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Michel P
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0,5
Publiée le 30 décembre 2021
Film ennuyeux il ne se passe pratiquement rien. On peut résumer ce film comme étant un récit narcissique de l'auteur. Il n'y a pas de rythme.
Des spectateurs sont partis de la salle et nous avons fait de même au bout d'une demi-heure. On peut encore une fois de plus s'étonner des bonnes critiques de la presse pour ce film.
Un film d'une grande élégance, jouant subtilement avec la frontière, poreuse, entre la fiction et le réel. Porté par des acteurs au sommet de leur art, Tromperie mêle majestueusement cinéma, littérature et théâtre. A voir et revoir pour tous les cinéphiles convaincus qui souhaitent se délecter de cette pépite cinématographique !
Un film d'une délicatesse et d'une précision hors norme. Léa Seydoux est envoûtante et fait preuve d'une subtilité de jeu magnifique. Denis Podalydès est quant à lui d'une justesse... Arnaud Desplechin nous offre avec cette dernière création un véritable bain de douceur.
Cette adaptation du livre de Philip Roth est tout simplement brillante! Le travail admirable du chef opérateur vient soutenir des acteurs à leur top niveau et une mise en scène incroyable ! MAGNIFIQUE
Cette adaptation de Philip Roth est un chef d’œuvre! L’interprétation y est magnifique et Arnaud Desplechin met en scène avec une immense élégance et grand talent
Après son polar Roubaix, Desplechin revient avec le très littéraire TROMPERIE. Un casting 5 étoiles, un récit romanesque au possible et une mise en scène sublime : chaque plan est une peinture ! A ne pas manquer.
Avec Tromperie, Arnaud Desplechin propose un film aux dialogues enivrants emmenés par un casting d'une précision chirurgicale. Le montage décousu, hors du temps et de l'espace, offre énormément au propos du récit et à son cheminement.
En cette Première au Festival de Cannes, la salle Debussy s'est légèrement clairsemée de places vides au fur et à mesure de la séance, et l'on a eu subjectivement du mal à rester, tant le propos nous est passé loin au-dessus de la tête. On aime Desplechin quand il nous donne une leçon de cinéma (Roubaix, une lumière), pas une leçon...de théâtre. Tromperie ressemble à s'y méprendre à une pièce de théâtre instrumentalisée pour le cinéma : les acteurs déclament leur texte (ultra ampoulé) de façon très monotone, restent dans une pièce (une impression de huis-clos), n'ont comme discussion que le badinage amoureux... Sauf que, sortie des planches, cette stylistique sonne faux, nous empêche de nous immerger dans l'intrigue et ne nous donne la sensation que de voir deux comédiens qui s'amusent sous la couette et palabrent des plombes de ce qu'est l'amour pour eux. Tout un programme, des plus vides et ronflants. Le sujet du film est résumé en son simple titre : il s'agit seulement de suivre les tromperies et "découches" de personnes, pour diverses raisons (maladie du conjoint, désintérêt...), mais cela n'atteint jamais d'apothéose. Là où l'on attend des émotions, on n'a que retenue, là où l'on attend du rythme, on n'a que contemplation, une platitude qui ne sied jamais au teint des acteurs. Denis Podalydès et Léa Seydoux n'y sont pour rien, ils assurent le service qu'on leur a demandé (certaines scènes réclamant même une certaine intimité qu'on a aimé voir avec deux acteurs qui savent en jouer de façon si naturelle et jamais vulgaire), malheureusement perdus dans des dialogues aux airs de théâtre bobo sur les bords.
Avec “Tromperie”, Arnaud Desplechin adapte le roman homonyme de Philip Roth. L’action se déroule à Londres en 1987 et suit les différentes conversations d’un écrivain américain avec sa maîtresse, son ex, son amour de jeunesse et sa femme. Tous incarnés par des comédiens français, c’est Denis Podalydès de la Comédie Française qui occupe le rôle masculin. Tel un psy assis sur son fauteuil, mais parfois nu sur le sol ou au coin de la cheminée, le bourgeois gentilhomme se dit écouteur, audiophile, fétichiste des mots. C’est donc certainement la maîtrise du langage du personnage de Léa Seydoux qui l’a poussé une nouvelle fois à tromper sa femme. A l’autre bout du monde, il converse au téléphone filaire avec le personnage d’Emmanuelle Devos qui panique à l’idée d’avoir une tumeur avant une tomographie. Entre ses costumes, ses beaux appartements, le stylo-plume et la machine à écrire, “Tromperie” est un film bavard qui se restreint à une certaine élite de spectateurs. Comme le dirait la femme trompée, on a parfois l’impression de faire face à une connerie prétentieuse. Arnaud Desplechin signe une œuvre audacieuse mais également hautaine et énervante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Arnaud Desplechin adapte Tromperie, roman assumé comme autobiographique par Philip Roth. Pas simple de retrouver l'équivalence du style de l'écrivain américain à l'écran alors même que ses grands thèmes : les femmes, la judéité, le sexe et la mort, y sont présents. En premier lieu, ce sont les inconditionnels de Roth et de Desplechin qui vont prendre du plaisir à Tromperie. Pour les autres, et malgré une mise en scène qui ne manque pas d'éclat, difficile de rester concentré plus de 100 minutes autour de conversations à deux, le plus souvent entre le grand écrivain et sa maîtresse anglaise. Bien sûr qu'il y a des motifs d'intérêt comme le processus de création littéraire ou le donjuanisme de l'auteur mais le film prend la forme d'un exercice de style qui parfois lasse et auquel davantage d'émotion et de vibrations n'aurait pas nui. Avec l'introduction d'autres personnages (majoritairement des femmes) et même un simulacre de procès de misogynie fait à l'écrivain, le film parvient à relancer l'attention mais reste malgré tout en grande partie cérébrale y compris dans ses moments les plus crus, et il y en a quelques uns. Mais même les contempteurs du film devront reconnaître que Denis Podalydès accomplit un travail très impressionnant et personnifie parfaitement Roth tel qu'on on l'imagine à travers ses écrits. Quant à Léa Seydoux, qui n'a cessé depuis ses débuts d'essuyer des critiques quant à son talent, elle devrait clouer définitivement quelques becs avec son interprétation tout en nuances subtiles.