Vu sur France 2 hier, j'ai adoré le thème de ce film qui en dit long sur la résilience, la reconstruction. Marion Barbeau est extraordinaire et a un grand talent de comédienne. Je n'accrochais pas particulièrement avec la danse contemporaine, mais quand on voit ce groupe en répétition on se laisse totalement emballer. Un film très touchant à ne pas manquer
Le scénario tient sur un bout de serviette. Le jeu d'acteur (surtout François Civil) est d'une platitude ahurissante. Heureusement que Muriel Robin ey Pio Marmai sont là pour nous réveiller de temps à autre.
Tres belles scènes de danse. Toujours un sens esthétique de la mise en scène. Très bons acteurs et dialogues. Mention pour Pio Marmai et Muriel Robin. Profondeur par moment. Quelques longueurs et histoire un peu trop pauvre pour faire un excellent film.
"Stop, ou encore" ?... D'un spectacle, l'autre : un gros extrait du répertoire pour commencer ("La Bayadère"), et un (heureusement) plus court par compagnie contemporaine en conclusion. Et au milieu ?... Du remplissage laborieux, entre moraline appliquée au "monde de l'art", romances insipides et dialogue familial embarrassé - le tout pour deux heures d'un ennui colossal, au général ! Que retenir de ce poussif "En Corps" (kolossale finesse...) ? La danse classique est le monde du rêve et de l'effort (qui doit ne pas se voir), la danse contemporaine, celui de la gesticulation redondante. De la grâce, à la gymnastique... Nouveau ratage de Cédric Klapisch - seul le directeur-photo tire (par moments) son épingle du jeu (c'est d'ailleurs le même que pour le lamentable "Ce qui nous lie", le précédent "long" du cinéaste, déjà "entre deux", là, vendanges - savoir Alexis Kavyrchine). Mais avec un scénario (co-écrit avec l'ex de Julie Gayet) minable, pas de dialogues et un casting indigent (au sein duquel se barbe Denis Podalydès, claudique Muriel Robin ou s'égare Pio Marmaï - et que dire de l'"héroïne", jouée si mal par la Première danseuse Barbeau ???)... Laissons place opportunément au "Royaume des Ombres" (cinématographiques) !
Cela me réjouit de voir un film sur la danse (classique et contemporaine) avec une vraie bonne danseuse. Dans certaines œuvres, ce n'est pas le cas ou alors, le scénario part sur des histoires troubles qui font croire que c'est un milieu de gens à problèmes. Ici, c'est une histoire de reconversion qui est présentée et sa réussite tient au fait que les différents aspects de la vie de la danseuse ne sont pas négligés. Le côté médical, le côté affectif, sans oublier la famille et les amis, tout s'articule parfaitement dans un cadre réaliste.
N'étant pas particulièrement intéressé par la danse, je n'attendais pas forcément grand chose de ce film. Je l'ai regardé principalement parce qu'il y avait François Civil. Finalement ce n'est vraiment pas un de ses meilleurs rôles mais, excellente surprise, j'ai adoré le film. Marion Barbeau est étincelante. On souffre avec elle, on revit avec elle
J'ai trouvé que ce film était du vu et revu. Le scénario de la jeune danseuse qui se blesse et qui retrouve goût à la vie d'une autre manière. c'est du déjà vu. Le film se laisse regarder tranquillement, mais je n'ai pas trouvé cela exceptionnel.
Un très beau film (malgré un scénario un peu convenu) avec de très belles scènes de danses. Les résidences d'artistes sont très bien mises en lumières.
Marion Barbeau est-elle un ange, une tueuse? A-t-elle 16ans, 26 ou 46? Cette actrice est impeccable. Cédric Klapisch une fois de plus donne l'impression de tout aimer, sans arrière pensées, sans leçon. Le plan séquence du père assistant au cours de dense contemporaine est un tableau. Bravo.
Point très positif : la danse. Heureusement, c'est le coeur du film. Les danseurs professionnels qui le font vivre (jusqu'à l'actrice principale) passent très bien à la caméra, qui leur donne une force et une amplitude magnifiant les mouvements, les performances autant indivduelles qu'en groupe. Leur jeu d'acteur est très convaincant et Marion Barbeau crève l'écran, impressionnante dans le détail, dès la scène d'introduction. De plus le monde de la danse est représenté dans son ensemble, à travers plusieurs styles. Un régal de ce point de vue.
Point très négatif : l'écriture et les messages. Plusieurs fois je me suis surpris à penser "Pardon ??" à certains avis émis sans que rien ne les contredise jusqu'à la fin. Le film traite de la reconstruction physique, morale et sentimentale d'Elise à travers une retraite dans une lointaine chambre d'hôtes en Bretagne. Sur le papier c'est très bien, d'autant que le personnage fait vraiment montre d'une force imposante et d'une abnégation communicative. Tellement qu'en fait elle s'en sort très bien toute seule Elise ! Elle fait des rencontres qui sont montrées comme structurantes et pleines de bons conseils, mais je n'ai presque vu que maladresses et égoïsme. Tantôt on la conseille uniquement pour la draguer (spoiler: d'ailleurs elle finit avec quelqu'un qui ne l'a jamais embêtée avec ça ), tantôt par jalousie, tantôt pour l'écarter de son rêve de danseuse... Les acteurs secondaires sont très bons, c'est vraiment leur texte qui m'a posé problème. Le rejet quasi-total de la médecine est aussi un message très limite, comme pas mal d'autres distillés dans le métrage. Et trop peu d'éléments permettraient de croire qu'ils sont remis en question. Je pense donc que ce sont des messages chers à Klapisch, avec lesquels je suis en total désaccord.
Malgré tout, merci d'avoir mis la lumière sur Marion Barbeau, sur le chorégraphe Hofesh Shechter et sur tous les danseurs, sans exception.
Film sur la danse et sur la reconstruction, les chorégraphies sont belles, on admire les danseurs et, pour couronner le tout, les personnages secondaires sont bien écrits et bien joués