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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 19 mai 2022
On attendait le nouveau Klapisch avec impatience. Quatre ans après “Deux Moi”, le réalisateur fait danser les âmes blessées avec “En corps”. L’intrigue suit Elise, une jeune danseuse étoile à l’avenir prometteur mais qui se blesse lors d’un spectacle. Son destin se voit bouleversé. Elle décide alors de suivre des amis restaurateurs le temps de sa convalescence. De rencontres en rencontres, la jeune femme va tenter de redonner un sens à sa vie et le trouvera dans la danse contemporaine. Avec “En corps”, Cédric Klapisch oppose deux mondes proches mais si différents ; la danse classique et son exigence méticuleuse et la danse contemporaine synonyme de lâcher-prise. Si la comédie dramatique déborde de bons sentiments avec des personnages comme François Civil et Muriel Robin, c’est un film optimiste qui fait du bien. Le casting est beau, les scènes sont touchantes ou drôles et finalement, qu’importent les clichés et le manque de surprise. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un beau film , sur un sujet original , et qui doit beaucoup aux superbes ballets de Hofesh Shechter, très bien filmés. Ce qui est assez rare dans le cinéma, où il est souvent difficile de bien filmer la danse, l'émotion des corps étant difficilement palpable sur pellicule. Le scénario est bien construit , mélangeant romance, drame et psychologie par cette reconstruction intérieure . Les acteurs sont très bien dirigés, et Marion Barbeau endosse parfaitement bien l'habit de comédienne, avec beaucoup de grâce et de subtilité. Quelques scènes cultes souvent le résultat des morceaux de danse du de la troupe de Shechter ; i. e. au bord de la falaise bretonne la danse contre le vent , et l'envol des corps, superbe, magique .
Ce n'est pas exactement une démarche neuve ni un sujet qui surprenne vraiment (combien y en a-t-il de ces histoires de reconstruction?), mais il faut souligner les mérites de ce film, grandement liés à la patte de Cédric Klapisch, dont la caméra utilise les expressions des corps pour traduire tous les sentiments à l’œuvre dans l'histoire avec beaucoup de sensibilité. Il y a de la spontanéité et de la fraîcheur, qui font du bien et font largement la balance des facilités du scénario (si l'on pense notamment aux personnages secondaires plutôt stéréotypés).
Un film lumineux, plein de vie et d’envies. En passionné, Cédric Klapisch a su capter mon attention et me séduire alors que je ne suis pas du tout client de danses classique ou contemporaine. La révélation Marion Bardeau marque de son empreinte. « En Corps ». Les seconds rôles qui l’accompagnent dans sa première aventure cinématographique font également mouche. De la justesse de Muriel Robin à l’humour du couple Pio Marmaï - Souheila Yacoud, en passant par Bruno Podalydès et François Civil, tous sont plus attachants les uns des autres.
Cédric Klapisch est un réalisateur français qui ne se repose pas sur ses lauriers et sait nous surprendre. Après un détour inattendu et très réussi par le vignoble bourguignon (Ce Qui Nous Lie), un passage rapide à la comédie romantique plus traditionnelle (Deux Moi), le réalisateur nous propose un détour par l’univers de la danse, avec toujours son point de vue joliment centré sur les rapports humains. La bonne qualité du scénario, des dialogues bien écrits et un casting quasi parfait permettent de faire d’En Corps une belle réussite. Sur le plan artistique, l’atout premier du film est d’avoir associé la formidable compagnie de danse contemporaine d’Hofesh Shechter au long-métrage. Celle-ci apporte toute son intensité et son animalité à la seconde partie du film. Cédric Klapisch a pu surtout s’appuyer sur un casting de seconds rôles formidables. Notamment ceux qui étaient les têtes d’affiches de ses précédents longs-métrages, François Civil et Pio Marmaï. Ceux-ci viennent apporter de très belles touches d’humour à un récit qui en a bien besoin. Dans des registres plus dramatiques, les excellents Denis Podalydès et Muriel Robin, apportent eux une note plus adulte à l’ensemble. Mais il fait reposer tout son récit sur les frêles épaules de la danseuse professionnelle Marion Barbeau. C’est peut-être un peu trop pour cette novice devant la caméra. En effet, elle est parfois convaincante, évidemment sur toutes les séquences dansées, mais elle est plus irrégulière dans le registre dramatique où elle manque de nuance, avec le monde entier qui semble peser sur son dos. Ce n’est que l’écueil mineur d’un film de très haute tenue.
Ode à la vocation, à la passion, à la danse, à la persévérance dans un écrin de beauté visuel et sonore, d’humour et d’émotion. Cédric Klapisch réussit un magnifique film feel good au sens noble du terme. Le seul regret c’est d’être coincé sur un siège car par moment on est emporté par l’énergie des acteurs et on a envie de participer.
Avec mes ados nous avons passé un excellent moment cinema! on a rit, on a été touché par la danseuse et sa blessure et on a adoré la danse et la musique. quel bonheur !
Mais oui, on en veux « encore » !!! Comme beaucoup, on suit les films de Klapisch depuis la fin des années 90 (Un air de famille, Chacun cherche son chat).
Voilà qu’avec un film entre danse classique et hip hop, il nous surprend encore…
Ça aurait pu être mièvre et grâce à sa danseuse comédienne (Marion Barbeau) on se laisse emporter par ce beau mélodrame….. Les images de danse sont superbes…Les comédiens au diapason…. je finis par m’interroger: Pio Marmaï, n’en fait-il pas, un peu trop ? Heureux de retrouver Muriel Robin, qu’on ne voit pas assez au cinéma. Un très joli film qui mérite son succès
Malgré la naïveté de son histoire (celle d’une jeune danseuse étoile qui va tout perdre et se reconstruire petit à petit), le dernier Cédric Klapisch est un film léger et tendre. Les scènes de danse son très bien filmées et donnent envie d’aller au spectacle voire de remuer son corps également. Alors quand en plus on a une galerie de seconds rôles très bien brossés (Denis Podalydès, François Civil, Muriel Robin et Pio Marmaï), on se dit qu’on tient-là un bon feel good movie à la française créant une belle aventure humaine qui (re)donne le sourire !
Réalisé par Cédric Klapisch, « En Corps » est une très belle comédie dramatique. Elle nous plonge dans le monde de la danse classique et contemporaine, avec des personnages attachants, une mise en scène remarquable et une excellente distribution portée par la jeune Marion Barbeau.
« En corps » de Cédric Klapisch (2022) est un film sur la reconstruction d’une ballerine, Elise (Marion Barbeau réelle première danseuse de l’Opéra de Paris), 26 ans, qui chute lors d’un spectacle et présente une entorse grave de la cheville compromettant sa carrière. Elle va se reconvertir dans la danse contemporaine via la troupe de Hofesh Shechter chorégraphe israélien qui joue son propre rôle. La première force de ce film est que cette reconstruction n’est pas liée à une certaine logique mais fait suite à l’écoute de l’évolution de sa cheville et de son corps… sous l’influence de son kiné et surtout dans une sorte de gîte/espace culturel tenu en Bretagne par Josiane (Muriel Robin) qui n’accueille que des personnes du spectacle. Elise s’y trouve pour changer d’air après son accident et aider Sabrina (Souheila Yacoub), une ancienne collègue qui a dû arrêter la danse classique, essaie de devenir actrice et vit avec Loïc un peu obsessionnel qui a trouvé sa voie dans la cuisine via un food-truck top niveau assurant l’intendance du gîte de Josiane. La seconde qualité du film réside dans le choix des personnages dits secondaires : Denis Podalydès,spoiler: le père d’Elise qui après la mort de son épouse s’est occupé de ses 3 filles mais sans savoir su/pu leur transmettre la part d’amour maternel que ses filles attendaien t ; Muriel Robin spoiler: qui est une femme de caractère dont le passé douloureux est judicieusement tenu secret ; Souheila Yacoub qui est Sabrina spoiler: au franc parler (cf. la séance de photos de robes de mariage) et qui avec Pio Marmaï, Loïc, forme un couple volcanique plein de fantaisie ; François Civil qui est le kiné d’Elise spoiler: très versé dans les médecines alternatives et la méditation zen et est amoureux d’Elise sans que celle-ci s’en rende réellement compte&hellip ; C’est un film tout en nuances avec des dialogues ciselés (cf. le père qui dîne avec ses 3 filles, le père qui mange au restaurant avec Elise, les conseils de Josiane, l’image de la vieille voiture utilisée différemment par le médecin et par Hofesh Shechter…). La caméra est superbe et les décors simples mais parfaits avec – cerise sur le gâteau pour moi – 2 scènes tournées sur la côte sauvage de la presqu’île de Quiberon. La bande son est évidemment superbe. Des bémols quant même : le fait assez curieux que cette danseuse professionnelle ne soit pas vue immédiatement par un orthopédiste spécialisé ; quelques longueurs lors des répétitions de danse contemporaine mais il faut aussi le temps que Elise cicatrise sa cheville et son mental ; les danseuses en tutu sur le parvis de la Villette à la fin et surtout les génériques : celui du début qui est lourd sur le plan graphique et celui de fin qui ne correspond pas du tout à la « seconde vie » d’Elise. Ce n’est pas un chef-d’œuvre du cinéma mais un très bon film dont le fil est certes quelque peu « téléphoné ,» mais c’est un film drôle malgré le sujet et qui nous transmet une bonne dose de tonus et d’espoir dans cette période bien morose. Bref on en demande en corps !
En Corps est sûrement visuellement le plus beau Klapisch. On y retrouve des acteurs de talents ainsi que tout ce qui fait le cinéma du réalisateur. On s'attache à tout les personnages et on suit volontiers cette reconstruction de la danseuse. Klapisch donne encore une fois envie de sourire, vivre à fond et de rencontre du monde !
Le réalisateur s'intéresse au milieu de la danse. Son atout maitre est Marion Barbeau, première danseuse à l'opéra et qui dans le rôle principal est époustouflante. C'est "Klapishien" avec plein de petits moments intimes saisis à bout portant. Victime d'un accident l'héroîne passe de la danse classique à la danse contemporaine. Elle passe sa convalescence chez une dame ( Muriel Robin) qui accueille des artistes de passage. C'est là qu'elle découvrira sa nouvelle vocation. On balance entre les peines de coeur et les peines de pointes. C'est parfois drôle, parfois moins mais on ne s'ennuie pas même si certains plans ("coucher de soleil" ) semblent un brin longuet. François Civil en kiné amoureux vaut le détour. Et le "papa" Podalydes va bien aussi.