Un de ces film qu'on regarde de bout en bout, jusqu'au bout, sans avoir envie de partir. Qui fait honneur a son réalisateur. Un film ou tout sonne juste. On vit un moment dans cet univers extraordinaire, si normal pour eux, le monde de la danse, de l'Opéra au 104 (lieu magique de vie autour de l'art du corps, et des autres arts). Bien vu cette petite phrase de la frêle jeune fille qui de si discrète dévoile son opinion sur la danse a sa camarade, sur la différence entre la danse classique et la danse de type hip hop, "plus tribale" "qui lui convient mieux", ou elle se aussi "proche de l'élévation humaine, plus proche du ciel" recherche dans le classique (suite a une blessure a une cheville, qui se consolidera finalement sans séquelle), tandis que sa camarade préfère la constante de cette aspiration d'élévation dans la danse classique. Comme les pointes que font les jeunes filles en tutus en est la figure la plus évidente, ainsi que, les mains écartées, tournoyants, s'elancant, s'etirant le plus possible, modelant son corps, comme en vue d'une plus grande pureté et maîtrise de celui ci, et pouvoir s'élever au plus haut. Pour l'une le futur est dans l'inspiration hip hop plus en adéquation avec l'époque, qui fait perdurer la tradition et les différentes cultures du monde, pour l'autre il s'agit de faire perdurer cet art elevatoire traditionnel qui donne lieu a de superbes ballets crees pour cette façon de danser, qui fait rêver tant de gens venus les voir dans des lieux prestigieux. Une tradition sinonyme d'un travail acharné, qui leur confère des capacités hors normes dans le domaine. C'est aussi tout un état d'esprit et d'hygiène de vie, qui différent entre les deux mondes de danseurs. La seconde préfère la rigueur de travail et d'hygiène de vie exigee par la danse classique. Tandis que la première préfère une vie qui ne soit pas uniquement dictée par les impératif de la danse classique, qui permette de vivre autre chose, plus tourné vers l'extérieur, ou la danse fait partie intégrante de la vie mais avec une plus grande ouverture sur le monde et la vie charnelle (pouvoir déjeuner au restaurant, côtoyer des gens encore plus différents, qui dansent autrement, découvrir plus le monde et les sorties qu'avec les sacerdoces du classique). Le film avant ces petites phrases intéressants le monde de cet art, montre aussi les rivalités, les histoires d'amours de jeunes gens. Et le monde de ceux qui ont arrêtés pour diverses raisons et doivent trouver un autre sens a leur vie, trouver d'autres passions, ou souhaitent rester autour. Comme cette ancienne collègue qui se recycle dans la nourritures bio vegan pour danseurs, et concocte avec son compagnon barré, de petit plat en food truck pour les compagnies. Ou l'art veut rejoindre la cuisine, a la mode de nos jours. De façon un peu inattendu mais pourquoi pas. Et a l'occasion voir Muriel Robin, excellente en confidente et devineuse de secret, en nouvelle recrue de table d'hôte, qui reçoit artistes et traiteurs, par amour des arts !