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larramendy
6 abonnés
46 critiques
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0,5
Publiée le 5 avril 2022
Mon Dieu que c'est mauvais... Tout est plan-plan, téléphoné depuis la relation bébête de Marion avec son kyné jusqu'à la scène finale , vue mille fois, du père qui assiste au spectacle de sa fille en passant par les interventions hystériques du pauvre Pio Marmaï à qui on ne donne plus que ce genre de rôle. N'oublions pas l'épisode "féministe" racoleur de la séance photo, aussi bête qu'invraisemblable. Même la musique et la chorégraphie ne sont pas au niveau quand on voit ce que les compagnies peuvent produire d'excellent ces jours-ci.
Tout y est dans le genre cinéma du poncif : la famille bobo, les images des quais de Seine, la danse qui fait mal, les couchers de soleil sur la mer, le kine cool qui va à Gola, le père avocat qui pleure à la fin et la rédemption par la danse contemporaine. Encore une fois un film français pesant, à la psychologue lourdingue et bourré de bons sentiments. C'est consternant. Et on vend ça à l'étranger ? Et bien entendu, la moitié de la salle a applaudi à la fin.
J'aime les films de Cédric Klapisch en général mais là je suis un peu déçue. On s'ennuie assez vite et le fait que le film dure 2h (pourquoi si long ?) n'arrange rien. Le film est une chronique douce. C'est du slow cinéma, ce qui n'est pas complètement désagréable mais on perd un peu le point de vue. Ça joue pas mal mais on n'est jamais en empathie avec les personnages et cest vraiment dommage.
Le premier quart d'heure est magnifique, sublime et tout en raffinement. C'est vraiment un hommage à la danse classique. La suite sombre rapidement dans un film à l'eau de rose et un téléfilm guimauve.
Malheureusement, je n’aime pas du tout cet esprit thérapie de groupe. Les gens dansent et entourent cette jeune femme avec un chef au milieu qui donne des conseils et surtout une surdose de bienveillance assez pénible. Je n’aime pas non plus les danses hip-hop ou électro ou tout le monde est joyeux de vivre. Ça fait trop de bons sentiments. Je reconnais pourtant la sophistication de certaines images qui rend les mouvements très beaux.
PO-SI-TIF . C'est le mot idéal pour qualifier ce petit bijou de "En Corps" , un titre totalement approprié pour cet hymne à la danse sous toutes ses formes. Tout est prétexte à les magnifier, que ce soit en spectacle, durant les répétitions en résidence, où dans les promenades comme cette jolie séquence sur les falaises ventées des sauvages paysages bretons. Elise, danseuse classique au firmament de sa carrière, doit se reconstruire après une chute qui la contraint de chambouler sa vie dédiée au ballet. Elle découvre alors dans le cadre d'un lieu de résidence tenu par Josiane (Muriel Robin), une nouvelle vision de la danse, de bouger son corps, plus tribale, plus sauvage, plus tellurique. Cédric Klapisch offre un film fort, visuel, qui envoie de belles vibrations positives au spectateur, et c'est un vrai plaisir de se retrouver en immersion au sein de cette compagnie de danse contemporaine, de cette vie communautaire, de cette complicité qui relie chacun au travers de ce fil invisible autant qu'invincible : la danse. A ne pas manquer.
Cédric Klapish réalise ici l’un de ses meilleurs films, un film d’où l’on ressort le cœur léger et le sourire aux lèvres. Son choix habile d’acteurs, d’où l’on retiendra notamment la superbe découverte de Marion Barbeau, aussi bonne comédienne que danseuse élégante, sa recherche d’un scénario fluide et d’une image pleine de recherche, sont les cartes maîtresses de cette heureuse réussite. Oubliant les scories de certains de ses précédents films - humour potache ou digressions inutiles, longueurs ou dialogues bavards - Klapish nous emmène dans l’envers du décor du monde merveilleux de la danse professionnelle. Il nous emmène aussi, et c’est presqu’aussi important ici, dans la profondeur du sentiment amoureux ou de la difficulté d’un père - magnifiques scènes d’un Denis Podalydes engoncé dans ses peines et ses non-dits - à consentir à dire qu’il aime ses filles ou simplement le repas que l’une d’entre elles lui a préparé.
Sous prétexte que les films français sur la danse sont rares, le public ovationne celui-ci. Pourtant, le scénario quasi inexistant et digne d'un roman-photo laisse les comédiens en roue libre n'ayant rien à jouer, à défendre. Pour ce qui est de la danse, c'est filmé avec les pieds. On ne retrouve pas ici la force des chorégraphies d'Hofesh Shechter, tellement époustouflantes et qui devrait vous laisser bouche bée. Si vous voulez voir un film sur le besoin et la nécessité de danser, mieux vaut aller voir " Allons enfants " c'est une merveille.
mon dieu que ce film est mielleux !! tout est déja vu, déja fait 1000 fois dans des centaines d'autres films !! les dialogues sont pauvres, le scénario sans aucun intérêt et on sait dès les premières minutes ce qu'il va se passer et comment ça va se terminer !! les acteurs jouent horriblement mal (a l'exception de François CIVIL que l'on voit très peu d'ailleurs) et en plus ce film dure près de 2 heures et pour tout vous dire j'ai tenu 40 minutes et je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps !! à éviter
"En Corps" est le symbole de ce cinéma bien-pensant, pétri de valeurs universelles comme l'amour inconditionnel, l'empathie ou bien encore la résilience. Un portrait magnifié par une mise en scène travaillée, mais suscitant rapidement des hauts de cœur devant tant de niaiserie.
Emporté par Marion Barbeau, éblouissante de talent et de charme, le spectateur accède à une espèce d’extase très agréable. Ce film est un petit chef-d’œuvre.
Un superbe navet que ce film... Des lieux communs , des poncifs , du remplissage à n'en plus finir et surtout 2 scènes hilarantes de ridicule : le brave papa qui saisit enfin que sa fifille a du talent et qui , rongé de remords , éclate en sanglots ( vu 10000 fois.. ) et surtout le premier baiser échangé par " l'héroïne " avec son nouveau copain devant... un coucher de soleil . Ouh là là , faites donner les violons...!!!
Film subtil,délicat et plein d'énergie, Klapisch revient au top de façon spectaculaire et nous offre une leçon de cinéma. Rien que la séquence d'ouverture est un régal de réalisation. la scène ou la danseuse cherche son père du regard par le trou du rideau avant d'entrer en scène est superbe. Film généreux, rempli de moments de grace, d'émotion, de résilience, de joie, (même dans les moments difficiles) et magnifiquement tourné, Klapisch nous offre une véritable bouffée d'air frais. Le genre de film qui vous fait aimer le cinéma, les acteurs (tous excellents), et où on ressort de la salle ravie. Excellent !