"Black Phone", est l'adaptation d'une nouvelle de Joe Hill, (fils du maître de l'horreur, Stephen King), intitulé "Le téléphone noir", parue en 2004 dans le recueil "Fantômes-histoires troubles".
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À la barre du film, et 10 ans après son excellent "Sinister", Scott Derrickson, est de retour avec un nouveau cauchemar, dans son genre de prédilection, l'horreur.
L'ambiance des années 70 est bien retranscrite, il y flotte un climat de tension et d'insécurité dès les premières minutes du métrage, accentué par la disparition de plusieurs enfants, pris entre les mains de "L'attrapeur", qui fait froid dans le dos, de part son style, maquillé et masqué, que par sa personnalité, torturé, malsain et pervers, prenant un véritable plaisir à "jouer" avec ses victimes.
Il faut dire qu'il est très bien interprété par le talentueux Ethan Hawke, donc ça y joue beaucoup.
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Une fois dans la cave poisseuse du ravisseur, le film passe à la vitesse supérieur en lançant une course contre la montre.
À mi chemin entre horreur et thriller, le métrage sait surprendre, par quelques jumpscare, son ambiance oppressante, ainsi que son côté surnaturel, avec un téléphone obsolète qui sonne, au bout du fil des anciennes victimes.
(Les images "d'archives" pour les présenter avec ce grain de vidéo, et la musique, top!"
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Quelques facilités scénaristique tout de même, et des grosses ficelles, et les policiers, eux, sont inexistants, t'as l'impression qu'ils font un Monopoly pendant que des gamins disparaissent à tour de rôle.
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Très bon film, de bons acteurs, une ambiance à découvrir sur grand écran, et une suite dans les tuyaux si le box office est présent.