniéré et odieux qu'on voudrait bien baffer -, les jeux de lumières et d'ombres, le montage, les effets visuels, les perles trouvées comme le plan ouvrant sur le petit trou de la lorgnette ou le coucher du soleil offrant de purs moments de bonheur et une vision sur la beauté d’un lieu, d’un décor, d’un paysage.

Finalement, j’aurais aimé voir ce film sans paroles, juste accompagné de musiques…

Un film grandiose ! J'irai le voir une deuxième fois il m'a profondément touché par sa beauté. Tout est parfaitement lié. Merci monsieur Klapusch pour ce chef d'œuvre et à toute l'équipe ainsiqu'à l'actrice/ danseuse magnifique et si juste.

Magnifique ! On ne voit pas les 2 heures passer. Les images sont belles. La danseuse, qui n'est pas actrice, joue vraiment très bien. Elle a du talent. On a passé un très bon moment.