Avis sur Black As Night

Après une première fournée qui ressemblait fortement aux fonds de tiroirs dont Blumhouse ne savait que faire (seul "Black Box" se démarquait vaguement du lot), la firme horrifique propose un nouveau cru 2021 de quatre de ses productions estampillées "Welcome to the Blumhouse" et chargées de faire frissonner les abonnés d'Amazon Prime Video à l'approche d'Halloween. Première d'entre elles, "Black as Night" ne risque hélas pas de bousculer nos préjugés sur le fait qu'il ne faut décidément pas attendre grand chose de ces films en termes d'originalité.

Dans une Nouvelle-Orléans encore marquée par l'empreinte de l'ouragan Katrina, une adolescente découvre que des vampires ont pris pour cible les habitants d'un quartier pauvre où vit sa mère toxicomane...

"L''été où j'ai eu des seins fut celui où j'ai combattu des vampires" comme le dira en voix-off l'héroïne mais "Black as Night" se veut évidemment être un peu plus que ça en s'inscrivant dans la mouvance de "black horror" pour dénoncer, sous couvert de fantastique, l'oppression subie par les minorités, les phénomènes de gentrification, l'ostracisation par la couleur de peau et la pauvreté d'une population laissée à son triste sort. Certes, bien plus léger (donc oubliable) et moins arty (malgré également un petit passage animé) qu'un "Candyman" 2021 à cause du caractère plus insouciant de ses protagonistes adolescents et d'une mise en scène passe-partout, "Black as Night" se sert néanmoins lui aussi d'une sempiternelle figure de monstre surnaturel comme d'un prétexte métaphorique, sans jamais ici chercher à la renouveler à part l'enraciner dans la culture afro-américaine, pour mettre en lumière ses thématiques de société et, par la même occasion, rendre sa petite troupe attendue de jeunes personnages complexés bien plus forts en leur faisant assumer leurs différences respectives.
"Rien de bien neuf à l'horizon" nous direz-vous et vous n'avez pas tort, le film de Maritte Lee Go emprunte une voie qui ne procure guère de surprises dans son sillage, aussi bien en termes de discours engagés que d'affrontements fantastiques, pour devenir une production notable du genre. Seule une idée un peu plus maligne que le reste, déjouant nos attentes sur la nature du big boss final à vaincre tout en offrant une parabole sur les meilleurs moyens de mener à bien un combat pour ses convictions, viendra légèrement bousculer les tenants et aboutissants d'un divertissement qui, malgré quelques pics de violence plus sombres dans sa dernière partie, se sera révélé beaucoup trop inconséquent la majorité de sa durée.
Et c'est bien là tout le problème de ce "Black as Night" qui s'évanouit de nos mémoires aussi vite que les cendres d'un vampire dans l'obscurité d'une nuit d'été...

S’il se déroule à la Nouvelle-Orléans avec des vampires, ‘Black as night’ entretient très peu de rapports avec les romans de Ann Rice et ressemble plutôt à un succédané de ‘Buffy contre les vampires’ : si ce spécimen reprend à son compte les éléments traditionnels du mythe vampirique (lumière, ail,...), il semble donc acté qu’aujourd’hui, l’idée d’un vampire baroque, mélancolique et décadent soit définitivement passée de mode. A la place, on a donc un petit groupe d’ados qui s’efforcent de démasquer la créature qui transforme les laissés-pour-compte du coin en monstres nocturnes assoiffés de sang. Oui, ils vont se fritter avec des clodos vampires, vous avez bien lu. La ville elle-même n’est pas présentée sous un jour fantasmatique mais avec une optique proche du réalisme social, qui met notamment en avant sa paupérisation galopante. Pas franchement passionnant si vous avez plus de seize ans, ‘Black as night’ marque tout de même des points grâce à son approche assumée de thématiques socio-culturelles qu’on rencontre rarement dans un teen-movie : la gentrification des quartiers de la Nouvelle-Orléans suite au passage de l’ouragan Katrina, l’héritage de l’esclavave ou la hiérarchie invisible entre les peaux plus ou moins foncées, ce qui lui donne parfois des faux-air de cousin à dents pointues de ‘Candyman’.

"Black as Night" est une production horrifique sur une adolescente qui doit combattre des vampires qui ont envahi La Nouvelle-Orléans. Il s'agit autant d'une histoire sur le passage à l'âge adulte que d'une étude des classes sociales, le tout en mettant en lumière les problèmes sociaux suite au passage de l'ouragan Katrina et en parlant du lourd passé de la ville concernant l'esclavagisme. N'attendez pas grand-chose de ces derniers points même s'ils sont mentionnés, c'est surtout un film de vampires qui reprend tous les clichés habituels du genre avec également quelques références notamment lorsque les personnages tentent d'en savoir plus sur ces créatures. Le film n'est pas forcément mauvais seulement, les aventures de ces jeunes ne sont ni trépidantes ni distrayantes. Ça manque globalement d'action avec un scénario bancal et prévisible tandis que les effets spéciaux sont cheap. En gros, ce n'est pas terrible.

Nouvelle Orléans. La tempête Katerina a relogé une bonne partie de la population qui se retrouve isolé et la pauvreté gagne du terrain. Comme pour Hard Target (1993), les sans abris sont devenus une proie idéale pour les chasseurs de l'ombre. Disparaître sans attirer l'attention. Mais une mère toxico malencontreusement tué des suites d'une transformation par les suceurs de sang laisse derrière elle une fille, également assoiffée de sang et qui réclame vengeance. Elle part alors en quête contre les vampires avec ses meilleurs potes.
Le pitch vous rappelle un certain Blade, c'est normal et la référence est assumée.
Jason Blum s'immisce chez Amazon pour un film de vampire bien discret. Les effets, les personnages et la tournure s'adresse essentiellement aux ados en manque radical de pop corn.
Loin d'exister les pupilles et de stimuler les zygomatiques, certaines idées attirent cependant notre regard et surtout nos oreilles.
Les vampires ce sont développés dans les champs de coton, après la transformation du plus vieux d'entre eux. Les plus démunis, les sans abris, sont donc ramenés dans les troupes pour combattre les inégalités. Une armée de déconsidéres. Oui, mais malheureusement, ce sont surtout eux qui subissent cette révolution, car le petit bourgeois regarde ça de sa fenêtre. Rien n'est vraiment abouti et on reste sur sa faim, surtout d'un sujet qui avait son importance et des choses à dire. Wesley Snipes porte bien plus haut l'étendard de sa seule présence.

Un mauvais cru du studio blumhouse, une apprentie Buffy essaye d'éliminer tous les vampires, mais le souci, on y croit pas du tout, les effets spéciaux sont ratés, les personnages caricaturaux, donc une vraie série Z qui ne peut être classée en nanard car on atteint pas le ridicule
.
Je préfère regarder un bon vieux épisode de Buffy que ce film sans intérêt ma note 6.5/20

Le jeu d'acteur est l'un des plus gros points fort , même si j'ai senti les acteurs pas assez impliqué. Personnages pouraves , bourrés de clichés et inutiles. L'ambiance m'a déçu , je m'attendais à beaucoup mieux et en plus "Black as Night" ennuie pas mal. Malgré des sujets intéressant ( SDF , lutte des classes , racisme ) le film se la joue trop J. Peele et en plus n'y arrive pas et aussi : le scénario est trop cliché. Effets spéciaux douteux mais il y a de bonnes surprises. Humour mauvais au possible. Le film n'est pas du tout anxiogène , jumpscare inefficace et death scenes pas inventive. En bref , "Black as Night" n'est pas un bout de cinéma , ne réussit quasiment en rien ce qu'il fait mais tentez comme aime...

Comme d'habitude il faut se placer au niveau de production et au contexte.
Personnellement j'ai bien aimé les messages transmis et l histoire. Les personnages surjouent c'est sur et les dialogues sont parfois nazes mais ça se regarde bien un dimanche sans trop d'attentes.