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5,0
Publiée le 26 juin 2022
C’est une réalisation de Scott Derrickson qui a notamment marqué le domaine de l’horrifique avec Sinister. Un homme multitâche, car il a aussi à son palmarès Doctor Strange. Cette fois, il va adapter une nouvelle du fils de Stephen King, Joe Hill. Scott Derrickson a écrit le scénario avec C. Robert Cargill.
Il n'y a rien à dire quand Blumhouse Productions se charge d’un film, la grande majorité du temps, c'est une réussite. Cela va encore être le cas ici avec Black Phone. Cette réalisation va véritablement être une claque. L’introduction prend son temps. Cela permet de poser les bases afin que la suite soit d’autant plus puissante. On avoir le temps de s’attacher au personnage. Le kidnapping et la captivité vont être éprouvants à vivre tant, on se sentira impliqué.
Cette histoire va donc nous faire frissonner. Enfermé dans cette cave, Finney se demande ce qui va lui arriver. L'ambiance est sombre, voire angoissante. La cave pourrait même laisser penser à un décor en référence à Sinister dans la manière dont les fissures sont dessinées. En-dehors de celle-ci, le style l’atmosphère des années 1970 fait mouche. Scott Derrickson va nous réserver des moments chocs. Le tueur en impose. Vêtu de son masque, on dirait presque un démon qui ressort massacrer les enfants. Quel superbe choix d’avoir pris le talentueux Ethan Hawke pour l’interpréter. Même si on voit que rarement les traits de son visage, il donne une dimension à ce meurtrier.
Même si le tueur est tout ce qu'il y a de plus humain, une grosse touche de fantastique va être rajoutée. On commence à avoir les prémices avec la sœur et ses rêves prémonitoires. Cela donne d'ailleurs des passages intéressants. En plus de cela, il y a le frère qui se rajoute avec le fameux téléphone noir. Cet objet lui permet de communiquer avec les âmes des anciennes victimes du tueur. Cela va être la pierre angulaire de toutes les actions qui vont se dérouler durant sa captivité. Bien entendu, cet aspect va apporter beaucoup d'horrifiques et des passages impactant. On peut même dire que les frissons sont garantis.
Il faut noter d'ailleurs l'excellent travail sur les différents personnages proposés. Même si c'est à travers de simples coups de fil que les anciennes victimes vont apparaître, celles-ci sont bien développées. Il y a toujours une petite séquence qui va cerner très rapidement ces intervenants afin de mieux ressentir les échanges. On note d'ailleurs que les acteurs choisis sont tous très bon. Les plus remarqués vont être logiquement Mason Thames et Mason Thames. L'histoire avec leur père, même si elle n'est pas indispensable, va rajouter une couche dramatique.
Enfin un film correct dans l'ensemble. Sa fait longtemps qu'un film classé épouvante horreur n'a pas été aussi cool. Je recommande ce film, l'histoire tient la route et la fin est cohérente.
Un film sur un kidnappeur d'enfants spoiler: qui se promène avec son gros fourgon noir dans le même secteur sans que les gens ne s'inquiètent, et tout ça pour servir de l'omelette aux gamins dans une cave en espérant leur mettre des coups de ceinturons, brrrrr... ça fait peur aux pré ados ! Les fantômes qui téléphonent c'est du grand n'importe quoi, le gamin qui cogne comme un boxeur lol
Heureusement à la fin il les tue mais on y voie pas, sinon ça choquerai trop, c'est juste classé épouvante horreur, harf !!!
Dans la même veine que les romans de Stephen King, nous voilà avec une adaptation d'un roman mais de Joe Hill. Le film ce met petit à petit dans le rythme qui cie très bien en évitant de balancer tout et tout de suite. La base d'un kidnapping d'un ado par un fou est certes classique mais le film est efficace avec cette originalité de ce téléphone (qui ne devrait pas fonctionner) avec qui le gamin à des conversations avec les enfants qui ont été enlevé avant lui. Cela donne un peu de stress quand il tente avec leur aide de s'échapper et on ce demande si cette fois-ci sera la bonne etc... Après la subtilité étant d'être un mixe de thriller et d'épouvante sans abusé avec ce dernier sinon le gamin aurait pas été beau à voir. Ethan Hawke joue très bien ce psychopathe sans en faire des caisses et la fratrie ce trouvent très bien. Bref un film dont on a envie de lire le roman car bon film = très bon roman. Ayant vu parfois le massacre des King au ciné, ici cela... sonne juste...^^
Produit par Blumhouse Productions, « Black Phone » est le nouveau thriller horrifique de Scott Derrickson. Une réalisation étonnante mélangeant habilement une dimension psychologique et une note fantastique / surnaturelle, avec une mise en scène soignée et une distribution brillamment portée par Ethan Hawke dans le rôle du tueur.
Mon avis complet, sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2022/07/06/critique-film-black-phone/
Sur une histoire déjà vu dans d'autres films, le réalisateur réussit tout de même à nous surprendre grâce à un scénario malin et captivant, des acteurs excellents, et une bonne mise en scène. La fin est géniale !
Drôle de film! Son introduction, curieusement longue, très 80's-90's, est plutôt réussie et fait astucieusement monter la sauce. On est très proches d'un "Ça", quand même... Puis le film devient un quasi huis-clos avec un concept assez pathétique (les morts font sonner un téléphone...) et un méchant dont on ne comprendra jamais les motivations... Un thriller surnaturel qui ne s'embarrasse d'aucune vraisemblance, ne propose rien de nouveau ou d'intéressant... et qui s'est soldé par un succès au box-office...pour le coup vraiment surprenant!
« Un homme ne laisse jamais un ami derrière lui. »
En 1978, un ravisseur d'enfants surnommé "The Grabber" (Ethan Hawke) terrorise une banlieue de Denver, dans le Colorado. Plusieurs jeunes adolescents du quartier disparaissent et l'enquête policière pour les retrouver cale. Jusqu'au jour où spoiler: le protagoniste principal du film, Finney (Mason Thames) est kidnappé à son tour .
Gwen (Madeleine McGraw), la sœur de Finney, qui a des spoiler: rêves et des visions prémonitoires, aidera à débloquer le travail des détectives. Il en sera de même avec les esprits des victimes de "The Grabber", qui communiquent avec Finney via le "Black Phone" .
Le film est inspiré de la nouvelle éponyme, basée sur des faits réels, écrite par Joe Hill, le fils de Stephen King. Et donne l'opportunité à tous les jeunes acteurs, dans les rôles principaux et secondaires, de montrer toute l'étendue de leurs talents d'acteur et d’actrice.
Pitch original et bonne interprétation. Par Contre, le terme "horreur" pour le choix de catégorie est un peu exagéré. Je mettrais plus volontiers thriller. Cela a failli me rebuter car je ne suis pas fan d'horreur. Seules les étoiles données m'ont convaincue. Je ne regrette en rien. Très bon THRILLER donc...
c'est glauque ce film Black Phone.. je m'attendais pas à quelque chose .. mais c'est plutôt bien réussi.. j'ai eu quelques frayeurs et quand sa se produit c'est bon signe.. la lumière est sombre assez souvent.. on sent la poussière et le côté sale de l'histoire.. l'ambiance sinistre donne quelques tensions .. la caméra reste figé bien souvent pour nous montrer les émotions.. l'ambiance est dérangeante et on a envie de voir jusqu'au bout ce qui va se passer.. un bon film a voir avec Popcorn.
A mi chemin entre le film fantastique et le film d'horreur. L'ambiance s'installe rapidement et on est très vite intrigué par le personnage de l'Attrapeur. Ethan Hawke est flippant. Dommage que son personnage ne soit pas développé et que la fin soit si bâclée.
Un film d'horreur qui, même si sa réalisation est assez classique et ne réinvente pas roue, possède une fin joussive et cohérente avec la mise en place
Avec The Black Phone, Scott Derrickson continue son exploration d’une horreur vintage, format Super 8, pour cette fois mobiliser non plus le sens de la vue mais celui de l’ouïe : un téléphone noir prétendument cassé par le ravisseur, au fil électrique coupé, qui permet à l’enfant captif de communiquer avec des prédécesseurs moins soucieux de l’aider que de l’utiliser comme bras armé de leur vengeance. Le film heurte par la brutalité avec laquelle il représente la jeunesse : les scènes de harcèlement et de règlement de comptes font couler le sang et brisent des membres, les trottoirs et cours de récréation mutent en salles de spectacle dans lesquelles se réunit un public nombreux comme venu au cirque, les insultes obscènes se multiplient entre deux prières… Comme chez Stephen King, l’enfant se définit par un rapport au monde violent avec ceux de son âge ainsi qu’avec son entourage direct, à savoir sa famille. Le Mal, habilement interprété par un Ethan Hawke masqué, se révèle peu à peu allégorie d’un sadisme parental, et l’enfermement un déplacement vectoriel de la lutte entre les générations, jusqu’au triomphe de l’une d’elles. Souvenir de The Hole (2009), où Joe Dante plongeait également un adolescent dans un dédale mental surréaliste conduisant ce dernier à vaincre son père. Le long métrage se distingue du tout-venant des productions d’épouvante actuelles par un rythme lancinant et une opacité scénaristique qui tend d’abord à nous laisser insatisfaits avant de brillamment faire converger ses fils narratifs. Truffé d’illusions et de fausses pistes, il construit un mystère qui n’apparaît jamais artificiel parce qu’il s’attache à ses personnages et qu’il feint de découvrir les situations en même temps qu’eux ; il s’appuie notamment sur la dynamique frère-sœur qui demeure à l’écran en dépit de leur éloignement respectif. Religion et surnaturel cohabitent de façon inextricables pour conjurer toute entreprise d’explication psychologisante : les motivations du démon masqué sont inconnues, de même que sa relation avec un frère qui vit sous le même toit que lui. Le discours officiel des adultes, qu’il s’agisse de la police ou du personnel administratif du lycée, se voit privé de son, recouvert par la musique de Mark Korven, suivant l’idée que de tels propos sont stéréotypés et qu’ils n’apportent rien à ce récit souterrain. La seule communication qui vaille relève du fantastique, mobilise la voix de revenants qui guident Finney dans un labyrinthe immobile au terme duquel il aura appris à utiliser sa force. Une œuvre d’initiation mémorable, preuve de l’importance de Scott Derrickson dans le paysage fantastique contemporain.
Moi, j'ai très très peur des films d'horreur (des films d'esprit) et la je pensais ne pas aimer le film et avoir peur.
Mais pas du tout ! Ce film est un chef d'oeuvre.
C'est l'histoire d'un homme qui enlève des enfants et les enfermes et séquestre dans une pièce dans lequel se trouve un téléphone noir. Ce téléphone reçois des appels d'enfants victimes de cette homme et donne des conseils à celui qui si trouve.
Le film est vraiment bien, on ne s'ennuie du début à la fin. Tous les acteurs jouent et on tous une importance ! L'histoire est bien et le jeu d'acteur d'Ethan Hawke est vraiment bien surtout que le personnage est difficile à interpréter.
Donc vraiment bien ! Je conseille si vous aimez les films triller et suspense.