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Adelme d'Otrante
175 abonnés
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2,0
Publiée le 22 juin 2022
Un enfant kidnappé doit sa survie à un téléphone noir connecté à d'autres victimes du sadique qui le retient. Incarné ici par un Ethan Hawk qu'on a connu plus judicieux dans ses choix. Ce gentil thriller horrifique n'apporte strictement rien à ce qu'on a déjà pu voir et n'intéresse que d'un coin de l'œil, qu'on aurait même tendance à vouloir fermer. Il y 10 ans Scott Derrickson réalisait un chef-d'œuvre du genre, Sinister, que ce temps paraît révolu...
Dans un quartier de Denver, des adolescents disparaissent. Finney (Mason Thames) vit dans une famille malheureuse avec un père violent et une soeur tourmentée par des rêves terribles, Gwen (Madeleine McGraw). Peu paniqué par ce climat horrible, le gamin continue à marcher tranquillement seul dans la rue et se fait kidnapper par un taré masqué roulant en camionnette noire (Ethan Hawke).
Black Phone étonne plus dans le fantastique que dans l’horreur: le psychopathe avec son masque démoniaque est un méchant de cinéma oubliable et les scènes de terreur sont fades avec quelques jump scares faciles. Le fantastique passe par les rêves prémonitoires de Gwen et par les appels téléphoniques dans la cave provenant des précédentes victimes. Ce sont dans les échanges avec ces fantômes que le film devient un peu troublant mais le jeune acteur est relativement faible et son jeu suscite peu d’émotions, jamais on ne le sent totalement bouleversé par ses discussions paranormales. La séquestration sera longue et creuse. Très vite, on pressent que ce sont les rêves de la gamine qui feront avancer l’enquête, on ne peut pas parler de spoiler à ce niveau, cela semble tellement prévisible que Scott Derrickson (scénariste et réalisateur) et Jason Blum (producteur) doivent s’imaginer que le public serait déçu si ce n’était pas le cas?
Sans dévoiler la résolution, un personnage secondaire fait son apparition avec un rôle purement comique en faisant basculer le film très sérieux jusque-là dans le grand guignol, cette rupture de ton risible se confirme dans un final grotesque.
10 ans après l'excellent Sinister le tandem Scott Derrickson/ Ethan Hawke se reforme pour un thriller teinté d'horreur et de fantastique très réussie. A l'instar de James Wan, Scott Derrickson a également un talent certains pour mettre en scène l'épouvante de manière intelligente et inattendue, sans artifices superficiels, de Jumps scares inutiles ou de gores outranciers. Avec un scénario solide et efficace le mélange des genres fonctionnent parfaitement bien, tous comme le Malignant de Wan, les acteurs sont convaincants et le tout baigne dans une ambiance sombre année 80 reussie. Une chance qu'il reste quelques artisans du cinéma d'horreur dans la lignée de Sam Raimi pour apporter un vent novateur au genre.
Pas vraiment fan de films d'horreur, j'ai failli zapper ; comme il n'y avait rien d'autre de potable, j'y suis allé ! En fait, et heureusement, il s'agit plutôt d'un film à suspens ("thriller") assez angoissant, très classique et conventionnel n'échappant pas aux règles du genre, mais plutôt bien ficelé malgré quelques faiblesses. Le gros atout de ce film, ce sont les acteurs adolescents, tous parfaitement dans leur rôle, à commencer par le surprenant Mason Thames. La BO est intéressante ; dommage que le réalisateur abuse des effets sonores intempestifs pour surligner un passage censé "faire peur" ! L'intrigue est bien distillée, le suspens est plutôt bien maitrisé, de bons rebondissements, et le final assez inattendu ; dommage que plusieurs pistes ne soient ni plus abouties, ni mieux développées (notamment le côté surnaturel et la connexion "télépathique" de la sœur) et certains personnages pas mieux étudiés que cela. Mais je dois avouer que j'étais scotché à l'écran tout de même !
Black Phone : Réalisé par Scott Derrickson, est un bon film. C'est un plaisir de retrouver Ethan Hawke à l'affiche de ce nouveau film qui est selon moi réussi. Angoissant, flippant et surtout sanglant, tout d'un bon film d'horreur même si certains moments ne sont pas à la hauteur de ce qu'on attend. Je reste tout de même surpris par ce film.
Un film d'horreur très conventionnel ne s'échappant malheureusement pas aux règles. Le côté surnaturel, bien incorporé, reste sous exploité n'améliorant pas le film tout comme l'histoire de la maltraitance. Après les acteurs Thames et McGraw sont vraiment très bons.
Un film de Scott Derrickson (2022) adapté d'une nouvelle de Joe Hill (le fils de Stephan King) avec Mason Thames. Une déception, après une longue entré en matière destiné à cadrer le protagoniste et sa sœur décrivant assez habilement ce que sont les lâches de cour de récréation, on entre dans le vif du sujet. Et là ça devient bizarre avec ce téléphone d'outre-tombe qu'on ne comprend pas de suite et un manque terrible de tension (alors qu'il y avait de quoi faire) Sinon c'est très bien film é et l'ado interprété par Mason Thames joue admirablement
Scott Derrickson est tout de même à l’origine de l’un des meilleurs films d’horreur des dernières années. C’est en effet à lui que l’on doit l’immense « Sinister » mais également le très réussi « L’exorcisme d’Emily Rose ». Des films de genre qui réussissent à se positionner sur une voie du milieu plutôt rare dans le rayon horreur : ni à ranger dans la catégorie des séries B adolescentes souvent peu exigeantes et encore moins recommandables, mais pas non plus à mettre dans celle de la nouvelle mouvance arty et indépendante caractérisée par des cinéastes comme Ari Aster ou Robert Eggers. Un cinéma horrifique adulte et réalisé avec soin qui ne se ferme pas au grand public. Hormis Jordan Peel (« Get out » et « Us »), peu de cinéastes ont réussi à trouver cet équilibre. Malheureusement. Et ce « Black Phone » joue dans la même catégorie et cela fait plaisir. Tout autant que de voir que le cinéaste refait équipe avec Ethan Hawke, déjà à l’affiche de « Sinister » ... En gros, tout cela sentait bon...
Le résultat est plus que correct mais pourtant il ne tient pas la comparaison avec son illustre aîné. C’est loin d’être mauvais, mais c’est surtout que cela aurait pu être bien mieux. On est donc presque frustré de ne pas avoir plus apprécié cette série B de belle tenue. Ou alors, cette adaptation d’une nouvelle du fils de Stephen King aurait dû rester à l’état d’œuvre littéraire et ne pas se voir transposé sur le grand écran. Ou pas de cette façon. En effet, « Black Phone » débute bien et nous accroche à son suspense durant tout le premier tiers. Puis, cette histoire d’enlèvement et d’appel d’outre-tombe semble faire du surplace et sombrer dans la redite. Ce qui devait certainement être efficace à l’écrit l’est beaucoup moins à l’image. L’intrusion du fantastique dans le climat réaliste mis en place dès le début passe plutôt mal, surtout que ces éléments resteront pour la plupart inexpliqués. C’est le propre du fantastique, certes, mais ces zones d’ombre qui en découlent s’intègrent mal au suspense policier. De plus, le film a le défaut de ne jamais savoir s’il se veut film d’horreur ou thriller.
Mais ne boudons pas notre plaisir car « Black Phone » est loin d’être dénué de qualités et il est bien au-dessus de la moyenne du genre. Derrickson est un artiste consciencieux qui sait poser une une atmosphère et créer un climat anxiogène qui sied particulièrement bien à cette histoire. De la patine seventies des rêves de la petite sœur au look des protagonistes, le cachet de l’époque est très bien rendu et saupoudré d’une ambiance sinistre au possible du meilleur effet. On est heureusement dispensé de l’humour que trop de productions de ce genre se sentent obligé d’ajouter et on est vraiment curieux de savoir de quoi il retourne. Détail qui a son importance, le duo de héros du long-métrage, constitué d’un jeune garçon et de sa petite sœur, est très réussi en plus d’être parfaitement interprété. Alors si ce « Black Phone » ne tutoie pas les sommets attendus, il n’en demeure pas moins un thriller à tendance horrifique plus que regardable.
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Quelques années après son excellent « Sinister », le réalisateur Scott Derrickson revient sur le devant de la scène « fantastique », avec un délicieux petit chef-d’œuvre. Il nous confronte cette fois à un tueur en série, qui enlève des enfants dans une petite ville du fin fond des États-Unis. La dernière victime en date se retrouve donc enfermée, seule et terrifiée, dans le sous-sol de son kidnappeur. De manière inattendue, alors qu'il cherche désespérément un moyen de fuir, un antique et mystérieux téléphone se met à sonner. A partir de là, l'ambiance devient de plus en plus lourde... de plus en plus angoissante... au fur et à mesure que les appels se multiplient. Comme à son habitude, le cinéaste préfère installer un climat d'angoisse plutôt que d'inonder son scénario de scènes sanguinolentes. On y gagne indiscutablement en profondeur, ce qui n'enlève rien aux délicieux frissons tant attendus par les amateurs du genre. Il faut également saluer une reconstitution impeccable des années 1970 et une gestion inattaquable des jeunes acteurs. A ce titre, la relation fusionnelle « frère-soeur » des deux personnages principaux fonctionne à merveille et apporte beaucoup à cette œuvre hyper tendue et pourtant attachante. Une pure réussite !
Scott Derickson est un réalisateur frustrant. Souvent, ses films brillent par une idée intéressante, quelque chose qui laisse présager d'une ambiance malsaine et très vite...on se rend compte que le metteur en scène calme le jeu et ne lâche jamais réellement les chevaux. Plus que jamais, il en est de même ici. Il faut dire que mettre en scène le meurtre d'enfants et d'ados par un maniaque, oblige à un traitement soft, sous peine de voir le film franchir le cap de l'interdit -18 ans. Au final, le film évite volontiers l'aspect tapageur, mais peine à créer une véritable thriller psychologique malsain. La faute à des personnages lisses et déjà-vu dans le septième art, et à des longueurs maladroites. Un spectacle frustrant.
Quelle déception, avec ce réalisateur (sinister,qui est excellent) je m'attendais a un bon film. C'est vraiment mauvais. Que ce soit du côté de l'histoire, dont on ne comprends pas trop les motivations de chacun, ou des effets "horreurs" (jumpscares etc...) c'est du vu et revu, pas de pronfondeur dans les personnages joués, un film baclé. Scott Derrickson pensait avoir trouvé la recette avec sinister. Les enfants, la maison, le mechant a tete bizarre, et l'ambiance retro, mais cette fois l'histoire ne m'a pas emporté et je suis rester de marbre face a "black phone".
Sans effets tapageurs, ce thriller d'épouvante parvient à rendre une atmosphère angoissante tout en jouant habilement sur le côté teen movie. Un film qui, tout en étant distrayant, aborde des thèmes aussi sombres que divers : maltraitance, alcoolisme, pédophilie, mal-être adolescent, amitié... Une bonne surprise.