Pourquoi d'aussi mauvaise critique ? Le jeu de Léa Seydoux est incroyable, c'est fluide, c'est drôle, la richesse des dialogues et des plans font de ce film un très grand de cette année 2022 à mon goût.
Je me faisais une joie de voir un bon film. Las... au bout de 10 minutes je me demandais si j'allais tenir jusqu'au bout. 50 minutes plus tard, au milieu de l'épisode de l'ex cancéreuse en phase terminale, je me suis levée et suis partie en me disant que je rien ne m'obligeait à m'infliger ça jusqu'au bout, même pas le fait d'avoir payé un ticket. Jamais je ne suis sentie aussi heureuse de me retrouver à l'air libre!
Moyen, oui... Il y avait un bon sujet (l'adaptation d'un roman de Philippe Roth) mais le traitement de Arnaud Desplechin manque de légèreté. Il aurait fallu un Michel Deville pour apporter un peu de recul, un peu d'humour à un film qui en manque singulièrement. Seule la scène du procès montre ce que "Tromperie" aurait pu être. Mais le metteur en scène a préféré nous asséner d'interminables moments de dialogues prétentieux (la faute à Philippe Roth?) avec voix basses et gros plans pour bien montrer qu'on est pas là pour rigoler.... Même les acteurs ne sont guère enthousiasmants: Podalydès et Léa Seydoux ont été bien meilleurs ailleurs. Seule Emmanuelle Devos s'en tire avec les honneurs dans un rôle ingrat. Allez, M. Desplechin, on se reverra dans des circonstances plus favorables...
Un film qui est à la frontière entre Eric Rohmer, Woody Allen et Claude Lelouch, mais qui est terne car on reste chez Rohmer jusqu'au bout. Il eut fallu les instants de grâce et de fantaisie de Lelouch, un zest de Woody Allen, pour le faire décoller. Hélas on reste à quai. Un faux mystère qui fait qu'à la fin c'est plat. L'idée aurait pu être intéressante, c'est dommage. Mais c'est mal filmé et mal conçu.
C'est du Despleschin, c'est à dire que c'est très intellectuel et je pense que je suis passé à côté de quelque chose car je me suis ennuyé ferme. C'est très bavard et je n'ai pas compris le principe de la mise en scene, très theatral. Dommage.
S'il est possible d'entendre de subtiles dissonances dans le fait de faire jouer à des acteurs français, dans un film français, le rôle de personnages américain et anglais d'un roman de Philip Roth, on doit quand même admettre qu'Arnaud Desplechin a réussi à mêler harmonieusement son univers avec celui du célèbre romancier. La forme originale du film fait (fidèlement ?) écho à celle du roman.
Leurs scènes sont courtes, mais Anouk Grimberg et Emmanuelle Devos crèvent l'écran. Rien que pour cela, le film vaut le coup. Avertissement : moraliste, s'abstenir.
C'est un peu long, bavard, certes intelligent, mais bourré de poncifs et un poil misogyne : c'est du Roth plus que du Desplechin. Ce dernier aurait pu mieux diriger Mlle Devos (médiocre), donner plus d'espace à Mlle Marder (brillante). Podalydès en écrivain américain et Seydoux en bourgeoise anglaise ? Peu crédibles, mais ils nous permettent d'entrer dans de belles scènes d'intimité.
Du grand cinéma. Denis Podalydès et Léa Seydoux livrent une performance particulièrement remarquable, qui laisse deviner l'exigente direction d'Arnaud Desplechins. La moralité de Philip Roth est plus discutable mais c'est un autre débat...
Habituellement j'adore Desplechin, j'adore le cinéma qui parle, les huis clos, les adaptations... mais alors ce film, c'est un grand NON ! Je ne comprends pas l'engouement des médias, c'est prétentieux, plat, les dialogues inintéressants, on ne s'attache à aucun personnage, aucune émotion n'est transmise, ça sonne faux.. Alors oui, la photo, les décors et les costumes sont très beaux, mais cela ne suffit pas à faire un bon film selon moi;