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DavY Croquette
53 abonnés
1 196 critiques
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3,0
Publiée le 9 janvier 2023
Pas mal, l'idée qui aurait vite pu être trop irréaliste est assez bien menée. Avec une bonne réalisation et des bons acteurs le tout est pas si mal dans le genre.
BLACK PHONE est assurément le thriller horrifique de l'année 2022.Scott dérickson nous offre après le très interessant SINISTER un film d'horreur au suspense implaccable.Cruel, terrifiant et assez flippant dans l'ensemble, âmes sensibles s'abstenir.Scott Dérickson un réalisateur à suivre, vivement son prochain film.Pouce en haut....
Scott Derrickson derrière la caméra et Ethan Hawke devant cela avait déjà donné l’excellent Sinister. Le duo se reforme pour ce très bon Black Phone film d’horreur/thriller à concept qui a la bonne idée justement de faire confiance à son concept et de ne pas multiplier les effets de manches qui l’alourdirait. Il doit beaucoup à l’interprétation glaçante de Ethan Hawke qui arrive à faire passer le danger et la folie de son personnage malgré le masque qu’il porte durant l’intégralité du film. Alors oui il y a ici ou là dans le scénario des éléments qui ne fonctionnent pas, mais l’ensemble du film reste prenant et cela n’impacte pas son ambiance générale vraiment poisseuse.
Sans effets tapageurs, ce thriller d'épouvante parvient à rendre une atmosphère angoissante tout en jouant habilement sur le côté teen movie. Un film qui, tout en étant distrayant, aborde des thèmes aussi sombres que divers : maltraitance, alcoolisme, pédophilie, mal-être adolescent, amitié... Une bonne surprise.
Waouh ! Ce film est surprenant ! Il réunit tous les critères pour être angoissant. Un jeune garçon, se fait kidnapper par "L'Attrapeur" un homme qui rôde dans la ville et enlève les enfants. Nous allons donc suivre durant tout le film, l'horreur de la séquestration de Finn... Les scènes sont bien tournés, on ne tombe pas bêtement dans le glauque sans fond. Il y a une véritable intrigue et le tueur est très bien joué par Ethan Hawke !
Alors je ne suis pas du tout fan de ce genre de film. Scenario pas terrible. Peu crédible. La mise en scène est sympa et l ambiance sonore aussi mais aucune surprise . Bof
rien de revolutionnaire, un scenario assez mince mais une mise en scene efficace qui fait que ca se regarde sans ennui. pas indispensable donc mais on passe un bon moment
« Black Phone », c’est avant tout une histoire qui fout la trouille, encore plus à des ados, et qui a nécessité peu de moyens tant l’intérêt du film n’est pas dans le tape-à-l’œil mais dans la description d’un quotidien désenchanté. Le casting, parfait en tout point, est au service de ce petit bijou d’horreur.
On s'ennuie à mourrir dans ce film. Il ne se passe jamais rien. C'est un film d'horreur?? NON, aucune frayeur m'a traversé durant tout le film. C'est juste un thriller d'adolescent assez gentillet. Bref si vous cherchez un film d'horreur passez votre chemin.
Scott Derrcikson prouve une nouvelle fois, avec Black Phone, qu'il est passé maître dans le cinéma d'horreur, distillant de superbes images et une tension de tous les instants pour plonger le spectateur en plein coeur de son intrigue. C'est beau, c'est bien interprété et c'est à la fois flippant et stimulant, tant les gamins nous font frissonner de crédibilité. Black Phone est clairement à voir si on est fan du genre et apporte un "je ne sais quoi" de plus au film d'enlèvement.
Une vraie réussite de stress et de noirceur. Le film tient le spectateur en haleine tout du long et reste bien dans les esprits, voire dans nos cauchemars.
Avec The Black Phone, Scott Derrickson continue son exploration d’une horreur vintage, format Super 8, pour cette fois mobiliser non plus le sens de la vue mais celui de l’ouïe : un téléphone noir prétendument cassé par le ravisseur, au fil électrique coupé, qui permet à l’enfant captif de communiquer avec des prédécesseurs moins soucieux de l’aider que de l’utiliser comme bras armé de leur vengeance. Le film heurte par la brutalité avec laquelle il représente la jeunesse : les scènes de harcèlement et de règlement de comptes font couler le sang et brisent des membres, les trottoirs et cours de récréation mutent en salles de spectacle dans lesquelles se réunit un public nombreux comme venu au cirque, les insultes obscènes se multiplient entre deux prières… Comme chez Stephen King, l’enfant se définit par un rapport au monde violent avec ceux de son âge ainsi qu’avec son entourage direct, à savoir sa famille. Le Mal, habilement interprété par un Ethan Hawke masqué, se révèle peu à peu allégorie d’un sadisme parental, et l’enfermement un déplacement vectoriel de la lutte entre les générations, jusqu’au triomphe de l’une d’elles. Souvenir de The Hole (2009), où Joe Dante plongeait également un adolescent dans un dédale mental surréaliste conduisant ce dernier à vaincre son père. Le long métrage se distingue du tout-venant des productions d’épouvante actuelles par un rythme lancinant et une opacité scénaristique qui tend d’abord à nous laisser insatisfaits avant de brillamment faire converger ses fils narratifs. Truffé d’illusions et de fausses pistes, il construit un mystère qui n’apparaît jamais artificiel parce qu’il s’attache à ses personnages et qu’il feint de découvrir les situations en même temps qu’eux ; il s’appuie notamment sur la dynamique frère-sœur qui demeure à l’écran en dépit de leur éloignement respectif. Religion et surnaturel cohabitent de façon inextricables pour conjurer toute entreprise d’explication psychologisante : les motivations du démon masqué sont inconnues, de même que sa relation avec un frère qui vit sous le même toit que lui. Le discours officiel des adultes, qu’il s’agisse de la police ou du personnel administratif du lycée, se voit privé de son, recouvert par la musique de Mark Korven, suivant l’idée que de tels propos sont stéréotypés et qu’ils n’apportent rien à ce récit souterrain. La seule communication qui vaille relève du fantastique, mobilise la voix de revenants qui guident Finney dans un labyrinthe immobile au terme duquel il aura appris à utiliser sa force. Une œuvre d’initiation mémorable, preuve de l’importance de Scott Derrickson dans le paysage fantastique contemporain.
L'atmosphère sinistre est recrée, mais le frisson ne vient pas. Le kidnapping sous forme fantastique s'encre dans une linéarité, pour un traitement peu convainquant. Une mise en scène sobre contrecarrée par de éléments fantastiques pour maintenir l'imprévisible autour de ce téléphone. Les habitants de cette petite ville, tout comme ses enfants manquent de consistance et de représentativité. Le camion du faucheur rôde sans vergogne parmi les vélos, il est alors difficile d'y voir l'élément irrécusable qui apporterait un semblant de teneur et de tension en dehors des cauchemars de la jeune sœur. La touche fantastique reste une effet sanguinolent jusqu'au bout qui apporte pièces après pièces, le feelgood ending attendu.
Avec ou sans masque, Ethan Hawke est brillant. Histoire haletante meme si le scenario n'est pas tout a fait originale. Quelques details fait sortir ce film de sa banalite, ce qui le rends divertissant. Les ingredients sont reunis pour un thriller sombre et angoissant.
C'est le retour de Scott Derrickson à l'horreur, 6 ans après avoir fait un petit tour du côté de chez Marvel. "Black Phone" est donc un film d'épouvante-horreur, mais qui emprunte bien plus au fantastique et au thriller qu'autre chose. Cela ne veut pas dire que le long-métrage ne possède pas de moments horrifiques, mais que l'ensemble de celui-ci est plus fourni qu'un seul et même genre. D'ailleurs, des scènes de tensions, il y en a, et la plupart sont très efficaces. Toutes ces scènes impliquant le téléphone font vraiment froid dans le dos. Le tout jouant sur un principe de mise en scène permettant d'intégrer physiquement les personnages à qui parle Finney, dans la pièce. Cela va créer des moments assez glauques et angoissants, avec même quelques très bons jumpcares, ce qui est assez rare pour le souligner ! Quant aux autres genres du projet, on sera sur une histoire contenant beaucoup de suspens et de mystères, d'où le côté thriller. Globalement, cela ne sera pas trop mal mené. Le tout tient en haleine tout au long du film, il n'y a pas vraiment de gros temps morts, la mise en scène de Scott Derrickson y étant pour beaucoup. J'ai particulièrement apprécié certaines scènes d'enlèvements notamment, qu'il va caractériser par de petites séquences (parfois sans dialogues) où le quotidien des personnages sera bousculé par cette mystérieuse camionnette noire. L'idée de placer l'histoire durant les années 70 permet de créer ce genre de moments grâce à des filtres rappelant les images assez crades de ces époques. Bien que la base de cela soit très certainement pour surfer sur la mode des projets nostalgiques actuels. Par contre, il est clair que le mystère n'est pas forcément très haletant pour autant. C'est peut-être même le seul défaut à reprocher au film, son scénario contient des faiblesses. Quelques personnages secondaires sont assez inutiles d'ailleurs (Max par exemple). Mais c'est assez léger, tout le reste sera très appréciable. J'ai apprécié ce film, je vous le recommande sans trop de problèmes. Ce n'est peut-être pas au niveau de certains films de ce type, mais le mélange des genres donne un supplément d'âme pas désagréable. Pour conclure, un moment très sympathique.