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    Tromperie
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    Xavière
    Xavière

    15 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Pas terrible, terrible ...
    je n'ai rien compris à l'intrigue ...
    je suis fan de Lea Seydoux, je trouve qu'elle a bien joué mais le scénario est incompréhensible ... Et ça se voit que le film avait un budget limité. Je ne recommande pas.
    Enzo D.
    Enzo D.

    3 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Pourquoi d'aussi mauvaise critique ? Le jeu de Léa Seydoux est incroyable, c'est fluide, c'est drôle, la richesse des dialogues et des plans font de ce film un très grand de cette année 2022 à mon goût.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2022
    Si l'interprétation tient en haleine durant la majeure partie du film, l'absence d'action véritable et la répétition de certaines situations finissent par lasser. Trop intellectuelle, cette adaptation d'un récit réputé impossible à adapter à l'écran ne m'a pas convaincu, malgré la mise en scène virtuose de Desplechin et la présence irradiante de Podalydès.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    21 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Pas mal, mais…
    Tout le talent de Denis Podalydès ne parvient pas à le rendre crédible dans le rôle de séducteur qu'était Philip Roth. Cela suffit, hélas, à décrédibiliser l'ensemble. Léa Seydoux est remarquable de sensualité et de sensibilité, tout comme les autres partenaires féminines. Les scènes décousues sont fidèles au récit/roman, mais l'œuvre cinématographique requiert une unité dont peut se passer l'écrit. C'était peut-être trop ambitieux de vouloir transposer ce récit au cinéma. Bien essayé, tout de même, Quelques belles idées de mise en scène pour dépasser la nature immanquablement théâtrale. Pas sûr qu'un autre réalisateur aurait fait mieux.
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Qu'est-ce que je me suis ennuyé...(Je préfère rester poli). Et pourtant j'aimais bien le Desplechins des débuts, certes maniéré et suintant l'entre-soi, mais là... On observe les petites histoires d'un écrivain, forcément un tantinet égomaniaque avec des femmes dont on comprend que la célébrité du-dit écrivain est la première raison de leur attraction. C'est désincarné, jamais entrainant, ennuyeux à mourir!
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Cruelle déception, c'est le cas de le dire, que ce film. Première fois que je suis déçu par un Desplechin. La réalisation est certes brillante et les acteurs très bien. Sauf peut-être Podalydes pas assez ambigüe, trop gentil pour le rôle. Mais le rythme est d´une lenteur assommante. Je n'ai pas lu le livre mais le film donne l'impression d'un message abscons et vain. Heureusement que Léa Seydoux illumine tout le film, je suis resté rien que pour admirer son immense talent.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Ai vu "Tromperie" d'Arnaud Desplechin d'après le livre éponyme de l'immense Philip Roth que j'aime tant (c'est mon écrivain préféré avec Mauriac). D'un livre à priori totalement inadaptable (pas vraiment d'histoire, uniquement de longs et superbes dialogues très écrits dont on comprend la construction à la fin) Desplechin réalise certainement un des plus beaux films sur l'écriture et l'inspiration. Tous les romans de Roth sont aussi construits dans le fond que dans la forme, et dans ce film je retrouve absolument tout ce que j'aime chez l'écrivain. Une langue fluide, aux mots précis et choisis, des réparties rythmées à la vitesse d'une balle qu'on renvoie avec une énergie volontaire qui peut faire mal au partenaire, une légèreté nimbée toujours de nostalgie, de mélancolie, de regrets... ses thèmes de prédilection : les femmes, la sexualité, l'adultère, les juifs, les jeux amoureux, l'écriture, la limite entre la fiction et le réel... nul autre que Roth pour dépeindre subtilement la psychologie masculine navigant entre l'homme qui a du mal à mûrir et qui reste un perpétuel adolescent, les petites lâchetés et bassesses, les grandes envolées bienfaitrices (le don de soi) à l'arrière goût narcissique... Desplechin signe un très grand film aussi parfait dans la forme (photographie sublime de Yorick Le Saux, montage très précis et artistique de Laurence Briaud) que dans le fond. Le casting est éblouissant. Il était inimaginable que Philip Roth ne soit pas interprété pas l'infatigable Denis Podalydès qu'on n'a jamais vu aussi sensuel. Il est parfait. Léa Seydoux qui a certainement la partition la plus exigeante du film est impériale, son jeu d'une grande précision est très surprenant et cette amante anglaise qui s'abandonne dans les bras de l'homme tout en s'enivrant sous les mots de l'écrivain et par l'alcool pour oublier sa dépression et son mariage raté, est un de ses plus grands rôles. Anouk Grinberg dans un rôle bine trop court et ingrat (celui de la femme jalouse) est parfaite de dignité et de retenue. La dernière scène dans laquelle elle intervient est la clé de voute de ce film-littéraire. Emmanuelle Devos est très juste comme d'habitude. Rebecca Marder (collègue de la Comédie Française de Podalydès) dans une seule scène embarque le spectateur avec ses mimiques d'étudiante faussement ingénue avec les deux pieds bien encrés dans la folie. Sa façon désinvolte de décrire ses séances d'électrochoc ("oh mais rien de grave, juste deux par semaine) est saisissante. Un homme et 5 femmes. Uniquement des dialogues qui commencent presque toujours par la question pleine de bonhommie "Comment vas-tu"... Philip l'écrivain américain, s'intéresse aux autres, aux femmes... mais attention à cette porte ouverte qui peut avoir ses dangers et qui est aussi la formule magique pour convoquer l'inspiration de l'écrivain et passer du réel à la fiction. La caméra de Desplechin est au plus près des visages, elle réussit à faire ressentir l'électricité qui passe imperceptiblement entre les personnages. Souvent un dialogue commence dans un décor et continue dans un autre sans que les protagonistes ne se soient déplacés... j'ai trouvé cette idée de mise en scène incroyable... c'est exactement la même chose quand on referme un livre pour le reprendre une heure plus tard ; l'aspect des personnages n'est pas tout à fait le même, le décor non plus... notre humeur a changé et notre imagination aussi. Long métrage littéraire et qui pourrait être très théâtral mais Desplechin ne tombe jamais dans ce piège... il signe un très grand film cinématographique indispensable pour les admirateurs de Philip Roth.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Pas de doute : le cinéma d’Arnaud Desplechin est un des plus typés du paysage cinématographique contemporain. A coup sûr, ses références sont faciles à identifier : François Truffaut, Éric Rohmer, Alain Resnais, Woody Allen… tous les cinéastes que l’on peut qualifier de « littéraires » et qui cultivent avec délice l’art du dialogue.
    Dans son dernier opus, Desplechin a l’audace d’adapter un des écrivains certes les plus reconnus de la littérature américaine contemporaine, Philip Roth, mais dont l’œuvre se prête plutôt mal à l’adaptation cinématographique. « Tromperie » (« Deception » en anglais) est un roman autobiographique écrit en 1990 que le cinéaste a d’abord songé à adapter au théâtre, mais l’entreprise ayant échoué, il s’est tourné vers son domaine de prédilection, le cinéma. Difficile assurément de porter à l’écran un texte si « bavard » (le mot pourra en choquer certains) et qui n’assure a priori que peu de place au visuel. Arnaud Desplechin s’est d’ailleurs fait une joie d’évoquer dans son film une atmosphère théâtrale où la parole est incessante, où les roueries et les pirouettes verbales sont légion, le tout porté par des acteurs et des actrices de grand talent.
    Un écrivain américain, Philip comme de bien entendu (Denis Podalydès à l’écran), vivant désormais à Londres, multiplie les rencontres avec une femme (Léa Seydoux) qui le fascine et qui représente pour lui l’amour physique décomplexé dans sa plus ample volupté. L’un et l’autre sont mariés et cultivent sans le moindre scrupule une passion adultère. Philip ne cesse d’inciter son amante anglaise à quitter son mari. Mais elle refuse et le récit peut ainsi se lire comme un long adieu mélancolique peuplé toutefois de désirs toujours aussi exigeants et d’une infinie tendresse.
    Parallèlement à ces rencontres placées sous le signe de la sexualité, Philip rend visite à ses ex dont la plus touchante est sans doute Rosalie (Emmanuelle Devos) à qui tout un chapitre est consacré. Il faut dire en effet que le film est divisé en douze chapitres qui nous font passer d’un lieu à un autre mais aussi d’une femme à une autre, même si le récit nous ramène constamment au duo initial. Ainsi Rosalie mène-t-elle un dur combat contre le cancer, mais sa sérénité force le respect.
    Si la tentation du théâtre se fait bien sentir, il faut toutefois reconnaître que le film est mené de main de maître par un cinéaste qui possède à la perfection l’art des plans cinématographiques : des plans rapprochés et surtout des gros plans, voire des très gros plans, accusant ainsi une volonté de scruter les personnages au plus secret de leur intimité. Il y a même de l’indécence non dans les scènes de nus, mais dans cette forme de voyeurisme psychologique que trahit la caméra.
    Bien sûr, la distribution a tout pour plaire : un Denis Podalydès dans un rôle assez inhabituel dans sa filmographie, magistral et théâtral à souhait ; Léa Seydoux qui s’affirme une fois de plus comme une grande actrice, offrant ici son beau regard tout plein de finesse mais aussi parfois de mélancolie ; Emmanuelle Devos, émouvante mais sans le moindre pathos ; Madalina Constantin, incarnant une exilée tchèque au lourd passé grevé par la répression communiste (admirable chapitre intitulé sobrement « Prague ») ; Anouk Grinberg dans le rôle de l’épouse résignée : autant d’artistes splendidement dirigés et mettant tout en œuvre pour une pleine réussite du film.
    Il reste malgré tout que l’on déplorera par moments la surabondance verbale qui frôle le verbiage, mais il semble que ce soit dans la nature d’Arnaud Desplechin que de privilégier le dialogue dans tout ce qu’il a d’irrépressible. En somme une logorrhée dont le cinéaste aurait du mal à se défaire.
    Chamar
    Chamar

    29 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Le film a bien du mal à se trouver un point de vue juste. L'auto-fiction ambivalente et maladive de Philip Roth se dissout dans le récit omniscient mené par Arnaud Desplechin ("un film dirigé par..." lit-on au générique de fin). Si encore le réalisateur avait osé jouer lui-même le rôle principal, pris le risque de se brûler quelques plumes au feu de l'autobiographie, s'impliquer intimement (comme le fait Roth dans son roman), peut-être quelque chose de vivant aurait pu surgir. Hélas non, les champ-contrechamps s'inversent, les décors changent, les travelling s'interrompent, comme si jamais le film ne savait vraiment d'où il regarde. En dépit des beaux efforts de Léa Seydoux, le film se fige dans ses postures auteuristes. Et le prisme de Roth rend flagrant deux aspects de toujours du cinéma d'Arnaud Desplechin : l'incapacité à accueillir le tragique, l'absence totale de sens de l'humour.
    Frédéric M
    Frédéric M

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Assez magnétique finalement grâce à de bons acteurs, une belle lumière, belle musique, belle mise en scène. Mais scénario un peu faible.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Même Arnaud Desplechin finit par se planter. Pourtant ce film est bien servi par tous les acteurs. Pour une fois, Léa Seydoux est excellente. Mais malgré cela, le film déçoit implacablement. Impossible de croire en un Philip Roth interprété par Denis Podalydès. Ce comédien en fait trop. Son jeu est trop vieillot, trop conventionnel. Le film manque aussi d'intensité, de complexité, de force intellectuelle dans les échanges entre les amants pour passionner vraiment son spectateur.
    Mola
    Mola

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    La fin d'Arnaud Desplechin. On le sentait arriver mais on est déçus quand même. Rien à sauver. Un enfer ?
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Tromperie est un Desplechin conceptuel, très fidèle à Philipp Roth, qui lui-même est un écrivain obsessionnel et intellectuel.

    Le résultat manque donc logiquement de chair, malgré la prestation assez convaincante et sensuelle de Léa Seydoux, aux côtés d'un Denis Polydades plus cérébral.

    Il est ici longuement question des Juifs et de leur pénis, de l'absolu nombrilisme de l'artiste, à travers de longs échanges verbeux sans grand intérêt. L'alchimie entre les deux personnages principaux est faible, et la mise en scène de Desplechin assez belle, comme pour compenser l'ennui que génère la logorrhée échappée du livre de Roth.

    On retiendra de cet exercice de style pesant quelques scènes amusantes (le procès) ou émouvantes (Emmanuelle Devos). Pour le reste, le film plaira aux fans de Roth ou à ceux de Desplechin.
    karadik
    karadik

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    comment peut on faire un film aussi insipide , sortie au bout d un quart d heure
    acteur peu credible en don juan
    a vite oublier en ce debut d année
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    55 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    A la vision de ce film, le n’ai pas l’impression que depuis que Desplechins fait du théâtre, cela a bénéficié à son cinéma.
    Tromperie est un film cotonneux, dans des décors parfois irréels et totalement fabriqués ; un film très bavard, empreint de jugements et de sentences définitifs, qui pontifie un peu. Un film qui égare son spectateur et ses personnages dans les meanders d’un récit où le réel et l’imaginaire se mélangent, mais sans que cela ne provoque vertige ni ivresse. Plutôt, chez moi du moins, torpeur et ennui. Fausse bonne idée que de confier le rôle principal à Podalydes, trop empreint de théâtre et dénué de sensualité. Dans Tromperie le désir est tellement sublimé qu’il s’en évanouit, nous laissant de marbre face à ce personnage sans chair. Si l’on cherche le trouble et l émotion il faut le chercher du côté de Léa Seydoux, dans un rôle très difficile auquel elle apporte fragilité, humour et mélancolie avec une belle économie de moyens. Mais aussi du côté d’Emmanuelle Devos et d’Anouk Grimberg, magnifique, dont toutes les scènes nous sortent de notre torpeur pour nous ramener au réel de la souffrance. Au final qui nous a raconté cette histoire ? A quoi a t on assisté, entre réel et représentation ? On ne sait plus trop et l’on s’en fiche un peu, tout cela n’étant au final qu’un exercice intellectuel qui s’enivre de sa propre virtuosité. Cela n’a peut être rien à voir mais si vous voulez ressentir le vertige de la tromperie au cinéma, allez revoir le grand film de Chereau «  Intimacy ».
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