La réalisation est rudement bien mené malgré un scénario assez pauvre. Mais cela reste un film divertissant a regarder à la télé lorsqu'il pleut. Sans plus
Le film est excellent . le scénario est original et bien ficelé , la mise en scène est bien orchestrée et on ne s'ennuye pas malgré que l'action se résume presque dans un seul lieu (huis clos). Le montage, le scénario et le jeux d'acteur nous oblige à rester attentifs. Le film nous fait également un très beau message d'humanité , de respect des autres. j'ai adoré !!!! Ce pendant je n'ai pas compris la mort du livreur de pizza et pourquoi il était là haut dans la chambre...
Nonobstant à cause de son apparence trop banale dans le cinéma comme pour "Buried" avec la star Ryan Reynolds. En revanche, avec une histoire excellente, mais qui affriole parfois l'abuser; un casting exceptionnel et un Kiefer Sutherland non-vu dans le film, mais effrayant, donc bluffant. La réalisation de Joel Schumacher est excellente et c'est assez spécial vu ses réalisations de sous-marques avec les "Batman". Malgré un ton plat du film en lui-même cela seras vite oublié car on reste scotché au fauteuil devant ses 1H20 de pur moment jubilatoire par rapport au acteurs dans cette mise en scène. C'est justement le grand secret de ce film qui allègre du chiant pour le début, et ensuite nous donner des moments excellents et sous le tempo tout en restant sur place.
Film concept dont le suspens dure environ cinq minutes, Phone Game se tire une balle dans le pied en s'imposant une réalisation serrée, la majeure partie dans une cabine téléphonique, en pleine rue. L'idée de départ tient vaguement la route pour, au mieux, un moyen-métrage, mais elle requiert une grande créativité dans la variation des plans, ou une excellente écriture pour un long-métrage. Or, dans le cas présent, ce n'est ni l'un ni l'autre.
Les quelques idées de réalisation originales semblent tout droit sorties de la sphère publicitaire. On pensera aux discussions interposées en fenêtrage, style sketch d'Omar et Fred, qu'on pardonnerait volontiers à un film amateur, mais pas à une production de cette envergure.
Enfin, un monologue flagellateur où l'amoral antihéros nous administre son sermon. Trop de boursouflures pour être apprécié.
L'idée originale de faire un film dans une cabine téléphonique manque cruellement d'étoffe. On est triste de voir le tapage de ce film qui se limite à vouloir faire respecter la morale.
Petite série B signée Joël Schumacher qui adapte un bon scénario de Larry Cohen pour livrer un film un poil réac. Le principe a vieilli. Déjà en 2003 c'était limite, mais aujourd'hui avec la disparition des cabines téléphoniques on est obligé de constater l'anachronisme du suspense. Et puis cette manie de Schumacher de tout charger en morale: un petit agent un peu escroc sur le point de tromper sa femme, livré à l'inquisition d'un taré qui le pointe dans sa ligne de mire. Évidemment il va devoir s'amender, faire sa rédemption pour espérer survivre. Un angle de vue lourd qui annihile la tension que le scénario tente d'installer puisque tout est fabriqué autour de cette portée expiatoire. Il y a des passages réussis, mais l'impression générale est d'assister à un bon vieux film moralisateur.
15 ans plus tard ça reste un modèle du genre. Un thriller halerant autour d'une simple cabine téléphonique grâce à une belle mise en scène, du rythme et un excellent casting (même Colin Farell dans un de ses meilleurs rôles avec le recul des années...)
Joël Schumacher est et restera probablement l’un des réalisateurs les plus énigmatiques de sa génération, capable de véritables coups de génie (Phone Game) comme de vastes blagues visuelles au goût plus qu’amer (Le Nombre 23, mais aussi certains Batman assez mitigés). Certes, depuis quelques années, son cinéma est devenu plus personnel, d’avantage engagé et moins moralisateur ; mais son chef d’œuvre apparaitra finalement tôt sur grand écran. En 2002, sa plus belle réalisation n’a pas pris une ride en un peu plus d’une décennie. Phone Game remplit en effet parfaitement le cahier des charges du thriller policier de bonne facture, et ne laisse aucun temps mort au spectateur qui sera retenu jusqu’à la dernière minutes en haleine, par un suspense parfaitement orchestré et maîtrisé. Le duo Farrell/Whitaker n’est ni plus ni moins qu’une équipe bluffante, dans laquelle chacun sait à sa manière tirer son épingle du jeu. Très intelligent, ce made in Schumacher doit passer entre les mains de chaque cinéphile qui se respecte.
Phone game est un bon film à suspense. Je me suis pris au jeu et franchement, ce scénario probable ainsi que le jeu d'acteurs très réaliste donne une dimension solennelle à cette situation. Un bon film à voir au moins une fois. 3,5/5.
Joel Schumacher, père d'une filmographie irrégulière souvent bien médiocre, réalise en 2002 Phone Game, un thriller dont l'innocence apparente cache au contraire des intentions bien plus discutables. Tout d'abord, il faut absolument lier le projet avec les règles des trois unités du théâtre classique français du XVIIe siècle. Ici, l'unité de lieu se trouve à New York, l'unité de temps utilise un espace temporel d'une journée et l'unité d'action se synthétise dans l'emprisonnement de Stu Shepard, menacé dans une cabine téléphonique. Ce point fondamental procure à l'oeuvre une personnalité et un ton d'écriture non négligeable, mais la limite de l'exercice de style ne trouve jamais l'originalité pour se renouveler; la durée finale approchant les quatre-vingts minutes, on peut pourra facilement trouver le temps long. Toutefois, derrière un scénario qui se veut simple et efficace se dissimule une pensée assez douteuse. En effet, le rôle de Colin Farrell est le stéréotype refoulé du citadin sans scrupule, orgueilleux et pervertit par la société; entre autre, il trompe sa femme et sa prétention de se croire supérieur aux autres le rend antipathique. Un jour par hasard, une cabine téléphonique sonne et ce dernier décroche; une voie jure de le tuer s'il décide de fuir ou de demander de l'aide. En fait, cet harcèlement est la parabole peu subtile du lavement des péchés. Oui, Phone Game est un message religieux, peu mystique et profondément gênant, bien que finalement pathétique. Ainsi, on demande au protagoniste d'avouer tous ses péchés publiquement, dans l'humiliation de la rue et de la société elle même. Cependant, ce "pécheur" est moins "pécheur" que ne l'est son interlocuteur, qui finira tué alors que Stu Shepard sera seulement blessé : la punition est à la hauteur de la faute humaine. La fin, complètement invraisemblable, se termine par un grand retournement de situation. On découvre que le tueur existe toujours. Bref, seule sa stylistique demeure, pas son discours.
Un très bon film. Un thriller haletant ou les rebondissements sont imprévisibles. Un renouvellement du genre à sa sortie. Les prestations des acteurs sont également impeccables.