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    En corps
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    680 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2022
    On pourrait être étonné de retrouver l’un des réalisateurs hexagonaux les plus à même de croquer son époque à la tête d’un film sur la danse. En effet, Cédric Klapish, qu’on ne présente plus, a été l’un des fers de lance de toute une génération de cinéastes français à travers ses portraits ô combien justes et réalistes d’une certaine jeunesse tricolore et cosmopolite. On pense notamment à sa « trilogie Erasmus » composée des illustres « L’Auberge espagnole », « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois » et bientôt prolongée par la série à venir « Salade grecque ». Depuis, il va d’un sujet à un autre enchaînant des pépites (ahhh « Ce qui nous lie » et ses délices viticoles) et des films plus anodins (son dernier en date, « Deux moi »). Mais « En corps » n’est pas véritablement un film avec la danse en thème central ou en proposition marketing de base comme le font si bien les américains depuis le succès de « Save the last dance » au début des années 2000 puis de « Sexy dance » et ses multiples suites. Pas de teen movie ici donc mais une histoire de résilience et de passion dont la danse est juste le moteur et le contexte.

    Et si le film a connu un très joli succès en salles au printemps en France, c’est certainement parce qu’il fait du bien et que les spectateurs avaient certainement besoin de ce type de sensations pour leur venue ou leur retour dans les salles de cinéma. A ce titre, « En corps » est agréable et c’est un véritable feel-good movie, pas trop niais (quoique parfois...), pas trop sentencieux au niveau des valeurs édictées et pas trop superficiel (il y a de jolies choses dites ici sur le fait de se battre pour ce (et ceux?) que l’on aime). Mais il faut bien avouer que ce long-métrage restera à posteriori un opus mineur dans la filmographie de son auteur. Si l’entame est fabuleuse (on a droit à un superbe prologue dans les coulisses d’un opéra où l’héroïne apprend qu’elle est cocue suivi d’un générique du même acabit), la suite du film reprend des chemins bien plus balisés. L’histoire en elle-même est plutôt prévisible et aligne les lieux communs (amoureux, familiaux, amicaux, ...) mais avec assez de finesse d’écriture pour ne pas sombrer dans le film à l’eau de rose.

    Alors, comme cette histoire de ballerine blessée qui veut reprendre sa passion de tout son cœur n’a rien de sensationnel, on se rabat sur tout ce que ce film offre en parallèle. Il y a d’excellents seconds rôles, comme Muriel Robin qui vient apporter sa gouaille sincère et directe à un personnage qui lui va bien ou encore le couple formé par Souheila Yacoub (tornade découverte dans « Entre les vagues ») et Pio Marmaï, un fidèle du réalisateur. En revanche, le personnage de kiné joué par Francois Civil, autre fidèle de Klapish, est moins réussi et frôle la caricature. On ne voit donc pas passer les deux heures que dure le film, même si les numéros de danse n’ont rien de transcendant (comparé par exemple à la claque assénée à ce niveau par l’immense « Climax »), que l’on sourit plus que l’on ne rit et que l’on n’est jamais vraiment touché par les problèmes du personnage joué par la danseuse Marion Barbeau, pas très charismatique. Cependant, rarement la caméra du cinéaste n’avait fait aussi bien corps avec les personnages et le sujet pour une mise en scène de toute beauté. En bref, « En corps » c’est sympa mais sans plus même s’il faut avouer que l’on sort de là avec la pêche.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Yetcha
    Yetcha

    886 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Ouh là, je viens de voir le plus mauvais Klapisch. J'ai eu l'impression de me retrouver face à un film de danse des années 2000 à la sauce états-unienne, mais à la française. La danseuse étoile qui se blesse gravement, qui rencontre un groupe de danse urbaine, qui revit grâce à cela et retrouve le plaisir de danser malgré sa blessure, des histoires d'amour contrariée... Bla bla bla... Vraiment bof que seules quelques très bonnes chorégraphies viennent à peine sauver.
    Cinévore24
    Cinévore24

    344 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2022
    De la danse classique, aérienne, à la danse contemporaine, ancrée dans la terre.

    Écouter son corps pour se rééduquer, écouter son cœur pour se reconstruire, et enfin "communiquer" les choses qu'on avait gardé en nous jusque-là.

    Un beau petit film, bienveillant et humain, sur la fragilité érigée en force.
    Arthus27
    Arthus27

    94 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2022
    Comme à son habitude, Klapisch nous présente une galerie de personnages tous aussi riches et subtils les uns que les autres. Quand en plus ces derniers sont interprétés pas des actrices et des acteurs aussi talentueux/ses, on ne peut qu'être transporté par leurs histoires et leurs émotions.
    Au delà de ça, et comme son nom l'indique, "En corps" est un film qui nous fait sentir toute la physiqualité de ses personnages. Que ce soit lors de scènes de danse, de cuisine, ou d'amour, la réalisation est ultra précise et nous immerge totalement durant toute la durée du film.
    Un très beau film.
    shindu77
    shindu77

    92 abonnés 1 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Voilà un film très intéressant. C'est une très bonne réussite et cela tient à plusieurs ingrédients. Tout d'abord, l'histoire et la mise en scène sont bien construite. Les mouvements de danse sont très intéressant aussi. Enfin, il est à noter que le casting est de très bonne facture. Pour la touche d'humour, merci à François Civil qui est très drôle mais il y a aussi d'autres scènes assez sympathiques pour détendre un peu l'atmosphère.
    Penda K
    Penda K

    66 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Cédric Klapisch nous offre une ouverture époustouflante dans son nouveau film, à l'instar du #Samouraï, de l'action avant toute chose. Je suis donc d'accord avec "En corps", là où se place le corps de danse, se centre la danseuse, où la fée Muriel Robin s'y connaît en joie, liberté et beauté. Rendez-vous ce #30mars au #cinéma pour que le corps exulte encore une fois, encore mille fois !
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2022
    “En corps”, un film qui a pour thème principalement la danse. Si la première partie sait montrer de l'intérêt, grâce à une introduction de 15 minutes unique, la deuxième présente plus de longueurs. Un casting qui rayonne pour ce nouveau long-métrage de Cédric Klapisch qui on sent à plaisir à filmer les corps en mouvement, un prolongement de la propre histoire de chaque danseur, d’un état émotionnel, d’un art qui nous parle tout de suite ou qui ne nous parle pas du tout, c’est à double tranchant. Cependant, je n’ai été que partiellement transporté par “En Corps”, très ancré dans la réalité, pas assez poétique. Marion Barbeau dans le rôle de Élise est convaincante, surtout dans les moments où elle danse, plus timide en revanche sur ses talents de comédienne. Le personnage de Yann (François Civil) est pataud, c’est l'énergie du couple Loïc (Pio Marmaï)/Sabrina (Souheila Yacoub), ainsi que la vision et le personnage de Josiane (Muriel Robin) qui m’ont le plus plu. Un film sur la recherche du soi, sur la résilience qui fait toujours plaisir à voir mais malheureusement ne révolutionne pas le genre malgré les émotions positives qui en ressortent.
    Dylan Deberge
    Dylan Deberge

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Un film un brin lunaire et décevant... Le jeu d'acteur est étonnant bas et les dialogues très pauvres. Déçu !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    On attendait le nouveau Klapisch avec impatience. Quatre ans après “Deux Moi”, le réalisateur fait danser les âmes blessées avec “En corps”. L’intrigue suit Elise, une jeune danseuse étoile à l’avenir prometteur mais qui se blesse lors d’un spectacle. Son destin se voit bouleversé. Elle décide alors de suivre des amis restaurateurs le temps de sa convalescence. De rencontres en rencontres, la jeune femme va tenter de redonner un sens à sa vie et le trouvera dans la danse contemporaine. Avec “En corps”, Cédric Klapisch oppose deux mondes proches mais si différents ; la danse classique et son exigence méticuleuse et la danse contemporaine synonyme de lâcher-prise. Si la comédie dramatique déborde de bons sentiments avec des personnages comme François Civil et Muriel Robin, c’est un film optimiste qui fait du bien. Le casting est beau, les scènes sont touchantes ou drôles et finalement, qu’importent les clichés et le manque de surprise.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    157 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2022
    "En corps", film franco-belge coécrit et réalisé par Cédric Klapisch, sorti en 2022.
    Avec Marion Barbeau, Denis Podalydès, Muriel Robin, Pio Marmaï, François Civil, Olivier Broche et Zinedine Soualem.
    Un premier rôle pour la danseuse du ballet de l'Opéra de Paris Marion Barbeau qui fait une belle prestation d'actrice.
    Un bon film, bien réalisé, avec des belles chorégraphies,
    MediaShow
    MediaShow

    143 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2022
    Réalisé par Cédric Klapisch, « En Corps » est une très belle comédie dramatique. Elle nous plonge dans le monde de la danse classique et contemporaine, avec des personnages attachants, une mise en scène remarquable et une excellente distribution portée par la jeune Marion Barbeau.

    Mon avis complet: https://mediashowbydk.com/2022/04/14/critique-film-en-corps/
    garnierix
    garnierix

    232 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2022
    C'est dommage que le synopsis du film raconte tout le film (les tenants et aboutissants), parce qu'il n'y a plus de surprise. Mais c'est vrai qu'on ne va pas le voir pour l’histoire. L’histoire est finalement banale, même si le grain de sable dans la carrière de la danseuse (l’entorse) stoppe net sa carrière dans la danse classique, rêvée depuis ses six ans (on ne cesse aujourd’hui de prôner les bienfaits sociétaux du changement et le film n’est pas en reste). Quant aux à-côtés de l’histoire, ils sont également banals, encombrant plutôt le film de longueurs (les amours à droite et à gauche) —sauf quand on évoque la vanité et la limitation de la danse classique (comparée notamment à celle des super-héros, inhumains) —ainsi que la vanité et la limitation de la médecine qui annonçait la fin de carrière de la danseuse (l’autre grain de sable et le pire). On va voir ce film pour les magnifiques séquences de ballets (classiques comme contemporains). On va le voir pour l'émotion qu’elles procurent (à ceux qui sont de chair et d'os évidemment), que ce soit la danse ou la musique —les yeux et les oreilles. Mais l'émotion, qui est quand même le maître-mot du film, ne vient pas uniquement de ça ou de la métamorphose réussie de cette danseuse (sa carrière se poursuit dans la danse contemporaine avec sa fragilité de non-super-héros). L’émotion vient aussi des seconds rôles du film. C’est d’eux que viennent des perles comme "ça te fait du bien d'en chier" ou "faut pas laisser rouiller les voitures de collection au garage". Deux seconds rôles en particulier : Denis Podalydès le père, froid ou juste imbibé de culture froide ; et Murielle Robin, une certaine Josiane, dont les réparties font toujours rire mais pas que. Les deux, sans jamais jouer ensemble, se complémentent et excellent sur un sujet qui finalement n'a rien à voir avec la danse —ou si ? Il s'agit de la fameuse expression "je t'aime" : elle envahit le cinéma et les séries américaines, mais elle écorche la langue de tant de gens dans la vraie vie —comme la danse contemporaine écorche les canons de la danse classique ? A.G.
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Le titre suffit à résumer le film : une danseuse classique qui doit abandonner son art et se projeter dans une nouvelle vie. Cédric Klapish est un indécrottable lacanien qui cherche dans son cinéma à décoder les tourments invisibles de l'âme humaine. Ici les enjeux sont explicites mais la force du film tient à son universalisme car tous peuvent retrouver un moment charnière de leur vie dans celle de Marion Barbeau et, surtout, à son manifeste positiviste sur l'ouverture à l'autre et à tous les futurs possibles. Il faut vaincre les peurs, les a-priori et ouvrir toutes les portes, tel est le message de Klapish. C'est presque du feel good, presque militant, mais terriblement optimiste, en déplaise aux obtus.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    Comme à son habitude, Cédric Klapisch signe un film choral s’appuyant cette fois-ci sur l’univers de la danse. Lorsqu’une danseuse classique doit mettre sa carrière entre parenthèse pour reposer son corps meurtri (Marion Barbeau, également première danseuse de l’Opéra de Paris), le temps est venu de se ressourcer. Dans ce long-métrage, réalisé en 2022, le cinéaste prouve sa maitrise de la mise en scène, notamment lors des séquences de ballet totalement hypnotisantes. Là où le bât blesse, c’est finalement l’absence de traitement en profondeur des différentes relations que nouent cette jeune femme avec son entourage. La multitude de personnages pourtant attachants (François Civil, Pio Marmaï, Denis Podalydès, Muriel Robin, etc.) reste abordée de manière trop superficielle. On papillonne, on effleure, mais sans aucun approfondissement. Bref, une agréable comédie dont le contenu aurait mérité d’être plus resserré ou bien développé dans une série de vingt épisodes.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2022
    En dehors de ses classiques que l’on ne cite plus, Cédric Klapisch, c’est également la force des sentiments à travers un vignoble dans « Ce qui nous lie » et un portrait moderne de Paris avec « Deux moi ». Il continue de sonder ce qui enrichit le langage corporel, cette fois-ci à travers la danse. Ce qu’il a pu capter à l’Opéra de Paris, notamment avec son documentaire « Aurélie Dupont, l’espace d’un instant », il en vient à en faire un sujet de fiction à part entière, centré sur la reconstruction d’une danseuse de ballet, qui se reconvertit peu à peu dans un autre registre. Le récit dressera constamment des ponts entre deux mondes, qu’il convient de consolider, à la force du mouvement, générée par l’âme et le corps même des interprètes.

    L’ouverture fascine et sans perdre de temps, des coulisses à la scène, de la réalité et spectacle, Klapisch nous convie dans un élan maîtrisé et somptueux, à la présentation des enjeux à venir pour l’étoile de l’Opéra. Sa chute est aussi physique que sentimental, un éventail de symbolisme qui prend le geste tel qu’il est pour introduit une entorse aux règles élitiques de la danse classique. Et soudain, un générique punk-rock vient investir ce lac des signes, en décalage avec leur environnement et en pleine errance dans un moment de flottement. C’est le coup de fouet nécessaire pour enfin visualiser la portée d’une intrigue qui ne joue pas dans l’originalité. Hélas, cette sensation s’estompe assez rapidement, lorsque l’on revient conclure la scène d’exposition. Élise (Marion Barbeau) ne sera donc plus la seule à boiter, car la narration va suivre cette même dynamique, même au-delà de sa guérison partielle. Il y avait déjà ce genre de limites, que l’on pouvait distinguer dans ces premiers films, car la recette ne prend plus aujourd’hui.

    Si le cinéaste semble satisfait du plaisir qu’il a de capter les corps en osmose, ce sera au prix d’une grande subtilité. Ce qui faisait de lui un grand narrateur, c’est avant tout parce qu’il est sensible et il parvient souvent à projeter cela à l’écran, mais pas cette fois, pas avec toute l’amplitude qu’il aurait souhaitée. Ce qui est assez fâcheux, sachant que Marion Barbeau finit par convaincre et porter à elle seule cette intrigue cousue de fils blancs. Et si cela ne manquait pas d’être surligné à chaque étape, ce sera souvent le verbe qui aura raison du non-dit, du langage du corps et de la danse, afin de transcender la douleur d’une martyre. Cela ne donc ni justice au parcours de la jeune danseuse, ni à l’investissement du compositeur et chorégraphe Hofesh Shechter. Nous passons plus de temps à côté du sujet, là où l’on croit pouvoir tenir une galerie de personnages secondaires, prêts à tirer Élise vers le haut. La réconciliation avec le père (Denis Podalydès), le souvenir d’une mère, les conseils de Josiane (Muriel Robin), un potentiel compagnon gay, le renouveau artistique illustré par la cuisine de Loïc (Pio Marmaï) et une sous-intrigue maladroitement, voire inutilement inspirée par le kinésithérapeute Yann (François Civil).

    C’est une bien belle troupe qui mérite une meilleure cohérence, mais surtout un aboutissement plus intuitif, au lieu d’ôter toute cette réflexion au spectateur, qui n’a plus que l’image à se mettre sous la dent. « En Corps » ne manque pas d’éléments attachants et nous attrape quelques sourires au passage, mais jamais il ne nous laisse pleinement vivre le succès d’une héroïne, qui parvient à se défaire de ses démons. Le spectacle final tranche évidemment avec le ballet d’ouverture, mais atteint rarement le même panache dans sa mise en scène. Les palpitations se feront attendre, tout comme le sensationnel, qui restera de l’ordre du privilège.
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