Derniers Avis : En corps - Page 12

J'ai trouvé ce film vraiment intéressant niveau artistique. Les danses sont inspirantes et les personnages attachants, le tout dans un décor mélancolique.

Grande fan des premiers Klapisch, j'avais été déçue des deux derniers. Et là, en voyant cette jeunesse danser et vivre, j'ai retrouvé les sensations des premiers films, pour mon plus grand bonheur ! Enfin !

Un chef d oeuvre ! Un film plein d émotions , de raffinement, de tendresse et de subtilité
Une fresque qui juxtapose la danse classique dans toute sa beauté et son élégance et la danse moderne avec cette charmante danseuse ,qui la découvre un peu par hasard, une danse plus près du sol née de la déchirure amoureuse qu elle a du affronter
Une chute symbolique et douloureuse qui va mettre en danger la carrière de la jeune fille et qui nous tient en haleine tout le long du film
Un père qui se veut présent mais qui ne l est pas ... avocat et veuf ,trop intellectuel pour ses 3 filles et qui n effleure meme pas leur vies ..
Des personnages attachants qui nous accompagnent tout le long du scénario comme François civil dans le rôle du kine , ou Muriel Robin dans celle qui acceuille des groupes d artistes dans sa grande demeure
Une histoire amoureuse en toile de fond qui n était pas indispensable mais qui nous enveloppe un peu plus dans les reves et l amour
Des scènes fabuleuses tout autant charmantes et pleine d humour lors de la visite du père au studio de danse ou de la déception de Yann dans les coulisses de son cabinet.
Et la musique !juste la cerise sur le gâteau la musique qui accompagne ces scènes de danse qui nous emportent allègrement avec les danseurs .
Une belle peinture ou le classique sans âme flirte avec l'expression corporelle libre et profonde,
Un spectacle de danse fabuleux a la fin ou les mondes se côtoient et tentent de mieux se comprendre.
Une palette d émotions pour un tableau tout en harmonie !
Une chorégraphe israélien du groupe bat Sheva époustouflant !
Touchant , beau , délicat! magnifique !
A voir et à revoir !

On pourrait être étonné de retrouver l’un des réalisateurs hexagonaux les plus à même de croquer son époque à la tête d’un film sur la danse. En effet, Cédric Klapish, qu’on ne présente plus, a été l’un des fers de lance de toute une génération de cinéastes français à travers ses portraits ô combien justes et réalistes d’une certaine jeunesse tricolore et cosmopolite. On pense notamment à sa « trilogie Erasmus » composée des illustres « L’Auberge espagnole », « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois » et bientôt prolongée par la série à venir « Salade grecque ». Depuis, il va d’un sujet à un autre enchaînant des pépites (ahhh « Ce qui nous lie » et ses délices viticoles) et des films plus anodins (son dernier en date, « Deux moi »). Mais « En corps » n’est pas véritablement un film avec la danse en thème central ou en proposition marketing de base comme le font si bien les américains depuis le succès de « Save the last dance » au début des années 2000 puis de « Sexy dance » et ses multiples suites. Pas de teen movie ici donc mais une histoire de résilience et de passion dont la danse est juste le moteur et le contexte.

Et si le film a connu un très joli succès en salles au printemps en France, c’est certainement parce qu’il fait du bien et que les spectateurs avaient certainement besoin de ce type de sensations pour leur venue ou leur retour dans les salles de cinéma. A ce titre, « En corps » est agréable et c’est un véritable feel-good movie, pas trop niais (quoique parfois...), pas trop sentencieux au niveau des valeurs édictées et pas trop superficiel (il y a de jolies choses dites ici sur le fait de se battre pour ce (et ceux?) que l’on aime). Mais il faut bien avouer que ce long-métrage restera à posteriori un opus mineur dans la filmographie de son auteur. Si l’entame est fabuleuse (on a droit à un superbe prologue dans les coulisses d’un opéra où l’héroïne apprend qu’elle est cocue suivi d’un générique du même acabit), la suite du film reprend des chemins bien plus balisés. L’histoire en elle-même est plutôt prévisible et aligne les lieux communs (amoureux, familiaux, amicaux, ...) mais avec assez de finesse d’écriture pour ne pas sombrer dans le film à l’eau de rose.

Alors, comme cette histoire de ballerine blessée qui veut reprendre sa passion de tout son cœur n’a rien de sensationnel, on se rabat sur tout ce que ce film offre en parallèle. Il y a d’excellents seconds rôles, comme Muriel Robin qui vient apporter sa gouaille sincère et directe à un personnage qui lui va bien ou encore le couple formé par Souheila Yacoub (tornade découverte dans « Entre les vagues ») et Pio Marmaï, un fidèle du réalisateur. En revanche, le personnage de kiné joué par Francois Civil, autre fidèle de Klapish, est moins réussi et frôle la caricature. On ne voit donc pas passer les deux heures que dure le film, même si les numéros de danse n’ont rien de transcendant (comparé par exemple à la claque assénée à ce niveau par l’immense « Climax »), que l’on sourit plus que l’on ne rit et que l’on n’est jamais vraiment touché par les problèmes du personnage joué par la danseuse Marion Barbeau, pas très charismatique. Cependant, rarement la caméra du cinéaste n’avait fait aussi bien corps avec les personnages et le sujet pour une mise en scène de toute beauté. En bref, « En corps » c’est sympa mais sans plus même s’il faut avouer que l’on sort de là avec la pêche.

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En partant voir le film je ne m'attendais à rien, je suis parti voir le film car j'apprécie le monde de la danse, et j'ai découvert un film super qui m'a fait découvrir le monde de la danse plus largement, la mise en place du regard artistique sur la danse est faite d'une manière hyper poétique, on a vraiment l'impression d'être au cœur du film en suivant tout les personnages, un film qui devrait être mis plus en valeur.

Pour sa 3ème réalisation d'affilé avec son nouvel acteur fétiche (dans un rôle secondaire) F. Civil, C. Klapisch explore l'univers de la danse. Plus qu'une toile de fond pour évoquer le long processus de reconstruction artistique, du corps et de l'esprit suite à un trauma. Avec la participation toujours puissante de M. Robin, dans le rire comme dans l'émotion. Une chronique simple et pleine d'espoir.

C'est du pur Klapisch avec une production Allègre fraîche naturelle. Mais franchement la danse ce n'est pas mon truc.

Ouh là, je viens de voir le plus mauvais Klapisch. J'ai eu l'impression de me retrouver face à un film de danse des années 2000 à la sauce états-unienne, mais à la française. La danseuse étoile qui se blesse gravement, qui rencontre un groupe de danse urbaine, qui revit grâce à cela et retrouve le plaisir de danser malgré sa blessure, des histoires d'amour contrariée... Bla bla bla... Vraiment bof que seules quelques très bonnes chorégraphies viennent à peine sauver.

Magique, éblouissant, rafraichissant, magnifiquement interprété et réalisé.
Une merveille ce film.
J'adore Klapisch et ce n'est pas près de se terminer.

Pas aimé ce film. Un peu convenu l'idée du se "liberer" de la danse classique... Surtout quand on voit ce qui est présenté comme moderne. Les comédien ne sont pas très bon mais aussi parce que ce q'on leur donne a jouer n'est pas très réaliste. Le père, avocat, qui est dérangé par ce qu'est la danse dite "moderne"... Entre nous, du moderne qui date d'avant les années 70... 2tonnant de Clapish qui d'habitude arrive a nous faire croire aux rapport entre les jeunes... Me suis très fort ennuyé, un peu comme dans "du cinéma de papa" en somme. C'est triste.

Malgré la naïveté de son histoire (celle d’une jeune danseuse étoile qui va tout perdre et se reconstruire petit à petit), le dernier Cédric Klapisch est un film léger et tendre. Les scènes de danse son très bien filmées et donnent envie d’aller au spectacle voire de remuer son corps également. Alors quand en plus on a une galerie de seconds rôles très bien brossés (Denis Podalydès, François Civil, Muriel Robin et Pio Marmaï), on se dit qu’on tient-là un bon feel good movie à la française créant une belle aventure humaine qui (re)donne le sourire !

Un film qui me réconcilie grandement avec Klapisch (je n'ai pas tellement aimé ses derniers films) et qui m'a passionnée sur un thème qui m'est plutôt inconnu (avec la découverte du chorégraphe Hofesh Shechter à la clef).
Le générique et la scène d'ouverture sont incroyables. La seule chose que je reproche à ce film, ce sont certains personnages secondaires comme le kiné ou le cuistot : ils sont superficiellement exploités et frôlent l’absurde. Qui plus est, un casting totalement inconnu du grand public aurait été une prise de risque salutaire !

Super film. Bluffante prestation de Marion Barbeau tant sur le jeu que sur la danse. L'histoire est superbe. Je pense que ça va donner des vocations. On a vraiment envie de vivre avec eux, d'avoir un quotidien comme le leur. Transportée

"En Corps" est le symbole de ce cinéma bien-pensant, pétri de valeurs universelles comme l'amour inconditionnel, l'empathie ou bien encore la résilience.
Un portrait magnifié par une mise en scène travaillée, mais suscitant rapidement des hauts de cœur devant tant de niaiserie.

"En corps", film franco-belge coécrit et réalisé par Cédric Klapisch, sorti en 2022.
Avec Marion Barbeau, Denis Podalydès, Muriel Robin, Pio Marmaï, François Civil, Olivier Broche et Zinedine Soualem.
Un premier rôle pour la danseuse du ballet de l'Opéra de Paris Marion Barbeau qui fait une belle prestation d'actrice.
Un bon film, bien réalisé, avec des belles chorégraphies,