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Votre avis sur Black Phone ?
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ManoCornuta
Il y a une imagerie très années 70 qui traverse ce long-métrage, lui conférant un cachet d'authenticité qui s'avère vite une mystification. Le côté "surnaturel" est à mon sens mal géré et nuit à la tension qui devrait s'installer, la performance côté casting est limitée à deux enfants (plutôt bons), le reste étant très convenu. C'est glauque et crasseux, mais le film fait un peu trop fourre-tout pour convaincre.
Shawn777
La filmographie de Scott Derrickson est pour moi en dents de scie, c'est-à-dire qu'il y a des films que j'adore, tels que "Sinister" ou "Doctor Strange" et puis d'autres que j'apprécie moins comme "Hellraiser : Inferno" ou "Délivre-nous du mal" et celui-ci, sorti il y a à peine un mois, fait malheureusement partie des moins réussis. Sorti dans une certaine discrétion, le film nous présente l'histoire d'un "magicien" qui enlève les adolescents de son quartier. Jusqu'au jour où l'énième gamin enlevé découvre un téléphone dans la cave où il est enfermé qui n'arrête pas de sonner. Seulement, ce dernier n'est pas branché. Plutôt intriguant donc, le film est d'ailleurs adapté d'une nouvelle de Joe Hill, que je n'ai pas lu, mais dont je ne suis pas particulièrement fan de l'auteur. Bref, le film est déjà un peu long à démarrer, il développe plusieurs arcs narratifs en même temps qui se rencontreront bien évidemment à un moment donné. Nous avons effectivement d'un côté l'histoire avec le gamin enlevé puis l'autre avec la sœur de ce dernier qui a des rêves "prémonitoires" et qui vit un père, tantôt dépressif, tantôt agressif. Le tableau est donc plutôt noir et l'ambiance est d'ailleurs une des réussite du film. On retrouve en effet bien là le style du réalisateur, à la fois dans l'esthétique mais également dans l'atmosphère, dérangeante et oppressante. Le film est d'ailleurs très intriguant dans toute sa première partie, notamment avec cette histoire de téléphone donc et des coups de fil que reçoit l'adolescent kidnappé (je n'en dévoilerai pas plus afin de ne pas spoiler). Mais, malheureusement, au bout d'un moment, ces coups de fil deviennent un peu redondant et on tombe alors dans une sorte de routine qui répéterai le même schéma : conseils au téléphone, le gamin tente d'appliquer les conseils, ça ne fonctionne pas ou qu'à moitié puis on recommence. C'est un peu dommage car le rythme en prend alors un sacré coup et on a tendance à se lasser progressivement du film. Heureusement, l'intrigue se rattrape sur sa fin en devenant de plus en plus captivante mais ne rattrape pas pour autant l'intégralité du film. Concernant les acteurs, nous retiendrons Ethan Hawke mais également les adolescents qui offrent des prestations particulièrement convaincantes. "Black Phone" part donc d'une idée intéressante mais reste finalement plutôt redondant dans l'ensemble.
Un scénario qui tient sur un post-it, le méchant kidnappeur étant le "croque-mitaine" à abattre pour gagner confiance en soi. En revanche, reconstitution très soignée des années 70.
« Black Phone », c’est avant tout une histoire qui fout la trouille, encore plus à des ados, et qui a nécessité peu de moyens tant l’intérêt du film n’est pas dans le tape-à-l’œil mais dans la description d’un quotidien désenchanté. Le casting, parfait en tout point, est au service de ce petit bijou d’horreur.
Frédéric M.
Bien que le pitch de départ soit original, bien que le casting se débrouille bien (c'est toujours délicat avec des jeunes acteurs), bien que l'ambiance est digne d'un Stephen King, le film traine un peu en longueur et finalement n'apporte pas beaucoup de surprises. On n'apprend pas grand chose du kidnappeur. Reste le personnage principal qui donne l'impression d'un épisode de Stranger Things , vu l'action se passe en 78 (excellente année d'ailleurs)
Si l'écriture et la mise en scène a la prétention de mélanger les genres, la réalisation est aux oubliettes, comme ce film qui ne laissera aucune trace dans le genre.
Film long et à certains moments, ennuyeux. Je m'attendais à plus de tension et d'action aussi.
Même si le casting fait son job, le scénario est un peu pauvre et simpliste.
Néanmoins, j'ai bien aimé cet aspect surnaturel et ce moyen de contact entre Finney et les victimes. Par ailleurs, le côté rétro est sympa dans ce film même si ce n'est pas l'atout majeur du film.
Conclusion : un peu déçue par le film. La bande-annonce a probablement été un peu trompeuse dans mon cas. Cela étant, je suis curieuse de voir la suite. 🎬 🎃
Même si le casting fait son job, le scénario est un peu pauvre et simpliste.
Néanmoins, j'ai bien aimé cet aspect surnaturel et ce moyen de contact entre Finney et les victimes. Par ailleurs, le côté rétro est sympa dans ce film même si ce n'est pas l'atout majeur du film.
Conclusion : un peu déçue par le film. La bande-annonce a probablement été un peu trompeuse dans mon cas. Cela étant, je suis curieuse de voir la suite. 🎬 🎃
Film thriller/horreur très prenant. A certain moment il m a fait penser a Ça. J'ai adore la prestation du petit finley.
On s'ennuie à mourrir dans ce film. Il ne se passe jamais rien. C'est un film d'horreur?? NON, aucune frayeur m'a traversé durant tout le film. C'est juste un thriller d'adolescent assez gentillet. Bref si vous cherchez un film d'horreur passez votre chemin.
Le film met un certain temps à démarré, les acteurs ne sont pas mauvais.
Mais beaucoup de questions restent en suspens...
La psychologie du personnage interprété par Ethan Hanke n'est pas creusée et c'est bien dommage..
Mais beaucoup de questions restent en suspens...
La psychologie du personnage interprété par Ethan Hanke n'est pas creusée et c'est bien dommage..
Très bonne surprise. On dirait une adaptation de Stephen King (père^^). Tout.
La ville, les personnages, les enfants, la maltraitance.
une vibe a la "IT". J'ai adoré. Malgré quelque ficelle assez grosse oui.
Ethan Hawke. Thames/McGraw impeccable.
Non franchement, un super boulot. Dès l'intro (m'a un peu fait penser à Doctor Sleep). Derrickson installe une ambiance glauque, mais pas dénuer d'humour noir (et d'excellent personnage, les gosses excellent). Avec de belles idées de mise en scène.
Faut que je me regarde "Sinister" maintenant (oui toujours pas vu). Très bon boulot. Ça aurait été une adaptation de King, je l'aurais mis dans mes coups de coeur. On retrouve énormément de lui. De même que l'aspect fantastique bien ancré dans le réel (et on est dedans).
J'aurais juste changé la toute fin. La dernière réplique. J'aurais préféré qu'il passe devant c'est 3 camarades, et qu'on voit à son regard qu'il est pret à surmonter n'importe quoi. Mais autrement, génial
La ville, les personnages, les enfants, la maltraitance.
une vibe a la "IT". J'ai adoré. Malgré quelque ficelle assez grosse oui.
Ethan Hawke. Thames/McGraw impeccable.
Non franchement, un super boulot. Dès l'intro (m'a un peu fait penser à Doctor Sleep). Derrickson installe une ambiance glauque, mais pas dénuer d'humour noir (et d'excellent personnage, les gosses excellent). Avec de belles idées de mise en scène.
Faut que je me regarde "Sinister" maintenant (oui toujours pas vu). Très bon boulot. Ça aurait été une adaptation de King, je l'aurais mis dans mes coups de coeur. On retrouve énormément de lui. De même que l'aspect fantastique bien ancré dans le réel (et on est dedans).
J'aurais juste changé la toute fin. La dernière réplique. J'aurais préféré qu'il passe devant c'est 3 camarades, et qu'on voit à son regard qu'il est pret à surmonter n'importe quoi. Mais autrement, génial
Malin et très bien mené ce thriller mérite un visionnage. L histoire est racontée d un point de vue original et de plus les personnages à part celui incarné par Ethan Hawk sont assez bien développés. La réalisation est plutôt soignée.
Scott Derrickson et Joe Hill : une telle association ne pouvait que faire envie…et ‘Black phone’ a le mérite d’offrir une véritable proposition d’épouvante qui n’ait rien à voir avec l’épouvante industrielle et franchisée qui plombe le Genre hollywoodien depuis pas mal d’années. Il faut se souvenir que ‘Sinister’, du même Derrickson, avant de s’égarer dans une séquelle dispensable, fut l’un des projets américains et “commerciaux” les plus convaincants des années 2010. Avec ‘Black phone’, on plonge dans des années 70 bien moins attrayantes que celles du ‘70’Show’, dans le quotidien banlieusard d’un pré-ado qui va se retrouver séquestré par un désaxé portant un masque de Joker complet ou partiel selon les circonstances…et qui va trouver la force de lui résister au moyen d’un téléphone cassé fixé au mur de sa cellule, lequel lui permettra d’obtenir une aide inattendue. L’origine littéraire de ‘Black phone’ est évidente, tant l’adaptation prend soin de dépeindre le plus exactement possible la vie pas toujours rose de Finney, coincé entre des harceleurs scolaires et un père alcoolique et imprévisible. Le film bénéficie d’une qualité d’écriture inhabituelle pour un film de genre, même s’il reste peut-être trop “ado” dans son approche et son ciblage : j’aurais adoré le lire mais à l’écran, il ne m’a pas fait franchement flipper, même si la mise en oeuvre de chaque étape de ce plan d’évasion m’a davantage intéressé que la moyenne. On ne peut pas tout avoir.
Black Phone ne cherche pas vraiment l'originalité, avec le retour du grand classique "le masque effrayant du psychopathe" (qui fait cependant toujours son effet), avec une histoire plus thriller qu'épouvante, pas très bien écrite sur le papier entre les questions laissées en suspens (quelques explications sur le tueur et ses motivations auraient pu donner un peu de corps à ce "nouveau méchant") et avec cette facilité scénaristique trop simpliste
spoiler:
du rêve prémonitoire pour faire avancer l'enquête
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Mais comme l'ambiance globale est assez stressante et la mise en scène réussie, les amateurs sauront s'en satisfaire, malgré l'absence de nouveautés.
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Mais comme l'ambiance globale est assez stressante et la mise en scène réussie, les amateurs sauront s'en satisfaire, malgré l'absence de nouveautés.
Un bon petit film qui se laisse regarder sans peur mais des bonnes angoisses. Étham Hawke est pas mal, mais c’est surtout les enfants qui sortent du lot et donne de l’ampleur à leurs rôles et au film. l’originalité est le téléphone.
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