Derniers Avis : En corps - Page 13

Belle ouverture sur la représentation d'un ballet classique, beaux génériques liés à la danse, joli final sur une représentation de ballet contemporain, entre temps, Cedric Klapisch fait ce qu'il fait le mieux, filmer la vie et la relation entre les gens. Son film est juste et chaleureux même si son scénario n'a finalement rien de surprenant. En tout cas, bel hommage à la danse et aux danseurs, un film qui fait du bien vraiment à l'image du réalisateur de "L'auberge espagnole".

Il est ici question d’une œuvre cinématographique qui nous parle de la conjuration du sort, et d’une lutte acharnée contre le désenchantement. Contre la blessure physique qui fige la prodige au sol et sacrifie à l’aune d’une simple chute des années d’acharnement ; Mais aussi et surtout contre la brisure tragique du deuil maternel et de l’aridité affective paternelle… « Danser autrement », s’ancrer à la terre, va devenir un enjeu de survie à bien des égards pour Elise. Nous la voyons donc évoluer dans un cheminement, une imprégnation et tout un parcours initiatique qui doit normalement l’amener vers un nouvel accomplissement, une renaissance. La blessure d’Elise, et le chemin qu’elle va ensuite emprunter est une vertigineuse et métaphorique mise en abîme du cygne qui va devenir femme, du sort souvent mortel de la mythologie des danseuses de ballet.

Si dans En Corps, la caméra chorégraphie, elle n’oublie jamais de filmer, et l’on y retrouve les douces obsessions du réalisateur sur des courses urbaines amoureuses, sa fascination filmique de Paris, l’internationalisme des rencontres, les empilements affectifs, les histoires à tiroir dans la grande histoire, et une impression générale généreuse de chorale aimante. Dans ce registre, il y a de l’inoubliable et des grandes hilarités…

Au final, En Corps est en mode très feel good movie, flirtant parfois avec le sentimentalisme mais qui ne bascule jamais dans le guimauve pénible et trop prévisible. Y compris car le film est esquissé de pépites chorégraphiques, d’une infinie générosité, d’un remarquable soin sur l’écriture pour, au total, un style, une patte Klapisch reconnaissable car partageur et humaniste non béat. Les corps sont parfois filmés tel des ninjas et donnent à En Corps une dimension esthétique puissante et sont portés par une narration qui donne la pêche, résolument optimiste, et que c’est beau et bon à la fois…

4Ajoutée le 05 août 2022
Un film sincère sur cette passion dévorante et exigeante qu'est la danse. À la fois drôle et émouvant, ce film combine avec talent toute une palette d'émotions jusqu'au magnifique spectacle de danse final.
La distribution est parfaite. Une vraie danseuse au top dans le rôle principal entourée de magnifiques acteurs. Bref un vrai coup de cœur.

Malgré un premier quart d'heure plein de grâce et quelques séquences de danses assez réjouissantes, le nouveau Klapish part très vite dans le "feel good movie" gentillet en ouvrant à fond le robinet à bons sentiments. A cela s'ajoute des scènes de comédie avec Pio Marmaï absolument pas drôles et des scènes sur la relation père -fille totalement insignifiantes et ridicules. A la rigueur, si le projet avait été entrepris sous un angle plus réaliste, débarrassé des amourettes de filles à papa, pourquoi pas mais là, c'est un peu navrant. Et ce qui manque au film, aussi, malgré l'introduction, hé bien c'est du cinéma...Et Klapish n'est ni Bob Fosse ni Vincente Minnelli. Néanmoins, Marion Barbeau, amène beaucoup de fraîcheur et se débrouille pas trop mal comme actrice... En fera t'elle son nouveau métier ? On verra.

Un nouveau Cedric Klaplisch ? j'y cours ! L'auberge espagnole , les poupées russes, ce qui nous lie, , Paris, dix pour cent., c'est lui! Galvanisé par l'avis de copines je pars la fleur au fusil ! Et en prime, , Denis Podalydès , François Civil, Muriel Robin, Pio Marmai au générique ? Calons-nous bien dans le canapé , ça va commencer !
Et c'est vrai que si vous aimez la danse contemporaine et la danse tout court, , vous serez servis et c'est vrai que les chorégraphies contemporaines sont vraiment réussies où le corps et les pieds de Marion barbeau tiennent la vedette.
Le fil conducteur est assez banal : une jeune danseuse classique , se pète la cheville à la fin d'une première de danse classique après avoir découvert que son fiancé la trompe . Suivra le parcours de sa guérison auprès d'une troupe de danseurs contemporains en répétition dans une demeure d'artistes en Bretagne (où tout le monde voudrait aller en vacances l'hiver) qui va agir comme une thérapie chorégraphique. Chouchoutée, elle y retrouvera sa confiance en elle, l' amour ,un nouvel avenir artistique ,un nouvelle relation avec son père, "coachée" cela par les sages conseils de Muriel Robin directrice de ladite maison d'artistes.
Côté scénario, dialogues, intrigues, c'est un peu décevant et il faudra revenir même si les acteurs cités plus haut font de chouettes apparitions, des sortes de participations amicales où ils sont d'ailleurs excellents.
Tout se terminera comme il se doit sous les toits de Paris , un Paris toujours aussi bien mis en lumière par le réalisateur ..Ha ! ..Paris et ses toits haussmanniens !
On regrettera l'absence de tension dramatique, le parti-pris d'un film un peu narcissique voire "léger" stéréotypés et un humour "à la kaplish" quasi absent...On se surprendra peut-être à chercher les éclats de Romain Duris, Audrey Tautou et Cécile de France, Barcelone, Saint-Pétersbourg ou New-York au détour d'un dialogue .
Bah ! ce sera sans doute pour la prochaine fois ...
Chaleur humaine, , promenades sur les falaises, amitiés, bienveillance , coins du feu, musique classique, gastronomie, douceur, gentillesse, plaisir de tous les sens pour un film revivifiant comme la Bretagne , réconfortant, apaisant, régénérant et optimiste !

Tout n' était pas si grave qui finit très bien et on sort de la salle, le sourire aux lèvres avec de belles images dans la tête...

Plutôt que de pondre cette comédie dramatique pas inspirée, Klapisch aurait mieux fait de réaliser un documentaire, qui est finalement la vraie nature de ce long-métrage. Il aurait ainsi pu pleinement assumer les (très) longues scènes de danse et l'absence d'intrigue, tout en s'affranchissant des banalités et des poncifs qu'il enfile ici comme des perles.

Magnifique, à voir, à revoir. La danse et l'artistique dans toutes ses dimensions. De bons acteurs ! + +

mon dieu que ce film est mielleux !! tout est déja vu, déja fait 1000 fois dans des centaines d'autres films !! les dialogues sont pauvres, le scénario sans aucun intérêt et on sait dès les premières minutes ce qu'il va se passer et comment ça va se terminer !! les acteurs jouent horriblement mal (a l'exception de François CIVIL que l'on voit très peu d'ailleurs) et en plus ce film dure près de 2 heures et pour tout vous dire j'ai tenu 40 minutes et je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps !! à éviter

J’aime beaucoup le cinéma de Cédric Klapisch. Même ses œuvres un peu moins réussies sont intéressantes. Et parfois, comme dans cet opus merveilleusement tourné sur la danse, ce réalisateur français touche au sublime.
« En corps », c’est l’histoire d’une danseuse qui se blesse gravement, au point où sa carrière est compromise. C’est une histoire de courage, de résilience, d’espoir. C’est aussi un film sur la beauté qui naît de l’art et qui nous nourrit.
Marion Barbeau, qui faisaient ses premiers pas au cinéma, est lumineuse dans ce rôle exigeant où elle doit passer de la danse classique à la danse contemporaine. Le charme de ce film, dont on sert heureux et ébloui, lui doit beaucoup.

Né de l’envie de Cédric Klapisch de réaliser un film sur la danse, un art qu’il affectionne, En corps raconte l’histoire d’une danseuse classique qui va remettre sa carrière en question suite à une sérieuse blessure à la cheville. Sa rencontre avec une troupe de danse contemporaine va alors s’avérer déterminante. Imaginé avec le concours du chorégraphe israélien Hofesh Shechter, star dans son domaine, En corps parvient à nous communiquer l’énergie de la danse à travers plusieurs très belles séquences. Hélas le scénario, peu avare en clichés et un brin maladroit, laisse à désirer, et le film peine à trouver un ton qui lui serait propre, ne parvenant ni à nous émouvoir, ni à nous faire rire, malgré des seconds rôles plutôt bien écrits (François Civil, Pio Marmaï, Bruno Podalydès). Bref, sans nous faire passer un mauvais moment, un film qui laisse un peu indifférent.

Magnifiques images, la danse classique et contemporaine y sont superbement représentés. Quelques scènes pas très bien écrites et très mal jouées par l'actrice principale qui donne l'impression d'être dans un Josephine Ange Gardien mais ça ne gâche pas le film pour autant.

Heu...Décue! À part les très captivantes scènes de répétition de la troupe, l'histoire assez banale somme toute ne m'a absolument pas transportée, aucune émotion étant véritablement palpable!
Je ne comprends absolument pas un tel engouement pour ce film qui manque à mon sens totalement de finesse et de psychologie.
Heureusement que je me suis fait plaisir avec "El buen patrón " autrement plus subtil a mon goût !Mais ca reste juste mon avis!.

Je recommande vivement ce film à des personnes qui ne sont pas du milieu de la dans classique.
Les acteurs principaux sont très justes. Je n ai pas vu le temps passé

Comme tous les films de Klapissch, très beau film, histoire plein d'espoir, plein d'hum
L'actrice est excellente, les acteurs second rôles sont tous au top
J'adore

Superbe
Ce passage du classique au contemporain...
Ces corps et cette sincérité....
Vraiment à voir et même revoir avec plaisir