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Pierre Kuzor
102 abonnés
318 critiques
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2,5
Publiée le 27 avril 2022
Ai vu "En corps" de Cédric Klapisch. J'ai toujours eu du mal avec ce metteur en scène trop démonstratif, aux scénarios dont les ficelles sont des câbles, aux montages qui ont la douceur d'un uppercut pour les yeux, qui multiplie le nombre des rôles à outrance dont les trois-quart sont à peine esquissés, qui force toujours le destin des personnages jusqu'à discréditer toute crédibilité... Déjà le titre et son jeu de mot impossible fait peur mais après avoir vu le très beau documentaire "Allons enfants" sur le Hip-Hop et les bons échos de certains amis, je me suis laissé gagner par la tentation tout de même. Parti pour un cycle sur les films de danse. Sans aucun doute un film rempli de maladresses (un scénario appuyé, des scènes tombants totalement à plats, des redites), mais de très belles surprises. Après une scène d'ouverture de danse, d'une quinzaine de minutes, somptueuse frisant la perfection, sans aucune dialogue, le spectateur que je suis, appréhende la voix off, et le découpage à la "Amélie Poulain" qu'affectionne tant Kaplisch... Et hélas le metteur en scène tombe vite dans ses travers. Toute la partie qui se passe dans le Loir-et-Cher est totalement loupée, le flash back sur l'enfance d'Elise itou. Puis le film reprend vraiment quand Elise qui est blessée à la cheville et ne peut plus danser rencontre """"par hasard""""" une compagnie de danse contemporaine, mais pas n'importe laquelle une des plus connues bien sûr celle d'Hofesh Shechter. Les répétitions sont passionnantes, à côté les scènes sensées être de comédie sont lourdingues et n'appellent aucun sourire. Muriel Robin, dont le personnage boite de naissance tout comme notre héroïne handicapée depuis 3 mois, a la finesse de jeu d'un convoi-exceptionnel, Pio Marmaï qui commence à s'enfermer dans les rôles de râleurs (la place étant laissée libre depuis la disparition de Jean-Pierre Bacri) est sous employé. Les bonnes surprises sont François Civil et surtout la Première danseuse de l'Opéra de Paris, Marion Barbeau qui envoute totalement la caméra en tant qu'actrice mais surtout en tant que danseuse, son magnétisme, sa puissance, sa grâce, sa vitesse de déplacement sont prodigieux. La fin est totalement loupée et ne laisse aucune place à l'imagination du spectateur (Redoutable le plan des danseuses en tutu sur la parvis de la Villette sous la pluie...) . Aucun doute Kaplisch est pataud en scénariste et dialoguiste. Mais il se révèle prodigieux lorsqu'il filme des ballets autant classiques que contemporains (les deuxièmes ayant ma préférence). Tout à coup il devient subtile, sa caméra est à la place idoine et filme toujours l'essentiel. Un vrai maitre... de ballet.
Film subtil,délicat et plein d'énergie, Klapisch revient au top de façon spectaculaire et nous offre une leçon de cinéma. Rien que la séquence d'ouverture est un régal de réalisation. la scène ou la danseuse cherche son père du regard par le trou du rideau avant d'entrer en scène est superbe. Film généreux, rempli de moments de grace, d'émotion, de résilience, de joie, (même dans les moments difficiles) et magnifiquement tourné, Klapisch nous offre une véritable bouffée d'air frais. Le genre de film qui vous fait aimer le cinéma, les acteurs (tous excellents), et où on ressort de la salle ravie. Excellent !
Marion Barbeau excellente et très agréable dans son rôle ou la danse occupe sa vie Joli partage familial un grand confort pour moi avec ce film . Très bon scénario
L’univers de la danse y est très bien représenté (chorégraphie…). Les plans sur image des scènes de danse et la musique sont vraiment en accord et on reconnaît la touche « klapisch » par contre, je suis déçu par le scénario un peu niais, vue et revue. Des clichés sur les deux univers (danse classique vs danse contemporaine) et le jeu d’acteur digne d’une série B. Le manque de dialogue pendant les 12 premières minutes est très lourd, on ne rentre pas immédiatement dans le film et j’ai eu du mal à m’y plonger, trop de maladresse. Les acteurs (connus) ne sont pas ceux qui auraient pu apporter la petite touche qui aurait rendu cela magique.
Un film creux, clichés sur clichés, lent et surtout extrêmement mal joué.
On voit venir le déroulement et la fin du film dès le début... on peut deviner chaque scène qui est sur le point de commencer tellement tout est prévisible.
Un film pitoyable et franchement énervant dans l'ensemble
on perdu notre Klapisch... voilà, ça y est: il est has been. Il faut qu'il arrête le cinéma, il nous aura laissé des chefs d'oeuvre, il faut savoir raccrocher les gants à un moment. J'ai arrêté au bout de 20mn... Si vous n'aimez pas la danse ce n'est même pas la peine de regarder ce film. L'actrice (si on peut l'appeler ainsi) est aussi mauvaise comédienne qu'elle est antipathique, à aucun moment je n'ai éprouvé de la sympathie pour elle... Les scènes sont dignes d'une série AB PRODUCTIONS, mauvais dialogues, aucune écoute entre les comédiens... terriblement déçu. Comment Cédric a t il pu valider une comédienne pareille et monter un film sur elle? GROS NAVET!!
Film très émouvant et juste Les scènes de danse sont magiques aussi bien pour les classiques mais surtout les contemporaines On comprend le travail que cela demande Pio Marmai tient un rôle un peu en retrait comme Murielle Robin mais l'ensemble se tient et donne un film à voir vraiment Marion Barbeau est une danseuse hors norme on a les larmes de la voir danser Des films comme ça M Klapisch on en veut encore
Aucune tension dramatique, des lieux communs sur le corps, les danseurs hip hop si mal filmés, des personnages si bienveillants qu'ils sont aussi incarnés que dans un dessin animé pour enfants de 8 ans. Des leçons de vie pathétiques et des dialogues tellement pauvres. Quelques moments de jeu d'acteur amusants et de danse nous aide a passer le temps mais ne sauvve pas ce trés mauvais Klapisch !
Une deception. Regardez plustot le court "Les Indes Galantes" de Clement Cogitore - dans ces 5:26 min. il y a plus de danse contemporaine que dans le film entier de Cedric Klapisch.
Je n'ai pas accroché avec ce film. Il n'y avait pas ce fil conducteur accrocheur, ces intrigues qui tiennent en haleine et donne cette envie de continuer. En ayant lu la mise en bouche du film, nous savons déjà tout de ce dernier...
Klapisch adore la danse , classique ou moderne , la danse est donc omniprésente dans ce film , que le metteur en scène agrémente ou croit agrémenter de personnages pittoresques et de situations comiques , tâche pour laquelle il échoue complètement ! reste la danse qui distille quelques bons moments et la musique rythmée par les ronflements discrets de ma voisine inconnue !!!
Klapisch signe ici un beau film, en faisant le portait d'une danseuse classique qui change de spécialité. L'actrice Marion Barbeau est excellente, comme le reste du jeune casting. C'est malgré tout un peu long, et le jeu de Muriel Robin est toujours problématique pour moi.
On pourrait être étonné de retrouver l’un des réalisateurs hexagonaux les plus à même de croquer son époque à la tête d’un film sur la danse. En effet, Cédric Klapish, qu’on ne présente plus, a été l’un des fers de lance de toute une génération de cinéastes français à travers ses portraits ô combien justes et réalistes d’une certaine jeunesse tricolore et cosmopolite. On pense notamment à sa « trilogie Erasmus » composée des illustres « L’Auberge espagnole », « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois » et bientôt prolongée par la série à venir « Salade grecque ». Depuis, il va d’un sujet à un autre enchaînant des pépites (ahhh « Ce qui nous lie » et ses délices viticoles) et des films plus anodins (son dernier en date, « Deux moi »). Mais « En corps » n’est pas véritablement un film avec la danse en thème central ou en proposition marketing de base comme le font si bien les américains depuis le succès de « Save the last dance » au début des années 2000 puis de « Sexy dance » et ses multiples suites. Pas de teen movie ici donc mais une histoire de résilience et de passion dont la danse est juste le moteur et le contexte.
Et si le film a connu un très joli succès en salles au printemps en France, c’est certainement parce qu’il fait du bien et que les spectateurs avaient certainement besoin de ce type de sensations pour leur venue ou leur retour dans les salles de cinéma. A ce titre, « En corps » est agréable et c’est un véritable feel-good movie, pas trop niais (quoique parfois...), pas trop sentencieux au niveau des valeurs édictées et pas trop superficiel (il y a de jolies choses dites ici sur le fait de se battre pour ce (et ceux?) que l’on aime). Mais il faut bien avouer que ce long-métrage restera à posteriori un opus mineur dans la filmographie de son auteur. Si l’entame est fabuleuse (on a droit à un superbe prologue dans les coulisses d’un opéra où l’héroïne apprend qu’elle est cocue suivi d’un générique du même acabit), la suite du film reprend des chemins bien plus balisés. L’histoire en elle-même est plutôt prévisible et aligne les lieux communs (amoureux, familiaux, amicaux, ...) mais avec assez de finesse d’écriture pour ne pas sombrer dans le film à l’eau de rose.
Alors, comme cette histoire de ballerine blessée qui veut reprendre sa passion de tout son cœur n’a rien de sensationnel, on se rabat sur tout ce que ce film offre en parallèle. Il y a d’excellents seconds rôles, comme Muriel Robin qui vient apporter sa gouaille sincère et directe à un personnage qui lui va bien ou encore le couple formé par Souheila Yacoub (tornade découverte dans « Entre les vagues ») et Pio Marmaï, un fidèle du réalisateur. En revanche, le personnage de kiné joué par Francois Civil, autre fidèle de Klapish, est moins réussi et frôle la caricature. On ne voit donc pas passer les deux heures que dure le film, même si les numéros de danse n’ont rien de transcendant (comparé par exemple à la claque assénée à ce niveau par l’immense « Climax »), que l’on sourit plus que l’on ne rit et que l’on n’est jamais vraiment touché par les problèmes du personnage joué par la danseuse Marion Barbeau, pas très charismatique. Cependant, rarement la caméra du cinéaste n’avait fait aussi bien corps avec les personnages et le sujet pour une mise en scène de toute beauté. En bref, « En corps » c’est sympa mais sans plus même s’il faut avouer que l’on sort de là avec la pêche.
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Ouh là, je viens de voir le plus mauvais Klapisch. J'ai eu l'impression de me retrouver face à un film de danse des années 2000 à la sauce états-unienne, mais à la française. La danseuse étoile qui se blesse gravement, qui rencontre un groupe de danse urbaine, qui revit grâce à cela et retrouve le plaisir de danser malgré sa blessure, des histoires d'amour contrariée... Bla bla bla... Vraiment bof que seules quelques très bonnes chorégraphies viennent à peine sauver.