Film sympathique et agréable. A l'instar de "L'Auberge espagnol", Cédric Klapisch évoque la jeunesse contemporaine, celle qui surfe entre rêve et réalité. Une danseuse classique, obligée d'abandonner sa carrière pour un temps, doit se résigner. Au cours d'un ballet, un accident la contraint à prendre la vie autrement. A son grand désarroi, Elise est obligée d'accepter son sort. Sa confidente, Muriel Robin, excelle dans sa scène de résilience. Aussi on y retrouve le style de Klapisch qui confronte les générations, les sépare et les rassemble. Ce film fait un subtil clin d'œil à la diversité du patrimoine français. On évolue d'un opéra parisien au Centre 104, des rues de Paris aux plages bretonnes. La jeunesse , vue par Klapish, fait rêver , et nous ramène à nos propres expériences. Peut-être le scénario se simplifie t'il la tâche sur quelques scènes trop attendues. Mais dans l'ensemble, "En corps" nous invite à la danse. Qu'elle soit classique ou contemporaine, elle inspire.
Jolies danses et de toutes sortes, jolies musiques, joli film bien tourné, et Marion Barbeau joue excellemment (d'autant que c'est son premier film). Pas grand chose à reprocher au niveau de la forme donc. Malheureusement le scénario est très mince, voire inexistant, et semble se limiter à un message assez mièvre sur comment lutter et garder un esprit positif face aux blessures de la vie. En outre les personnages sont trop "lisses", sans relief, prévisibles... Même l'héroïne, en dehors de son jeu impeccable, ne parait pas avoir grand chose à revendiquer, si ce n'est de se remettre de ses blessures à elle, dont une physique qui l'handicape. Son mec n'en parlons même pas, c'est un personnage vide, et on se demande vraiment pourquoi elle se met avec. D'ailleurs tous les personnages sont superficiels. On est donc dans une sorte d'univers convenu, sans prises de risques, où on cache par des danses magnifiques, une histoire minimaliste et sans grand intérêt. Autant voir directement un spectacle de danse !
Klapisch, on connaît. Mais Marion BARBEAU : retenez bien ce nom ! Ce film est une ode à la vie. Il y a la danse bien sûr, la grâce qu’elle magnifie dans son style classique, l’énergie qu’elle transmet avec des chorégraphies contemporaines. Il y a la souffrance des sentiments, le papa qui est veuf et a élevé ses filles seul du mieux qu’il pouvait, la danseuse trompée, et qui se blesse, son monde qul’amoureux éconduit (le kiné), excellent;
Un très grand film, il n’y a pas d’autres mots. Le générique de début, déjà, ouah ! Un film où tous les dialogues sont superflus, où tout se joue dans l’émotion des corps et de la musique. Un film magnifique, qui nous transporte, nous élève, nous ancre, juste à partir d’une petite histoire de trahison et de blessure physique et des tourments d’une jeune personne (Marion Barbeau, quel talent !), dans la nécessité de changer de voie. Il n’y a qu’un seul bémol, pour moi, c’est le choix d’une « comédie dramatique », avec ce personnage trop clownesque pour faire vrai, donc ridicule, déplacé, je veux parler du kiné (François Civil). Franchement, Klapisch, tu aurais pu t’en passer. Ce personnage n’apporte rien ! Ce chef-d’œuvre est un drame, tout simplement. Bon, mais je laisse les 5 étoiles, car tout le reste et vraiment génial. Encore !
Je suis mitigé par ce film de C. Klapisch. Je suis tenté de dire que la beauté des danses et chorégraphies, avec un petit penchant pour celles contemporaines, m'ont enchantées. Mais d'un autre côté, je trouve cette comédie de moeurs, sociales, un peu décevante. Certes, les personnages sont attachants et les scénaristes ont étoffé leur personnalité et ces mêmes personnages sont interprétées par une belle bande d'acteurs Civil, Marmai, Robin, Podalydes mais l'ensemble reste un peu creux. Le réalisateur s'intéresse à beaucoup de thèmes, et peut-être un peu trop même sans en explorer un en particulier. Pèle mêle on retrouve l'expression artistique, au travers de la danse, qui est vraiment mise en valeur, c'est le fil rouge du film c'est vrai, mais aussi les blessures de la vie et elles sont nombreuses ici. C'est donc un bon film mais j'aurais espéré plus encore pour être ébloui.
Ça se laisse regarder même si d'autres films sur la danse procurent plus d'émotions. L'histoire ici restant trop basique et banale. Les acteurs jouent bien, quelques notes d'humour et on a le droit à quelques chorégraphies en plus de l'histoire. Ne laissera pas un souvenir impérissable mais plus un passe temps cinématographique. J'aurais préféré plus d'étonnements. 3,5/5
La danse, les prises de vue, le mouvement, le rythme, ce film est vraiment esthétique. Quelques passages drôles apportent un coup d'éclat. L'histoire commune d'une personne rencontrant des problèmes de parcours, des déceptions et des remises en question s'ouvre sur une note positive : La vie offre toujours un nouveau chemin
Une belle fête de la danse française spoiler: qui commence classique à L’opéra Garnier et finit moderne aux halles , l’histoire de deuils (de mère, de vie, d’amour) que nous avons tous à faire Klapisch a bien muri pour capter comment l’art du mouvement permet de nous renouveler dans le " vivre ensemble " , car ici, moderne, jazz ,africain, oriental, et indien se croisent dans une danse spoiler: (et un lieu breton) très multiculturels. De sacrées pointures dans les seconds rôles permettent de soutenir une Marion Barbeau, l’héroïne, qui est d’une platitude déconcertante (même en dépressive, on aurait pu trouver meilleure actrice) Et puis, évidement, pour les fous de danse (comme moi) , on est très loin des chefs d’œuvre comme « Carmen » (de Carlos Suarès) , « Black Swan », " West side story, », « un, dos, tres » et « bole chudiyan » (Bollywood) pour n'en citer que quelques uns et de mémoire
A pleurer de bonheur ! un hymne à la vie, musique omniprésente, ancrée au sol et s'élevant jusqu'au cieux. Des comédiens et danseurs exceptionnels. Des pointures aussi, Muriel Robin d'une justesse de ton, Denis Podalydes en père un peu déphasé, et, tous nous offrent un grand moment de cinéma. Merci Monsieur Klapisch
Un hommage à la danse sous toutes ses formes. L'histoire d'une reconstruction d'une étoile de la danse classique foudroyée par une chute. Elle croit qu'elle ne pourra plus redanser mais la découverte de la danse contemporaine et de la l'amour fait des miracles. Elle accède à une autre vie dans laquelle elle réussit même à retrouver son père.
Je me dois de citer dans un premier temps les danses qui m'ont laissé bouche bée grâce à leur technique et la maîtrise que les acteurs avaient.
L'histoire, bien que un peu naïve, est très belle car elle nous dit de nous accrocher malgré les obstacles de la vie. Par contre, le scénario est un peu basique.
Le scénario reste constamment sur le même rythme ce qui dégrade les moments qui sont censé être forts en émotions...
Vu sur France 2 hier, j'ai adoré le thème de ce film qui en dit long sur la résilience, la reconstruction. Marion Barbeau est extraordinaire et a un grand talent de comédienne. Je n'accrochais pas particulièrement avec la danse contemporaine, mais quand on voit ce groupe en répétition on se laisse totalement emballer. Un film très touchant à ne pas manquer
Le scénario tient sur un bout de serviette. Le jeu d'acteur (surtout François Civil) est d'une platitude ahurissante. Heureusement que Muriel Robin ey Pio Marmai sont là pour nous réveiller de temps à autre.