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Malevolent Reviews
998 abonnés
3 207 critiques
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4,0
Publiée le 5 mai 2013
Quand Joel Schumacher se reprend en main, ça donne Phone Game, un thriller haletant contrôlé de A à Z. Tourné en un temps record de dix jours (pour les scènes d'extérieur principales) avec seulement 10 millions de dollars, le film met en scène Colin Farrell dans un scénario plus qu'original : un homme se retrouve enfermé dans une cabine téléphonique, pris à parti par un sniper invisible mais bien réel. Le thème, sans aller trop loin, n'est pas sans rappeler Seven ou encore, de façon prédictive Saw, avec son tueur moralisateur qui ne tue que pour faire prendre conscience. Par ailleurs, ce sniper se joue agréablement aussi bien du héros que du spectateur, se moquant des archétypes classiques en matière d'excuses bidons prononcées par les déglingués similaires comme les horreurs du Vietnam, etc... Le long-métrage adopte un rythme progressif plein de rebondissements allant de mal en pis tout en restant dans le même lieu cloitré qu'est cette (unique et dernière) cabine téléphonique située en plein New York. Colin Farrell est épatant en bonimenteur à moitié ringard sous son costume classe, forcé malgré lui de subir des humiliations peu conventionnelles. La tension monte crescendo, Schumacher ne voulant jamais trop en faire, gardant ce suspense palpable jusqu'à la fin comme dans Chute libre tourné neuf ans auparavant. En bref, un excellent thriller inédit et original qui en surprendra plus d'un.
Joel Schumacher a réalisé des films très moyens ("Effraction") mais aussi des très bon comme celui-ci. Stu Shepard (Colin Farrell), un attaché de presse, trompe sa femme avec une jeune actrice (Katie Holmes). Il appelle sa maîtresse tous les jours avec la même cabine téléphonique. Après avoir raccroché, le téléphone sonne de nouveau. Il répond mais va se retrouver piégé dans la cabine : il est menacé par un maitre chanteur. S'en suit négociation, révélations et autres choses passionnantes pendant 1h20 ! Le scénario est très original du fait que tout le film se passe dans une cabine téléphonique. Tous les acteurs jouent à la perfection, surtout Colin Farrell et Forest Whitaker (qui joue la Capitaine Ramey). La voix du tueur est vraiment flippante. Ce film s'inspire (un peu) d'un autre grand film : "Duel" de Steven Spielberg, du fait que l'on ne voit pas le méchant. Phone Game ne peut pas monter au-dessus de 4/5 en raison du final, bâclé à mon goût. A voir !
La bonne blague... Encore une morale bidon, un scénario bateau, des acteurs tout sauf convainquants... à éviter... il ne se passe rien, on s'ennui, le pourquoi du comment est abérrant. Beurk
Un suspense haletant, du début à la fin. On est pris en haleine à chaque nouveau coup de fil, avec une belle performance de Colin Farrel. Un des meilleurs thrillers qui puisse exister !!
"Phone game" est un thriller en apparence assez simpliste. Peu d'acteurs principaux, une seule unité de lieu (la cabine téléphonique) et une intrigue se déroulant en temps réelle. Et pourtant, ce long métrage est foutrement efficace notamment grâce à un bon travail d'écriture et une mise en scène haletante. Pas de temps mort ici. Les rebondissements s'enchaînent et le suspens est bien entretenu tout du long. A voir.
Joel Schumacher n'a pas réalisé que des chefs-d'oeuvre, loin s'en faut. Pourtant, s'il est un film à sauver dans sa carrière c'est peut-être "Phone Game", sorti en 2002. Colin Farrell y joue un attaché de presse pris en otage dans une cabine téléphonique par un tireur embusqué. Le danger avec ce genre de script, bavard à souhait ou dans la démonstration grand guignol. Or Schumacher parvient à éviter ces deux pièges. Très bien écrit, "Phone Game" est un thriller efficace et haletant, dont la perversité réussit à faire mouche. Et puis surtout, l'ensemble constitue un long-métrage qui va à l'essentiel. Une heure et vingt minutes est la durée parfaite pour ce type de film. Hormis Katie Holmes, l'interprétation est bonne. Un bon exercice.
Huit-clos dans un décors extérieur en plein New York, un jeu d'acteur et une performance excellente pour Colin Farell, un suspense prenant et un stress omniprésent. Un film qui vous scotchera du début à la fin.
Rédemption publique. « Si tu raccroches je te tue. » On avait pas vu Joel Schumacher aussi incisif depuis une éternité. Partant pourtant d’une idée de départ vieille d’une quarantaine d’années (jadis proposée par Larry Cohen à Alfred Hitchcock !) mais toujours d’actualité, le cinéaste souvent décrié (généralement à juste raison) parvient à en faire un thriller nerveux qui tient en haleine le spectateur sans difficultés. Le seul hic reste la motivation du tueur. D’autant plus que Schumacher enfonce un peu trop le clou moralisateur. Néanmoins, une fois cette couleuvre avalée, le reste est vraiment de très bonne facture. Colin Farrell est impeccable, et le reste du casting judicieux. La tension va crescendo jusqu’à un final un peu facile mais acceptable. D’autant plus acceptable que le film fut tourné en moins de deux semaines et avec un budget particulièrement peu confortable.
Un film intense, original, constamment sous tension avec cette atmosphère quasiment en huit clos centrée autour d'une cabine de téléphonie public, vestige d'un autre âge, où un homme est coincé, en relation avec un snipper assassin qui menace concrètement de l'exécuter si il raccroche. Des motivations assez floues mais une sorte de justicier moral qui oblige cet agent débutant du show business qui se la joue beaucoup, à un examen de conscience total, une psychanalyse en direct devant des millions de spectateurs, les chaînes de télévision et la police encerclant la zone où un homme a déjà été abattu. Un inspecteur va peu à peu comprendre ce qui se passe vraiment et le traiter en temps que victime plutôt que coupable malgré les apparences, d'autant que celui ci refuse sans donner d'explications de quitter sa cabine téléphonique et le lien avec son bourreau. En jeu, sa vie mais aussi celle de sa femme qui arrive, sa maîtresse potentielle jeune starlette et tous les autres innocents, policiers et enquêteurs entre autre. Colin Farrel est exceptionnel et arrive à monter en tension dramatique passant de jeune golden boy à pauvre homme dévoilant ses tromperies, son imposture sociale, une totale mise à une. Forest Withaker impeccable comme toujours en inspecteur très humain et clairvoyant et Radha Mitchell toujours aussi exceptionnelle de présence et de charisme malgré très peu de dialogues. Un film entré dans l'histoire du cinéma, un classique, vraiment réussi et spectaculaire tant la tension psychologique est poussée à son paroxysme.
En connaissant l'histoire - toute l'action centrée autour d'une cabine téléphonique -, je suis allé voir le film avec quelques doutes sur sa possibilité à me tenir en haleine pendant toute la durée du film. Et bien, malgré mes réticences, j'ai passé un très bon moment. Le scénario est bien construit et, à part un début un peu poussif spoiler: (avant que le héros n'atteigne la fameuse cabine téléphonique) , on se régale à essayer de deviner comment le héros va se sortir de cette situation si compromise. Aucun des rebondissements du scénario n'a l'air exagéré et on rentre vraiment totalement dans la vie et dans les problèmes du héros. Un film qui n'a pas nécessité beaucoup de moyens et qui, justement, prouve que l'essentiel dans un film, ce n'est pas le budget mais le scénario et l'interprétation. A voir et même à revoir.
En son temps, ce thriller efficace créa la sensation : tourné en un temps record pour un budget rikiki, doté d'un pitch accrocheur et porté par un C. Farrell au sommet de son charisme le tout sous la caméra assez inspiré d'un des réalisateurs les plus vilipendés au monde (bien aidé ici par la présence de M. Libattique à la photo). Démarrant assez vite, le film met rapidement en place le lieu de l'action et dévoile ses enjeux petit à petit. Fonctionnant par rebondissements successifs (vous ne les louperez pas, trop appuyés par une mise en scène très ostentatoire) noyés au milieu de moments faussement plus calmes, le rythme est assez soutenu et tout comme le héros, vous aurez du mal à raccrocher(bien aidé par une voix off particulièrement efficace car elle s'adresse aussi au spectateur et non seulement au héros puisque c'est la voix directe que l'on entend, pas celle du combiné). Utilisant intelligemment le split-screen (même s'il en abuse), le film nous fait vivre en quasi temps réel le calvaire de cet homme, qui va faire une descente aux enfers mentale et qui se remettra en questions. Assez malin, réussi visuellement, le scénario est toutefois un peu faible et tire un peu la langue en fin de parcours (l'excellente idée de départ n'était pas faisable sur un format long). D'autres critiques sur
Le canevas de base du film est un huis-clos donc restrictif, pourtant pas une seconde de répit. Du bon suspense même si la mise en scène est un peu tape à l'oeil. Colin Farrel est très bien.
Joel Schumacher n'est pas un cinéaste très réputé, mais "Phone Game" est l'une de ses rares réussites. Tourné en moins de deux semaines avec un tout petit budget (en même temps faut pas 200 000 000 $ pour filmer une cabine téléphonique. ), c'est peut être cette urgence qui a donné du peps au réalisateur de "Batman et Robin". Pourtant on ne doit pas sa réussite à sa mise en scène "je-fous-mon-cerveau-au vestiaire-parce-que-le-film-m'explique-tout-comme-si-j'étais-neuneu" mais plus à son scénario dont le suspense est maîtrisé. Et à ses acteurs aussi qui sont très bons. Au final on a un sympathique suspense en huis clos, probablement le plus petit du cinéma, pas très fin dans son message qui dénonce le cynisme du monde, mais au suspense bien rodé.