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    Vous ne désirez que moi
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    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2022
    Claire Simon assume son matériau littéraire mais le dispositif choisi (plans fixes, part belle aux dialogues) n'en demeure pas moins cinématographique. Le récit est prenant et ne touchera pas que les fans de Duras. Swann Arlaud trouve un rôle en or.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2022
    C’est Claire Simon qui adapte Je voudrais parler de Duras, entretiens de Yann Andréa avec Michèle Manceaux. Elle en a écrit le scénario.

    Ce film va donc aborder une relation entre Yann Andréa et Marguerite Duras. Celle-ci est une des figures artistiques françaises du 20ème siècle. Tantôt écrivaine, d'autres fois cinéaste, elle renouvellera le genre romanesque. Un de ses derniers livre fut Yann Andréa Steiner, pour son compagnon de l’époque. Marguerite Duras nous quitta le 3 mars 1996 à 81 ans. Quant à Yann Andréa, il s’éteignit le 10 juillet 2014 à 61 ans.

    On va donc assister aux différents échanges entre Michèle Manceaux et Yann Andréa. La majorité des passages sont donc des têtes à tête. Cela va être agrémenté d’images d’archives afin d’aider Yann à illustrer ses propos. Ce seront d’ailleurs les seuls moments où on verra Marguerite Duras, Claire Simon n’ayant pas voulu prendre une actrice pour la jouer. On ne va pas se mentir, la première partie n’a pas grand intérêt. Il va raconter pendant un bon moment les circonstances de leur rencontre ainsi que son admiration pour elle. La valeur ajoutée est assez faible sauf si vous aimez Marguerite Duras. Dans ce cas, le premier entretien de Vous ne désirez que moi peut vous intéresser. Pour les autres, attention, ces premiers échanges vont être synonymes d’ennuis.

    Par contre, l’autre entretien va être largement plus intéressant. On entre dans le vif du sujet avec cette relation entre Yann et Marguerite Duras. Il n’est pas question de faire dans les potins. Cette fois, il y aura une vraie analyse du tumulte sentimentale de cet amour. Un rapport entre eux assez malsains que Yann va dévoiler. Il explique l’emprise de Marguerite sur lui. On sent énormément de souffrance en lui. C’est émouvant à entendre. Surtout que finalement, cela peut s’appliquer à un grand nombre de relations. Cela va rendre son discours universel.

    Tout va reposer sur les épaules de Swann Arlaud. Sa présentation va être en demi-teinte. Dans la première interview, il va être beaucoup dans le récit. Sa voix monocorde devient un peu assommante. Par contre, quand il s’agit d’aller plus loin lors du second entretien, l’acteur va répondre présent. Son jeu est beaucoup plus intéressant. On aurait aimé voir plus d’interaction avec Emmanuelle Devos. La Française est brillante comme d’habitude malgré son utilisation limitée en matière de parole.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2022
    En novembre 1982, la journaliste Michèle Maceaux (Emmanuelle Devos) vient à Neauphle-le-Château, chez Marguerite Duras, pour y interviewer à sa demande Yann Andréa (Swann Arlaud) qui partage depuis deux ans la vie de l’écrivaine.

    Je lis partout des critiques élogieuses du film de Claire Simon sorti déjà depuis près de deux semaines. On encense l’interprétation de Swann Arlaud et on bien raison de le faire tant elle est subtile, réussissant, sans jamais plagier le vrai Yann Andréa, à en faire vivre les failles. On encense aussi celle d’Emmanuelle Devos, ce qui me laisse plus dubitatif : je n’ai pas trouvé que ses interventions, hésitant entre « Là-dessus, tu dois en dire plus » et « Pardon, je te coupe encore la parole », apportent grand’chose aux échanges.

    Mais, au-delà du jeu des acteurs, c’est le regard porté sur le couple hors normes formé par Marguerite Duras (qu’on ne verra jamais sinon à travers quelques images d’archives) et Yann Andréa qui m’a gêné. Sans doute ce couple interroge-t-il : qu’y avait-il entre cette écrivaine au sommet de sa gloire et ce jeune homosexuel un peu (beaucoup) paumé de trente-huit ans son cadet ? De l’amour ? de l’attirance ? du sexe ? Les trois à la fois… et quelques chose d’autre ?

    En donnant la parole au seul Yann Andréa, le film se condamne à n’examiner qu’un versant de l’histoire. Et ce versant n’est pas agréable à voir. L’amant souffre. Il souffre au point de confesser une tentative de suicide. Suscite-t-il pour autant l’empathie ? Guère. Car, aussi subtilement interprété soit-il par l’excellent Swann Arlaud, Yann Andréa donne l’impression d’être une grande chiffe molle, totalement envoûtée et dominée, ayant renoncé à toute autonomie. Même si ce reproche jamais n’effleure, les esprits mal tournés – dont je suis – pourraient le suspecter de parasitisme.
    Quant à Marguerite Duras – dont la prose faussement simple et horriblement prétentieuse me donne des boutons (Cf "Suzanna Andler") – elle ne ressort pas grandie de cette histoire, sorcière maléfique, mante religieuse qui étouffe son amant après l’avoir vidé de son suc.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2022
    Claire Simon excelle dans l’idée d’une narration, proche des faits et proches des émotions que pourraient dégager ses sujets. Que ce soit dans le cadre d’une redécouverte mystique des bois de Vincennes (Le Bois dont les rêves sont faits), un « Concours » intergénérationnel, la circulation soutenue et pourtant éphémère de banlieusards (Géographie humaine) ou le microcosme d’une cour de « Récréations », la cinéaste finit par percer la douce réalité, à la force d’un regard et d’un point de vue qui épouse l’intensité du moment. Ce sera pourtant avec une fiction qu’elle nous revient, huit ans après « Gare du Nord ». Il s’agira cette fois-ci d’adapter cinématographiquement une interview, un dialogue, dont la lucidité et la sincérité mérite l’écoute et sa pleine restauration à travers l’objectif d’une caméra.

    Ce n’était pas chose aisée, mais le résultat tient ses promesses, quand il s’agira de rendre hommage à au fantôme de Marguerite Duras, présente par à-coups, dans cet échange entre son dernier compagnon, voire amant, et une amie journaliste de ce dernier. « Je voudrais parler de Duras » semble reprit au mot et c’est au détour d’une fascination de la relation amoureuse et littéraire que Yann fut pris à partie. Des lettres de fan qu’il écrit à l’autrice ou de son béguin littéraire pour l’élan de ses sentiments, il revient sur ce qu’on lui aura autant arraché que préservé, à commencer par son nom. Lemée disparaît pour ne laisser que Yann Andréa dans la bouche et les oreilles des autres. Un ouvrage se consacre d’ailleurs à son cas, cet amour d’été à Trouville dans « Yann Andréa Steiner ».

    Puis ce sera l’image de son corps et de son âme qui se brisent peu à peu, où Swann Arlaud campe un Yann, encore désorienté par la désolation de l’écrivaine et de celle qui l’a quelque peu sortie de la solitude. Il affronte ainsi son passé et confronte même chaque instant où Duras aurait pu le rabaisser et le blesser, comme pour justifier le degré d’amour qui les séparait. Pourtant, il rapporte que son point de vue n’a pas pu s’exprimer, pas avant l’interview, qui sonde l’emprise d’une Duras âgée sur ce jeune homosexuel. À travers quelques archives, elle confie sa radicalité, tout en laissant planer de la bienveillance dans ce qui a amené ces écrivains à se chérir. Duras hante tout le récit par des interruptions pertinentes, dans le hors-champ et par le biais de toiles, se superposant au discours et au chagrin de Yann et enveloppant toute la charge sexuelle qui relève de son témoignage.

    Le spectateur, quant à lui, écoute même sans nécessairement connaître la littérature qu’on lui associe, car Duras pourrait bien avoir une aura de personnage de fiction dans la mise en scène de Simon. Il supporte ainsi le regard et l’attention de la journaliste Michèle Maceaux (Emmanuelle Devos). Mais au-delà de cette rencontre, cette dernière peine à exister à l’écran et souffre d’un trop-plein surexplicatif sur ses relations privées. « Vous ne désirez que moi » porte honorablement les valeurs d’un homme, dans les mailles de ses sentiments, mais sans complaintes, bien au contraire. Et c’est de là que son monologue brille et l’emmène enfin face à un paysage qui a perdu sa brume et une partie de sa zone d’ombre. Il semble un peu plus en paix avec lui-même et sa moitié.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2022
    Ce nouveau Claire Simon est adapté de l'entretien éponyme de Yann Andréa dans lequel il évoque son histoire avec Marguerite Duras avec Michèle Manceaux. Swann Arlaud et Emmanuelle Devos, les interprètes, se font donc face pendant ces longs échanges au cours desquels le personnage de Yann raconte comme il est entré dans la vie de la journaliste pour ne plus en sortir. De ses lettres passionnées à leur première vraie rencontre en passant évidemment par les détails de leur relation qui semblait parfois à sens unique, elle qui était très imposante et qui se comportait comme « l'homme de la relation » comme il le dit lui-même avec ses choix et ses décisions sans qu'il ne puisse rien dire. Peut-on parler d'amour ? En tout cas Yann en parle comme de la relation de sa vie. Les échanges sont intéressants, mais un peu redondants à la longue. Swann Arlaud s'en sort très bien tandis qu'Emmanuelle Devos a quand même un rôle ingrat de passe-plat. Les interludes sont rares, mais je n'ai pas vu l'intérêt de ces courts extraits. Ils cassent le rythme plus qu'autre chose surtout que les échanges restent immersifs avec ces plans-séquences. Dans l'ensemble, je pense quand même que c'est un film qui cible principalement ceux qui sont intéressés par les personnes concernées par le récit, ce qui n'est pas vraiment mon cas.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2023
    "Vous ne désirez que moi" est l'adaptation d'un entretien entre une journaliste de Marie Claire et Yann Andréa, amant de Marguerite Duras. Exercice original et périlleux que de transcrire sur grand écran un banal entretien journalistique.
    Résultat ? Aucun intérêt cinématographique. Aucune plus-value que cela viennent des acteurs, de la mise en scène ou autre. Rien à faire, je ne vois pas l'intérêt de ce long métrage. Du coup, je me suis ennuyé tout du long.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Tiré des entretiens de l’écrivain Yann Andréa avec la journaliste Michèle Manceaux sur sa relation avec Marguerite Duras, le récit intime inégal mais percutant d’une emprise amoureuse destructrice, porté par l’interprétation hyper sensible de Swan Arlaud.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2022
    "Vous ne désirez que moi" est une singularité cinématographique à l'image du "Barbara" de Mathieu Amalric ou "Ne croyez surtout pas que je hurle" de Frank Beauvais. Et en cela, c'est un film rare et important. Fondé sur une série d'entretiens enregistrés en 1982, cet opus est pourtant un vrai film de cinéma, dont la mise en scène est d'une grande subtilité. Tourné en longs plans séquences, il a sans doute réclamé à ses comédiens une extrême concentration, utile pour faire circuler le regard du spectateur dans l'espace de la parole proférée, passant d'un visage à l'autre, tout en soulignant la présence du micro comme pour mettre à nu le dispositif. Le lieu retenu pour ces entretiens est particulièrement bien choisi : vieille maison de province dominant un paysage vaste mais banal, sous un ciel gris. La coprésence des deux protagonistes devant ce paysage de ville et de campagne perçu en surplomb n'est pas sans évoquer la Vierge au Chancelier Rolin de Jan Van Eyck (étrange comparaison vu le thème traité... ;-) ). Les interludes et autres plans de coupe créent d'habiles respirations, très bien filmées et montées. Les thèmes évoqués sont très très forts : le coup de foudre, l'admiration, la part à trouver entre l'artiste, son œuvre et l'homme/femme bien réel(le) qui se cache derrière, les terribles logiques d'emprise, les pièges de la vie dans lesquels on tombe pour chercher son propre équilibre, l'homosexualité niée ou affirmée, etc. etc. En cela, le film est une remarquable réflexion sur l'amour, traité par les marges. Claire Simon fait très savamment sentir les mécanismes d'emprise. L'idée initiale que Duras puisse débarquer avec du café semble une hypothèse totalement incongrue pour celui qui découvre cette histoire et croit à un témoignage posthume. spoiler: Mais on comprend plus tard, par quelque effet de bruitage couplé à un nœud du témoignage, que oui, Duras est bien là, vivante, en bas, et n'hésitera pas à se manifester pendant les échanges.
    Évidemment, ce qui transcende tout cela, c'est l'interprétation des personnages par les deux comédiens. Emmanuelle Devos est admirable en oreille attentive aux confessions du héros. Et Swann Arlaud est, disons-le, hors du commun en Yann Andrea. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu un texte aussi bien dit, aussi bien incarné, en ces moindres inclinaisons, doutes, hésitations sur les mots, gestes d'une main, froncement de sourcils. Et bon dieu, quelle voix ! Vivement que tout cela soit disponible en VOD et bluray pour qu'on puisse réentendre, comme une musique, cet air triste et consolé des amours masochistes.
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2022
    Paradoxalement pour un film de paroles, d'une lenteur assumée et ayant peu de rebondissement j'ai trouvé le film de Simon un peu court. Dans tous les sens du terme. Malgré le talent des acteurs et la beauté du sujet, je n'ai pas réussi à vraiment cerner le personnage principal ni vraiment résonner avec le message un peu flou du film. Reste une ambiance mystérieuse et fascinante à la Duras, des dialogues ciselés et un cadre parfait. Le film m'a donné envie de revoir India Song, c'est déjà beaucoup.
    leobis
    leobis

    62 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2022
    Ce film a le mérite de nous éclairer sur la personnalité de Marguerite Duras. La prestation des deux acteurs jouant les rôles du jeune amant et de la journaliste y est remarquable. Par contre si vous n'êtes pas fan de l'écrivain , à l'issue du film vous n'aurez pas changé d'avis.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2022
    “Vous ne désirez que moi” est l’adaptation par Claire Simon des entretiens de Yann Andréa avec la journaliste Michèle Manceaux. Au terme de deux ans de passion, celui qui était le dernier compagnon de Marguerite Duras invite son amie littéraire pour confier ses moments de fascination et de soumission avec la célèbre dramaturge. Si leurs trente-huit années ne semblaient pas être un frein à leur relation, c’est visiblement l’homosexualité du jeune homme qui dégoutait la romancière. Dans une mise en scène des plus simplistes, Swann Arlaud exprime les tortures de son personnage, tandis qu’Emmanuelle Devos l’écoute avec un brin de voyeurisme. Claire Simon adapte “Je voudrais parler de Duras” comme une parenthèse sur les maux d’un homme rongé par son attirance envers son bourreau.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Duras sans le fard de sa mythologie ? Oui, sans doute. Mais qui cependant ne rend pas service à la compréhension de son vrai visage tant le film se contente de dépeindre un interview sans intensité
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    40 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2022
    Aucun intérêt. Ennuyeux. Lent. On assiste à l'enregistrement de l'amant de Marguerite Duras qui est homosexuel qui raconte sa rencontre avec Marguerite Duras. On note le caractère assez particulier de Marguerite
    snoww89
    snoww89

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2022
    J'ai beaucoup aimé ce film, spoiler: surtout en matière de son. Sans musique qui pourrait joue un rôle émotionnel, on est submergé sur toute la ligne dans les textes et les joues d'acteurs
    . Au fond, la relation entre Yann et Duras ne peut que comprendre en traversant leurs textes. Belle occasion pour relire les mots de Duras et le livre de Yann Andréa. Il est inutile de critiquer/bafouer les personnages ou leur rapport, car ils sont des êtres crus/vrais/réel/historique avec des ébullitions incontrôlables/des faiblesses irrésistibles comme beaucoup de gens.
    Parasite
    Parasite

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2022
    Un film très émouvant, les confessions d'un homme à un moment de fragilité de sa vie, pris entre sa passion amoureuse, la fascination qu'il a pour Duras et la conscience de l'emprise qu'elle a sur lui...la complexité de l'amour!
    Une mise en scène subtile de Claire Simon, interprétation parfaite de Swann Arlaud et Emmanuelle Devos, un régal! Je l'ai vu hier soir et je vous le conseille vivement! 👍
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