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FaRem
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3,0
Publiée le 25 juillet 2022
Lorsqu'une personne lui demande ce qu'elle fait dans la vie, Rose répond qu'elle est veuve. Non pas qu'elle vivait dans l'ombre de son mari ou qu'elle ne pouvait exister sans lui, mais son décès a logiquement bouleversé son quotidien. Après une période difficile, Rose décide de vivre pour elle sans se soucier de ses grands enfants. On suit donc la renaissance d'une femme qui réapprend à vivre et il n'y a pas d'âge pour cela. Une ode à la vie pour un drame intimiste et touchant porté par une formidable et attendrissante Françoise Fabian. Pour ce qui est des enfants, puisqu'ils ont chacun leur petite histoire personnelle, c'est inégal et ça manque logiquement de développement, ce qui est dommage, car il s'agit de personnages intéressants à un moment charnière de leur vie. Pour autant, on ne regrette pas le choix d'Aurélie Saada de se focaliser sur Rose qui illumine ce film. Si "Rose" est un film charmant dans son ensemble, je retiens principalement deux scènes à savoir celle du repas avec les amis de Sarah et la scène au bar avec Laurent. Deux très beaux moments pour des raisons différentes.
C'est un cliché mais allons-y : les premiers longs-métrages sont assez souvent autobiographiques, sincères mais aussi presque toujours maladroits. Cela convient assez bien à Rose, coup d'essai attachant d'Aurélie Saada, qui recrée avec bonheur l'environnement d'une dame de 78 ans, fraîchement veuve, aux origines juives et tunisiennes. Et donc, affligée par la perte de son compagnon de toujours, avant de s'apercevoir qu'elle a encore des choses à vivre et que "vieillir est la meilleure façon de ne pas mourir." Le film est parfait quand il s'attache aux pas de cette Rose, loin d'être fanée, mais s'égare un peu quand il la quitte pour s'intéresser à ses trois rejetons, qui n'ont d'adultes que le statut, quand il s'agit de leur vie sentimentale. Là, Aurélie Saada a du mal à trouver le ton juste et elle fait bien de revenir vite à son héroïne, seule ou lors de repas communs, bruyants et joyeusement festifs. Ah oui, la nourriture a une place importante dans le film et il est fortement conseillé d'avoir déjeuné ou dîné avant la projection. Attention au générique de fin, d'ailleurs, qui révèle une recette alléchante ! Rose, c'est Françoise Fabian, dans toute sa grandeur et sa beauté éternelle. D'accord, dans la vraie vie, elle a 88 ans, mais elle en fait largement 20 de moins dans le film. Son talent déséquilibre un peu le casting, qui a du mal à être la hauteur, hormis Aure Atika dont on aimerait qu'elle soit plus souvent et plus longuement sur les écrans.
Une septuagénaire, affectée et esseulée par le décès de son mari mais pas abattue ni complètement effondrée, sans doute parce que à un certain âge un veuvage est dans l’ordre naturel des choses, reconstruit peu à peu sa vie quotidienne. Elle sort, elle fait des rencontres, redécouvre presque une nouvelle jeunesse. C’est Rose, c’est elle qu’on suivra au gré de ses pérégrinations qui n’ont toutefois rien d’exceptionnel dans nos sociétés actuelles urbaines, éduquées... aisées sur le plan matériel. En éléments de contexte, une famille Juive ouverte sur le monde mais dont le fils « a viré orthodoxe » (c’est Rose la mère qui le désigne ainsi, avec un peu d’excès d’ailleurs), un autre fils plus jeune en proie avec la justice pour un recel avec la crainte maternelle de la prison, et une fille – chorégraphe de son état – attentive, inquiète, présente mais gardant toutefois la juste distance. Une situation qu’on peut rencontrer dans beaucoup de familles, ce qui fait que tout un chacun s’identifiera assez facilement à ces scènes de vie tout court après un deuil et de vie de famille plus précisément. Rien d’exceptionnel mais attachant. Visiblement, le public Senior est attiré. C’est donc que ça lui parle.
Le récit d’émancipation drôle et touchant d’une septuagénaire veuve, illuminé par la rayonnante Françoise Fabian. Un hymne à la vie, la dernière scène est sublime. 3,25
Je n'ai pas accroché, même si l'ambiance du film est plutôt réussie. On croit plutôt voir un documentaire sur les pratiques juives en temps de funérailles et de deuil. Pas vraiment captivant en ce qui me concerne, mais la BO est belle.
C'est un très beau film sur une femme, juive tunisienne, qui, pendant plus de 40 ans, n'a été qu'une épouse discrète, qu'une mère attentive, et qui s'émancipe en devenant ''juste'' une femme après le décès de son mari. Françoise Fabian est absolument admirable !!! J'ai pleuré pendant quasiment tout le début et il me semble que c'est la première fois que je ressens, à ce point, le chagrin, la détresse et le désemparement du personnage principal qui se retrouve comme une enfant perdue à qui on a lâché la main. Puis le destin fait en sorte qu'elle ''revive'' et j'ai adoré ça. Merci à Aurélie Saada pour ce très joli cadeau.
Mon Dieu que j'ai aimé ce film... ce portrait de femme âgée qui perd son mari et se découvre une nouvelle jeunesse et une flamme toute nouvelle m'a complètement bouleversé !! Françoise Fabian est incroyable dans ce rôle et moi j'ai vraiment vibré à ses côtés... elle est touchante, elle est charmante, elle est drôle et pleine de vie et j'ai vraiment capoté... en plus mon grand a regardé ça avec son élue qui est beaucoup plus âgée que lui et ça nous a tous beaucoup touché ! Il n'y a pas d'âge pour aimer et être heureux voilà la moralité de ce film !
Un film avec des moments intenses et d'autres qui sont peu imaginatifs. La première moitié du film est presque hors sujet en ce sens qu'elle ne concerne pas l'émancipation de Rose mais plutôt les rites juifs et divers repas familiaux. C'est animé et coloré, certes, seulement j'attendais que la réalisatrice Aurélie Saada montre davantage en quoi toute la vie de Rose va évoluer. Or cela tarde et les choix qu'elle fait sont très minimes tandis que d'autres apparaissent peu crédibles, en particulier dans le bar. Bref, peut-être que 78 ans, c'est un peu trop âgé pour vraiment traiter ce thème afin que le spectateur puisse y croire. Un petit bémol aussi sur les acteurs. Si Françoise Fabian s'en sort bien dans cette prestation délicate, son fils cadet Léon (Damien Chapelle) joue faux et gâche certaines scènes. Au final, un peu partagée car ce thème n'est pas traité à fond.
Rose, 78 ans, vient de perdre son mari qu’elle adorait. Lorsque sa peine laisse place à une puissante pulsion de vie lui faisant réaliser qu’elle peut encore se redéfinir en tant que femme, c’est tout l’équilibre de la famille qui est bouleversé...
C’est la première réalisation de l’actrice Aurélie Saada qui en a aussi signé la bande originale. À côté du cinéma, elle est chanteuse et a même reporté une la Victoires de la musique du prix « Groupe ou artiste révélation scène » en 2012 avec Sylvie Hoarau. Elle a aussi écrit le scénario avec Yaël Langmann ayant fait celui de Les Choses humaines récemment.
Pour une première, j’ai trouvé cela réussit avec un bon résultat.
À la vue du synopsis, je m’attendais à une mise en introduction peu évidente mais là ce fu encore plus dur que je ne pensais. En effet, durant quelques minutes on va partager la joie matrimoniale de Rose et son mari. Ce qui fait que la séparation est d’autant plus impactant. Tout le début du film est donc basé sur les larmes. On a beau chercher la comédie, elle est difficilement trouvable, tellement la tristesse est dans l’air. Après au fur et à mesure que Rose se prend en main, on va basculer dans un message positif et l’aspect comédie va prendre le pas.
Cette veuve est donc le point central de tout ce récit. On va la voir évoluer, passant de femme dont le mari est mort, à celle qui respire et prend sa vie en main. Malgré ses 78 ans, il n’est pas trop tard pour exister en tant que telle, et non le rôle d’épouse ou de mère qui lui a été donné la majorité de sa vie. L’étape de la mort de son mari aurait pu signifier la fin, mais elle sait rebondir et s’épanouir. Elle va se découvrir de nouvelles envies. J’ai apprécié de voir cette émancipation.
Cela va offrir un spectacle que j’ai aimé. On sent toute sa joie et on voit la vie du bon côté. Cela se reflète à travers une bande originale magique. Aurélie Saada fait un travail complet. Malheureusement, le film va se perdre à quelques reprises, rajoutant des lourdeurs qui finalement se ressentent un peu. Je pense notamment au passage solo sur les enfants. Ils sont dans la lignée soit-on en a trop montré, soit pas assez”. En effet, ils ne se servent pas à grand-chose car rien ne permet d’en découler. J’étais aussi un peu déçu de la fin sous forme d’une conversation mais qui n’a pas l’impact que j’attendais. Au vu du dérouler, cela aurait pu être plus fort quand même.
Heureusement que le personnage de Rose est très attachant. Françoise Fabian est parfaite dans ce rôle. Malgré son expérience, je ne la connaissais que trop peu. Je me rappelle surtout d’elle avec son apparition dans Le Prénom en 2012. Pour jouer ses enfants, le casting est aussi pas mal du tout. On aura Aure Atika, le Belge Damien Chapelle qui en fait un poil trop selon moi, et Grégory Montel égal à lui-même, brillant. En plus de cela, on aura un génial Pascal Elbé qui aura un rôle-clé pour l’histoire.
Un peu long à démarrer ce film, plutôt intimiste et intéressant pour le point de vue de cette famille juive et cette mère de famille (Françoise Fabian) déjà âgée qui voit son monde s'écrouler à la mort de son mari ; les acteurs et actrices fonctionnent bien dans ce milieu familial étouffant à souhait, avec un scénario réaliste - bien que l'on ait ma foi un peu de mal à croire à la scène qui fait basculer le film dans la romance...Mais, quand on y pense, ce sont bien souvent les choses les plus improbables qui finissent par arriver et à mettre du sel et des paillettes dans nos existences devenues un peu trop ternes du fait du temps qui passe et qui lasse... Il n'y a pas de conclusion - pourtant attendue par le spectateur - dans le scénario, ni morale, ni jugement hâtif et définitif : c'est la vie et c'est très bien ainsi.
Rose est bien vivante et souhaite le faire savoir en vivant sa vie suite à son veuvage. Un 1er film pas totalement abouti mais qui reste agréable à voir. Jolie bande son avec notamment la chanteuse algérienne Warda (rose en arabe....).
Un véritable vent de liberté nous emporte avec ce film, sur une veuve qui redécouvrir le plaisir du lâcher prise et de l'importance de prendre du temps pour soi. Un bonheur et une évasion !
Une surprise. Je devais aller à la patinoire mais plus de place.... j'ai adoré ce film! Il y avait de l'humour et de la tristesse ! Un super bon film avec une bonne distribution et de beaux décors !
Déjà pour bien ressentir et comprendre le film avec le jeu des actrices, acteurs, il faut avoir un certain âge et avoir souffert de la mort d'au moins un être cher. Qu'ils soient juifs ne change rien au problème de la vieillesse et de la mort où comment faire ensuite quand nous avons partagé toute notre vie avec une seule personne et que nous l'avons aimée jusqu'à sa mort sans la tromper ? Deux choix possibles : - soit nous ne pouvons pas nous passer de la personne avec tous nos souvenirs et nous sombrons pour vite la rejoindre, - soit nous prenons conscience que la mort est arrivée pour lui avant la nôtre et nous l'acceptons non pas comme un châtiment mais comme une résurrection à vouloir, devoir et pouvoir vivre autrement. Nos enfants égoïstes ne le verront pas de cet oeil car une maman doit toujours faire comme avant même si elle souffre car non seulement ils ne ressentent pas ses souffrances mais ne les comprennent pas où nous arrivons donc dans un chacun pour soi et enfin se dire la vérité pour mieux avancer chacun.