Lorsque j'ai commencé à visionner Cellular, je me suis dit que ce film était une banale série b d'action, a la manière d'un Universal Soldier ou d'un Phone Game, ce dernier étant lui aussi scénarisé par Larry Cohen, l'auteur de Body Snatchers, remake du cultissime L'invasion des profanateurs de sépulture, mythique long-métrage de 1956, avec Kevin McCarthy et Dana Wynter dans les rôles principaux. Passer le premier quart-d'heure, je me suis rendu compte qu'en fait, mise à part ses dialogues pas toujours fins et ses quelques scènes invraisemblables, je me trouvais devant un film en somme toute original et qui me promettait nombre de moments d'intense suspens et d'action pure mais pas bourrine. Et je tiens à le préciser de suite, Cellular n'est pas banal. Je m'explique. Le héros, à savoir l'acteur Chris Evans, n'est pas un Superman en puissance ou un John Rambo dans une ville vietnamienne, non, lui, c'est un gars normal, un monsieur tout le monde, un John MacLane sans l'entrainement policier. Et justement, cette idée de le rendre plus humain qu'humain, c'est une excellente idée qui, en plus de dynamiser tout le film, rend ce personnage attachant et facilement identifiable au commun des mortels, alors qu'on ne pouvait pas s'identifier à un premier rôle de Statham dans un film d'action, par exemple. Et donc là, tout à coup, vous vous dites : " La transition de malade! " J'ai oublié de le préciser, mais pour une fois, Jason Statham n'a pas, dans un long-métrage d'action, le rôle titre! Il est relégué au second rôle et se montre être un excellent bad guy. Je ne vais pas plus vous gâcher l’expérience du film et vous invite à le voir. Bon, je dois bien vous avouer que le niveau n'est pas le même que pour un Die Hard ou un Commando, mais tous deux sont cultes, alors que celui-ci non, donc je ne peux pas réellement les comparer. Visionnez le, faîtes-vous votre propre idée et n'oubliez pas, aimez le cinéma!