2,0
Publiée le 31 août 2022
Malheureusement, je n’aime pas du tout cet esprit thérapie de groupe.
Les gens dansent et entourent cette jeune femme avec un chef au milieu qui donne des conseils et surtout une surdose de bienveillance assez pénible.
Je n’aime pas non plus les danses hip-hop ou électro ou tout le monde est joyeux de vivre.
Ça fait trop de bons sentiments.
Je reconnais pourtant la sophistication de certaines images qui rend les mouvements très beaux.
4,0
Publiée le 28 mars 2022
En corps commence par un quart d'heure de grâce absolue, à l'Opéra de Paris, où; sans nécessité de dialogues, l'intrigue du film s'installe, indépendamment et avec de somptueux moments de danse classique, qui devraient séduire même ceux qui n'ont pas d'affinités avec cet art. Après cela, le retour sur terre est difficile mais Klapisch n'est pas un novice et retrouve ses bonnes habitudes de cinéaste de l'air du temps, s'attachant à la reconstruction physique, mentale et sentimentale de son héroïne, judicieusement incarnée par une danseuse professionnelle, Marion Barbeau, qui ne démérite pas dans son jeu d'actrice débutante, même aux côtés de poids lourds confirmés, tous excellents : Pio Marmaï, Bruno Podalydès, Muriel Robin et François Civil, entre autres, des rôles secondaires qui assurent et apportent, pour certains d'entre eux, un humour bienvenu. Klapisch, dont on connait l'attachement à l'art chorégraphique, dans ses différentes déclinaisons, du hip-hop à la danse contemporaine, alterne les scènes dédiées et la comédie de caractère(s), avec la fraîcheur qui caractérise son cinéma et une amusante candeur, parfois, mais surtout une fluidité de tous les instants. En corps est une belle façon de se renouveler pour Klapisch, sans se renier, avec la notion de troupe visible dans L'auberge espagnole et ses suites, sans perdre de vue les parcours individuels de vie qu'il rend, à sa manière particulière, à la fois héroïques et chaotiques mais passionnants à suivre. En corps est l'une des plus belles réussites de son auteur.
2,0
Publiée le 18 décembre 2022
En général je suis plutôt client du cinéma de Klapisch toujours très humain et positif. « En corps » est les deux à la fois mais peut être trop positif pour moi et je suis passé complètement à côté du film. Voulant rendre grâce à la danse qu’elle soit contemporaine ou classique, les différentes chorégraphies m’ont laissé froid. Les différents personnages ne m’ont pas intéressé en particulier celui de François Civil qui sonne vraiment faux. Je ne dirais pas que c’est mauvais mais ce n’était visiblement pas pour moi.
3,5
Publiée le 29 octobre 2022
Les critiques qui ont qualifié ce film de meilleur Klapish se sont un peu emballés... La reconstruction de cette danseuse blessée n'est certes pas inintéressante mais assez convenue malgré quelques moments de rires et d'émotions et même si c'est très bien filmé.
2,0
Publiée le 12 août 2022
Ouh là, je viens de voir le plus mauvais Klapisch. J'ai eu l'impression de me retrouver face à un film de danse des années 2000 à la sauce états-unienne, mais à la française. La danseuse étoile qui se blesse gravement, qui rencontre un groupe de danse urbaine, qui revit grâce à cela et retrouve le plaisir de danser malgré sa blessure, des histoires d'amour contrariée... Bla bla bla... Vraiment bof que seules quelques très bonnes chorégraphies viennent à peine sauver.
4,0
Publiée le 19 mai 2022
On attendait le nouveau Klapisch avec impatience. Quatre ans après “Deux Moi”, le réalisateur fait danser les âmes blessées avec “En corps”. L’intrigue suit Elise, une jeune danseuse étoile à l’avenir prometteur mais qui se blesse lors d’un spectacle. Son destin se voit bouleversé. Elle décide alors de suivre des amis restaurateurs le temps de sa convalescence. De rencontres en rencontres, la jeune femme va tenter de redonner un sens à sa vie et le trouvera dans la danse contemporaine. Avec “En corps”, Cédric Klapisch oppose deux mondes proches mais si différents ; la danse classique et son exigence méticuleuse et la danse contemporaine synonyme de lâcher-prise. Si la comédie dramatique déborde de bons sentiments avec des personnages comme François Civil et Muriel Robin, c’est un film optimiste qui fait du bien. Le casting est beau, les scènes sont touchantes ou drôles et finalement, qu’importent les clichés et le manque de surprise.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
4,0
Publiée le 9 février 2023
Entre très bons films et ratages, Cédric Klapisch fait maintenant partie intégrante du cinéma français depuis un moment. Celui-ci ne me disait rien du tout. Je me suis lancé un peu à reculons après l’annonce de toutes ses nominations aux prochains César. J’ai bien accroché très vite. Même si ni la mise en scène ni le scénario ne sortent vraiment de l’ordinaire. Mais on s’attache très vite à tous les personnages, et il flotte très vite une certaine ambiance et un certain charme. Le casting y est aussi pour beaucoup. Marion Barbeau, danseuse à la base et recrutée dans ce sens, est vraiment très bien, une belle révélation. Le reste de la distribution est au diapason avec notamment François Civil, Pio Marmaï, Denis Poldalydès ou encore Muriel Robin (très touchante). A l’instar de Tár et de la musique classique, je ne suis pas très danse, mais j’ai beaucoup aimé ce film. Pas un chef d’œuvre, mais un joli film sur la résilience, agréable et plein d’émotion. Une belle surprise qu’on quitte avec le sourire.
4,0
Publiée le 18 novembre 2022
Le ballet bourré d'énergie et filmé avec élégance de la reconstruction d'une danseuse de l'Opéra blessée lors d'un spectacle, interprétée par la lumineuse Marion Barbeau. 3,75
2,0
Publiée le 13 octobre 2022
Autant je me réjouissais de voir le dernier film de Klapisch, autant sa passion pour la danse a pris le dessus sur le film. Pour qui n'apprécie pas plus la danse que ça il y aura une déception car elle est un personnage principal du film, la scène d'entrée en témoigne.
3,5
Publiée le 30 août 2022
Un beau film , sur un sujet original , et qui doit beaucoup aux superbes ballets de Hofesh Shechter, très bien filmés. Ce qui est assez rare dans le cinéma, où il est souvent difficile de bien filmer la danse, l'émotion des corps étant difficilement palpable sur pellicule. Le scénario est bien construit , mélangeant romance, drame et psychologie par cette reconstruction intérieure . Les acteurs sont très bien dirigés, et Marion Barbeau endosse parfaitement bien l'habit de comédienne, avec beaucoup de grâce et de subtilité. Quelques scènes cultes souvent le résultat des morceaux de danse du
de la troupe de Shechter ; i. e. au bord de la falaise bretonne la danse contre le vent , et l'envol des corps, superbe, magique .
0,5
Publiée le 29 avril 2022
Les jolies scènes d'intro m'ont captivée, fascinée, j'ai cru arriver dans quelque chose de beau, de fort, pour au final m'ennuyer fermement. Tout sonne faux et le scénario est creux. Dommage car il y a quelques acteurs connus que j'adore (Pio Marmaï et François Civil).
4,0
Publiée le 31 mars 2022
Elise (Marion Barbeau) a vingt-six ans. Elle est danseuse étoile dans une grande compagnie. Elle se blesse gravement lors de la première de La Bayadère. Sa convalescence sera longue ; peut-être même devra-t-elle renoncer à la danse. Cet arrêt impromptu oblige Elise – dont le fiancé vient de la quitter – à une douloureuse introspection. Elle peut s’appuyer sur son kinésithérapeuthe (François Civil), qui l’aime secrètement. Son père (Denid Podalydès), en revanche, est plus maladroit avec elle et peine à lui exprimer ses sentiments.
Pour chasser l’ennui, Elise trouve à s’employer auprès de Loïc (Pio Marmaï) et Sabrina (Souheila Yacoub), un couple de restaurateurs qui travaille dans une résidence d’artistes, sur la côte armorique, tenue par Josiane (Muriel Robin). C’est là qu’Elise retrouve par hasard le chorégraphe israélien Hofesh Shechter et sa troupe.

J’ai pour le cinéma de Cédric Klapisch les yeux de Chimène. J’ai grandi avec lui depuis "Le Péril jeune" et "Un air de famille". J’ai applaudi comme des millions de spectateurs au succès de "L’Auberge espagnole". Je lui trouve un talent unique pour comprendre et restituer, avec humour et finesse, les états d’âme de ma génération, qui entra dans l’âge adulte dans les années 90, avant Internet et Meetic, avec Erasmus et le 3615.

Certes Cédric Klapisch a vieilli. Il a dépassé les soixante ans. Ses derniers films, "Ce qui nous lie" et "Deux moi", ne sont pas totalement convaincants, même si je les ai défendus avec une fidélité inaltérable. Mais, on retrouve dans "En corps" la justesse de son regard.
On la retrouve dans la façon dont il campe son héroïne brutalement confrontée à l’obligation de s’inventer une seconde vie. On le retrouve dans la relation qu’elle entretient avec son père, interprété à la perfection (comment en aurait-il pu être autrement ?) par le toujours parfait Denis Podalydès. On la retrouve aussi dans le soin qu’il porte aux seconds rôles. Il les a confiés à des acteurs qu’il connaît bien : François Civil (dont la ressemblance avec Romain Duris que Klapisch avait lancé m’a toujours frappé) interprète un kiné un peu branque, secrètement amoureux d’Elise. Pio Marmaï joue un cuisinier obsessionnel qui forme avec la volcanique Souheila Yacoub ("Entre les vagues", "De bas étage", "Climax") un couple détonnant.

Mais si "En corps" m’a tant séduit, c’est pour un motif très personnel. Son vrai sujet est la danse contemporaine qui est ma passion secrète, une passion dont, bizarrement, je suis incapable de parler. Je suis un fan de la première heure du Théâtre de la Ville et de sa programmation éclectique. J’ai biberonné aux spectacles de Pina Bausch, de Maguy Marin, de Wim Vandekeybus, de Jan Fabre, de Ohad Naharin et bien sûr de Hofesh Schechter. Je ne pouvais par conséquent qu’être enthousiasmé par cette histoire qui raconte de l’intérieur la préparation d’un spectacle – comme je l’ai été l’an dernier par "Indes galantes".
3,5
Publiée le 11 avril 2023
" En Corps" , une Comédie dramatique d'une très belle esthétique musicale et visuelle. Le dernier film de Cédric Klapisch nous délivre, comme à l'accoutumé, de très belles images, une mise en scène et une direction d'acteurs parfaitement efficace. Un film sensible avec une superbe distribution nous offrant la belle prestation d'actrice et de danseuse de Marion Barbeau, le bon jeu de Denis Podalydès que l'on voit trop peu, et des coups de cœur particuliers pour Pio Marmaï le cuisinier, et François Civil dans le rôle de Yann le kiné.
4,0
Publiée le 10 septembre 2022
Un film lumineux, plein de vie et d’envies. En passionné, Cédric Klapisch a su capter mon attention et me séduire alors que je ne suis pas du tout client de danses classique ou contemporaine. La révélation Marion Bardeau marque de son empreinte. « En Corps ». Les seconds rôles qui l’accompagnent dans sa première aventure cinématographique font également mouche. De la justesse de Muriel Robin à l’humour du couple Pio Marmaï - Souheila Yacoud, en passant par Bruno Podalydès et François Civil, tous sont plus attachants les uns des autres.
3,5
Publiée le 23 février 2024
Ce n'est pas exactement une démarche neuve ni un sujet qui surprenne vraiment (combien y en a-t-il de ces histoires de reconstruction?), mais il faut souligner les mérites de ce film, grandement liés à la patte de Cédric Klapisch, dont la caméra utilise les expressions des corps pour traduire tous les sentiments à l’œuvre dans l'histoire avec beaucoup de sensibilité. Il y a de la spontanéité et de la fraîcheur, qui font du bien et font largement la balance des facilités du scénario (si l'on pense notamment aux personnages secondaires plutôt stéréotypés).
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