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bobmorane63
191 abonnés
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2,0
Publiée le 5 mai 2022
J'aime bien quelques films qu'a réalisé le cinéaste Cédric Klapisch mais depuis quelques années, hormis "Nous deux", je vois qu'il tente des choses, des genres, de nouvelles orientations mais ça ne marche pas comme ce long métrage intitulé "En corps"!! Il y a des choses biens comme son héroine joué par Marion Barbeau qui apporte un peu de lumière à son personnage, des danses bien chorégraphiés mais le reste, qu'est-ce que je me suis ennuyé pendant la durée de 2 heures, c'était un calvaire. On se croirait dans un téléfilm diffusé sur France 3 entre des dialogues minces, une mise en scène comme on en fait très peu au cinéma de nos jours, une histoire d'amour sans artifice. Je ne reconnais pas le cinéaste qui a fait "Le péril jeune", "Un air de famille" ou "L'auberge Espagnole" que j'adorais. Dans les seconds roles, il y a des acteurs célèbres qui jouent de passages comme François Civil, Pio Marmai, Muriel Robin, Denis Podalydés ou Zinedine Soualem mais "En corps" est pour moi une grosse déception.
Vraiment bien. J'aurais voulu que le film dure plus longtemps. Part belle est faite à la danse, tant classique que moderne. Les danseurs/acteurs sont bien et les acteurs purs également. M. Robin et F. Civil nous font sourire. La danse classique peut mener à la danse contemporaine, l'inverse serait il vrai ??
Un film acceptable où m'a manqué de l'émotion et de la chaleur pour que je sois totalement transporté. Certaines scènes semblaient magnifiquement dialogué et d'autres décalées ou inappropriées. Satisfaisant mais pas passionnant.
Cécile est danseuse à l'Opéra de Paris. Alors qu'elle vient d'apprendre que son compagnon la trompe, elle se blesse lors d'une représentation.
Le scénario est sans surprise, les dialogues sur le bien être et le développement personnel ineptes, les personnages secondaires caricaturaux. On se raccroche aux scènes de danse, trop peu nombreuses, très bien filmées, avec un beau travail sur le son, et le plaisir de voir la troupe de Hofesh Shechter au travail.
Mais de ce film que nous oublierons vite, restera la découverte de Marion Barbeau, première danseuse à l'Opéra de Paris, qui se révèle être une comédienne sensible, au physique à la fois fragile et puissant. Une révélation. sanscrierart.com
Un magnifique film sur tous les plans : un bon scénario avec des personnages attachants, des costumes et un univers très réussis... Un film émouvant, drôle, avec des tableaux artistiques hors du commun. Le meilleur film de Klapisch à mon avis, j'aurai plaisir à le revoir et le place dans mon panthéon du cinéma.
Un beau film , sur un sujet original , et qui doit beaucoup aux superbes ballets de Hofesh Shechter, très bien filmés. Ce qui est assez rare dans le cinéma, où il est souvent difficile de bien filmer la danse, l'émotion des corps étant difficilement palpable sur pellicule. Le scénario est bien construit , mélangeant romance, drame et psychologie par cette reconstruction intérieure . Les acteurs sont très bien dirigés, et Marion Barbeau endosse parfaitement bien l'habit de comédienne, avec beaucoup de grâce et de subtilité. Quelques scènes cultes souvent le résultat des morceaux de danse du de la troupe de Shechter ; i. e. au bord de la falaise bretonne la danse contre le vent , et l'envol des corps, superbe, magique .
Ce n'est pas exactement une démarche neuve ni un sujet qui surprenne vraiment (combien y en a-t-il de ces histoires de reconstruction?), mais il faut souligner les mérites de ce film, grandement liés à la patte de Cédric Klapisch, dont la caméra utilise les expressions des corps pour traduire tous les sentiments à l’œuvre dans l'histoire avec beaucoup de sensibilité. Il y a de la spontanéité et de la fraîcheur, qui font du bien et font largement la balance des facilités du scénario (si l'on pense notamment aux personnages secondaires plutôt stéréotypés).
Un film lumineux, plein de vie et d’envies. En passionné, Cédric Klapisch a su capter mon attention et me séduire alors que je ne suis pas du tout client de danses classique ou contemporaine. La révélation Marion Bardeau marque de son empreinte. « En Corps ». Les seconds rôles qui l’accompagnent dans sa première aventure cinématographique font également mouche. De la justesse de Muriel Robin à l’humour du couple Pio Marmaï - Souheila Yacoud, en passant par Bruno Podalydès et François Civil, tous sont plus attachants les uns des autres.
Cédric Klapisch est un réalisateur français qui ne se repose pas sur ses lauriers et sait nous surprendre. Après un détour inattendu et très réussi par le vignoble bourguignon (Ce Qui Nous Lie), un passage rapide à la comédie romantique plus traditionnelle (Deux Moi), le réalisateur nous propose un détour par l’univers de la danse, avec toujours son point de vue joliment centré sur les rapports humains. La bonne qualité du scénario, des dialogues bien écrits et un casting quasi parfait permettent de faire d’En Corps une belle réussite. Sur le plan artistique, l’atout premier du film est d’avoir associé la formidable compagnie de danse contemporaine d’Hofesh Shechter au long-métrage. Celle-ci apporte toute son intensité et son animalité à la seconde partie du film. Cédric Klapisch a pu surtout s’appuyer sur un casting de seconds rôles formidables. Notamment ceux qui étaient les têtes d’affiches de ses précédents longs-métrages, François Civil et Pio Marmaï. Ceux-ci viennent apporter de très belles touches d’humour à un récit qui en a bien besoin. Dans des registres plus dramatiques, les excellents Denis Podalydès et Muriel Robin, apportent eux une note plus adulte à l’ensemble. Mais il fait reposer tout son récit sur les frêles épaules de la danseuse professionnelle Marion Barbeau. C’est peut-être un peu trop pour cette novice devant la caméra. En effet, elle est parfois convaincante, évidemment sur toutes les séquences dansées, mais elle est plus irrégulière dans le registre dramatique où elle manque de nuance, avec le monde entier qui semble peser sur son dos. Ce n’est que l’écueil mineur d’un film de très haute tenue.
Ode à la vocation, à la passion, à la danse, à la persévérance dans un écrin de beauté visuel et sonore, d’humour et d’émotion. Cédric Klapisch réussit un magnifique film feel good au sens noble du terme. Le seul regret c’est d’être coincé sur un siège car par moment on est emporté par l’énergie des acteurs et on a envie de participer.
De Cédric Klapisch (2022). Un hymne à la danse sous toutes ses formes. Un beau film à la fois sur cet art qui transcende et exalte et éprouve les corps. Passionnant , le film certes nous conte une passion celle de la danse mais aussi d'autres passions celles des corps et des coeurs. enfin la danse est montrée et sublimée au travers de ces différentes formes (classique, moderne..). Un film sur la blessure du corps et de l'âme et sur une reconstruction à travers la danse ! Passionnant et didactique sur ce que doivent endurer ceux qui ont choisit cet art si prenant et demandant tant d'efforts et de sacrifices. Un film de passion. Un film sur la volonté et la force de la volonté. Très bien joué et interprété. un film fort en sentiments. On en sort positif et même joyeux croyant encore en les valeurs humaines de l'amour, de l'amitié du respect de soi et des autres.On est obligé de suivre avec crainte le descente et la remontée de l'héroïne. Les sentiments humains et amoureux sont exacerbés pour un film qui en conclusion se veut un hymne à la danse, certes mais aussi un hymne à la vie , à ses passions qui la force de la vie. Marion Barbeau est admirable autant qu'elle est belle et fragile. Tous les acteurs et actrices campent avec force, humanité et donc fragilité leurs rôles et passions. Il y a de la virilité , de la passion voire de la fragilité et donc plein d'humanité dans la façon dont les rapports humains sont montré. Avec Hofesh Shechter, Denis Podalydès, Muriel Robin, Pio Marmaï, François Civil, Medhi Baki.
Avec mes ados nous avons passé un excellent moment cinema! on a rit, on a été touché par la danseuse et sa blessure et on a adoré la danse et la musique. quel bonheur !
Mais oui, on en veux « encore » !!! Comme beaucoup, on suit les films de Klapisch depuis la fin des années 90 (Un air de famille, Chacun cherche son chat).
Voilà qu’avec un film entre danse classique et hip hop, il nous surprend encore…
Ça aurait pu être mièvre et grâce à sa danseuse comédienne (Marion Barbeau) on se laisse emporter par ce beau mélodrame….. Les images de danse sont superbes…Les comédiens au diapason…. je finis par m’interroger: Pio Marmaï, n’en fait-il pas, un peu trop ? Heureux de retrouver Muriel Robin, qu’on ne voit pas assez au cinéma. Un très joli film qui mérite son succès
Éblouissant de virtuosité de force, de fragilité aussi, j'ai été transportée et j'ai adoré. On sort du cinéma en ayant envie de revoir du spectacle vivant de la danse et de partager de bons repas préparés avec amour de longues discussions avec des inconnus, des histoires de vie. Vive Klapich et vive le cinéma
Magnifique. Klapisch renoue avec le meilleur. Son film est une nouvelle ode à l'humanité. La danse est bien sûr au centre, et elle est magnifiquement filmée, que ce soit du classique ou du contemporain (à noter qu'il n'oppose pas les deux styles en dévalorisant l'un des deux, la danse classique et la danse contemporaine sont au contraire filmées avec la même passion). Mais il se sert de la danse pour faire vivre des personnages incroyablement attachants. Entre humour et émotion, il y a de nombreuses scènes comme on les aime chez Klapisch, des scènes qui ne contribuent pas au récit mais nous lient aux personnages. Tous les seconds rôles sont formidables. Mais c'est Marion Barbeau qui crève l'écran ou plutôt l'illumine. Véritable révélation, elle joue avec une grâce et un naturel époustouflant. On a hâte de la revoir.