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No Quarter
6 abonnés
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1,5
Publiée le 23 août 2022
Un film très théâtral, pas dans le sens "être impressionné" mais dans le sens "un texte lu et plus ou moins joué pour les spectateurs du fond". Impossible de rentrer dans cette histoire tant on dirait un film "audio", une sorte d'œuvre entre le dialogue de sourds et le film à tiroirs. Des acteurs français qui campent un américain et une anglaise. Podalydès est à mille lieux de l'écrivain américain en terme de charisme et d'emphase. Il fait tellement scribouillard pour revue intello. Un véritable ennui.
C'est du Despleschin, c'est à dire que c'est très intellectuel et je pense que je suis passé à côté de quelque chose car je me suis ennuyé ferme. C'est très bavard et je n'ai pas compris le principe de la mise en scene, très theatral. Dommage.
Je suis très déçue par ce film. Non seulement les critiques élogieuses de la Presse, le concernant, ne sont pas justes, mais le film est long, ennuyeux, et les deux acteurs principaux sont vraiment ternes...
Pourtant, Léa Seydoux, dans d'autres films, brille... Pas dans celui-là.
Si, une chose est authentique. La tromperie, concernant ce film, est vraie.
Philip et ses femmes... Dans ce nouveau film d'Arnaud Desplechin adapté du roman de Philip Roth, l'histoire gravite autour de Philip et des femmes de sa vie que ce soit sa femme et son amante qui n'ont pas de nom ou encore son ex Rosalie. Au cours de petits instants de vie rangés sous forme de chapitres, on assiste à de nombreuses discussions, le plus souvent à deux, sur divers sujets qui se chevauchent puisque l'on peut passer de l'amour au sens large à l’antisémitisme en passant par l'infanticide au cours d'une discussion où ils se demandent comment tuer un nouveau-né sans se faire prendre. Les meilleurs échanges sont ceux entre Denis Podalydès et Léa Seydoux notamment grâce au charme de l'actrice. Le reste, à l'image du film, est très inégal. Pour moi, ça manque d'enjeux et de dramaturgie puis la mise en scène trop théâtrale écrase la moindre émotion. J'avais apprécié "Roubaix, une lumière" de ce réalisateur, mais son nouveau film ne m'a pas intéressé plus que ça.
Habituellement j'adore Desplechin, j'adore le cinéma qui parle, les huis clos, les adaptations... mais alors ce film, c'est un grand NON ! Je ne comprends pas l'engouement des médias, c'est prétentieux, plat, les dialogues inintéressants, on ne s'attache à aucun personnage, aucune émotion n'est transmise, ça sonne faux.. Alors oui, la photo, les décors et les costumes sont très beaux, mais cela ne suffit pas à faire un bon film selon moi;
12 chapitres du livre d'un écrivain fétichiste du verbe. Fétichiste donc forcément érotisant. Denis est maquillé pour faire illusion mais tout sent le théâtre : tirades prononcées, regards fuyants, huis-clos dans des cabines téléphoniques, des salons, des restaurants, des alcôves,... Ce pourrait être un vaudeville avec tous ces adultères, mais névrotique avec ces déprimées, ces malades, ces résignées. Toutes ces histoires sont censées alimenter le livre. Les chapitres ne se relient pas : le procès, les saisons, les villes (Prague, New York, Londres,...), les amantes,... Et des thèmes récurrents : les juifs, le sexe, le mariage, les livres,... Pas d'émotion et beaucoup trop de masturbation intellectuelle!
Leurs scènes sont courtes, mais Anouk Grimberg et Emmanuelle Devos crèvent l'écran. Rien que pour cela, le film vaut le coup. Avertissement : moraliste, s'abstenir.
Un écrivain américain qui s'est momentanément exilé à Londres pour travailler son dernier livre, reçoit dans sa garçonnière une amante avec qui il échange aussi des considérations existentielles matière à son inspiration. Des allers et retour aux états-unis sont l'occasion de revoir d'anciennes maîtresses. Composé quasi exclusivement de dialogues et sans doute inspiré de sa propre expérience, Desplechin met en image un roman de Philip Roth que je n'ai jamais lu. Voisin des films de l'univers de Bergmanien, "tromperie" s'adresse à un public exigeant tourné vers l'introspection. Bien que j'aie vu l'ensemble de la filmographie de ce réalisateur, je dois admettre qu'à part "conte de Noël " ( chef d'oeuvre) , "rois et reines ( excellent), les autres opus de Desplechin m'ont toujours laissé sur ma faim. Systématiquement défendu par la critique professionnelle, l'oeuvre de Desplechin est à mes yeux du moins, pas toujours convaincante, même si elle propose en effet (malheuresement)ce qui se fait de mieux dans le cinéma hexagonal contemporain. Autant dire que je suis allé sur la pointe des pieds voir ce film. Je dois reconnaître que mes préventions étaient infondées, car "tromperie " se situe dans le haut du panier de ce que propose Desplechin. Les acteurs sont tous excellents, Lea Seydoux n'a sans doute jamais été aussi bien dirigée ( avec "France " de Dumont) qu'ici. Voilà une actrice qui se bonifie, embellie et prend de l'épaisseur avec le temps. Podalydes est aussi très convaincant ( il y a bien longtemps que je ne l'avais pas vu dans un film qui tient la route). Parmi les défauts de "tromperie", je relèverai son manque de rythme qui survient parfois et qui donne l'impression de ne pas décoller après avoir posé son principe de départ. Les scènes avec Elsa Zylberstein qui interprète l'épouse de l'écrivain, sont sans doute les plus émouvantes et les plus réussies. Le film souligne les incompréhensions homme-femme, la difficulté du couple, la fin du désir qui ne fait pas forcément disparaître l'attachement. A voir, mais par souci d'honnêteté à l'égard du spectateur éventuel, disons que le film n'intéressera pas tout le monde.
Du grand cinéma. Denis Podalydès et Léa Seydoux livrent une performance particulièrement remarquable, qui laisse deviner l'exigente direction d'Arnaud Desplechins. La moralité de Philip Roth est plus discutable mais c'est un autre débat...
Tromperie est bien le mot qui définit ce film. Quelle déception, quel ennui, quel mauvais scénario et montage, quelle catastrophe. Le jeu des acteurs fait penser à un mauvais jeu théâtral sans âme ni chaleur. Dommage pour les acteurs de se fourvoyer dans ce film médiocre. Mr Deplechin remboursement obligé. Comment des producteurs peuvent-ils aller financer un film pareille?
Relation littéraire intelligente entre 2 acteurs de qualité reconnue. On navigue entre les chapitres d'un livre qui trame le film en scènes cinématographiques de type théâtrales. Tromper est joué. Jouer la comédie n'est pas sans danger pour l'équilibre des sentiments
fluidité. subtilité. Peut-être une banalité mais a forme du film colle au propos, aux échanges complexes de l'auteur. Montage serré, savant. Plans multiples pour une même scène. Comment un romancier écrit, comment un cinéaste cherche sa scène. quels points de vue, quelles description. Le film finit, on a partagé une intimité non voyeuse; On reste là: mince c''est fini!
Le cinéma de Arnaud Desplechin, ce sont quelques perles émotionnelles intenses telles que "Rois et Reines", et "Un conte de Noël" pour ne citer qu'eux, en traitant avec justesse des relations familiales, ainsi que de la maladie. "Tromperie" a probablement une portée moins universelle; on peut tout à fait n'avoir cure de cette histoire d'adultère censée générer la création littéraire du personnage de l'écrivain (c'était en tout cas ce que ressentait votre serviteur pendant la projection du film). Et pourtant, en y repensant, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître la beauté des dialogues en français, dans une adaptation d'un auteur américain, ainsi que la justesse de l'ensemble des interprètes. Et pour conclure ces quelques lignes, l'envie d'évoquer une séquence du film en particulier: celle des accusations de l'épouse envers son mari, à propos de ces maîtresses. spoiler: De mémoire, ce dernier se défend d'une manière étrange en répondant à sa femme que ces dernières n'ont jamais existées, et que le dialogue avec ces personnages nourrit sa créativité d'écrivain.
Finalement , pour le spectateur, quelque soit la vérité de la vie adultérine de Philip Roth, il y a là un doute qui donne au film une perspective très intéressante. Car dans l'éventualité où ces figures féminines n'existeraient pas, cela voudrait dire que l'imagination serait une forme de tromperie, car l'auteur choisit d'être autre, en aimant ces personnages comme s'il étaient réels. Quoi qu'il en soit, le film offre un champ de réflexion plus vaste qu'il n'y paraît au premier abord. Ne manquez pas de vous y plonger.
Sublime! La réalisation, la dramaturgie, les acteurs.... Le film par lequel Léa Seydoux devient une immense actrice. A des années-lumière du ridicule Les Fantômes d'Ismaël.